Il y a si peu de temps... Où le plaisir, comme horizon, prit la place centrale publique du phallus*.
Témoins : les 343, cette église lyonnaise, l'admirable compagnon, voire mari, de Marie-Thérèse, l'admirateur Lonsdale, peu à peu réfugié chez les moines par dépit amoureux, la gerbe à la Femme du soldat inconnu.
Média, "l'immédiateté de l'image" par "le média vierge sur lequel les hommes n'avait pas encore mis la main" — sauf Godard, dont la scène de la Chinoise (si je me souviens bien ou était-ce un court-métrage ?) où le syndicaliste dicte sa parole à sa secrétaire est mise en abyme par celle de la machine à écrire où Delphine Seyrig dicte sa lecture, quoique que cette dernière soit complice et sur fond d'actu télévisée.
Il y a tout ça, oui. Et même l'humour de Solanas, imparable. Mais aussi, hélas ! (et déjà toujours) la Femme moderniste-libérale, hétéro-collabo-transcendantale roulant pour les mecs. La Femme Françoise Giroud, ici correctement assaisonnée.
Giroud en montre effectivement une sacrée paire, cette salope ! Tandis que Solanas avait perdu sa distance, hélas, en ayant cristallisé contre Warhol, le bonhomme. Dire que c'est elle qui avait été diagnostiquée shizo, alors que Warhol mariait la carpe artistique et le lapin capitaliste en toute normopathie narcissique ordinaire... Il semble qu'il aurait fait disparaître l'oeuvre, Up your ass qu'elle lui avait confiée. Disparition contre disparition ? Que ne s'est-elle pas contentée de chercher à brûler spectaculairement les siennes, d'oeuvres ? Trop seule sans doute, Valerie Solanas, en juin 68.
Pour alléger l'humeur, la mamie Et-toc-! (19 min 37 à 20 min 02) est quand même bien plus espiègle à voir qu'on le croirait à ne faire que l'écouter...
Mais du coup, une question quand même : s'ennuyer profondément devant du Chantal Akerman ou du Durace, fait-ce de nous des antiféministes absolus, ou relatifs seulement ?
Je ne sais pas bien ce que ça fait-ce, mais je préfère laaargement Chantal à Marguerite*, d'autant que je suspecte cette dernière d'avoir "ersatzisé" le style de l'immense Nathalie Sarraute, un des tout meilleurs écrivains français du dernier siècle, Portrait d'un inconnu.
Jeu de patience, qui tient une demi-heure, et plus de dix minutes sans rire, en voyant Le Camion ?, film au conditionnel, qui commence par un rond-point. — "Vous voyez ?"
* À part la chanson itou et... le cri du trop malheureux Michael, qui me fait tressaillir rien que d'y repenser. Vouh !
Il y a si peu de temps... Où le plaisir, comme horizon, prit la place centrale publique du phallus*.
RépondreSupprimerTémoins : les 343, cette église lyonnaise, l'admirable compagnon, voire mari, de Marie-Thérèse, l'admirateur Lonsdale, peu à peu réfugié chez les moines par dépit amoureux, la gerbe à la Femme du soldat inconnu.
Média, "l'immédiateté de l'image" par "le média vierge sur lequel les hommes n'avait pas encore mis la main" — sauf Godard, dont la scène de la Chinoise (si je me souviens bien ou était-ce un court-métrage ?) où le syndicaliste dicte sa parole à sa secrétaire est mise en abyme par celle de la machine à écrire où Delphine Seyrig dicte sa lecture, quoique que cette dernière soit complice et sur fond d'actu télévisée.
Une demi-douzaine d'années plus tard, Marc Dorcel... Il paraît que, déjà, le tout premier Hollywood, pas encore nommé tel, avait été féminin.
* Au sens de Freud, pas le pénis, pas l'organe, son symbole, le vir romain, pas le vit.
Il y a tout ça, oui. Et même l'humour de Solanas, imparable. Mais aussi, hélas ! (et déjà toujours) la Femme moderniste-libérale, hétéro-collabo-transcendantale roulant pour les mecs. La Femme Françoise Giroud, ici correctement assaisonnée.
SupprimerGiroud en montre effectivement une sacrée paire, cette salope ! Tandis que Solanas avait perdu sa distance, hélas, en ayant cristallisé contre Warhol, le bonhomme. Dire que c'est elle qui avait été diagnostiquée shizo, alors que Warhol mariait la carpe artistique et le lapin capitaliste en toute normopathie narcissique ordinaire... Il semble qu'il aurait fait disparaître l'oeuvre, Up your ass qu'elle lui avait confiée. Disparition contre disparition ? Que ne s'est-elle pas contentée de chercher à brûler spectaculairement les siennes, d'oeuvres ? Trop seule sans doute, Valerie Solanas, en juin 68.
SupprimerPour alléger l'humeur, la mamie Et-toc-! (19 min 37 à 20 min 02) est quand même bien plus espiègle à voir qu'on le croirait à ne faire que l'écouter...
Mais du coup, une question quand même : s'ennuyer profondément devant du Chantal Akerman ou du Durace, fait-ce de nous des antiféministes absolus, ou relatifs seulement ?
SupprimerÀ part la chanson, dans India Song (bien entendu).
SupprimerJe ne sais pas bien ce que ça fait-ce, mais je préfère laaargement Chantal à Marguerite*, d'autant que je suspecte cette dernière d'avoir "ersatzisé" le style de l'immense Nathalie Sarraute, un des tout meilleurs écrivains français du dernier siècle, Portrait d'un inconnu.
SupprimerJeu de patience, qui tient une demi-heure, et plus de dix minutes sans rire, en voyant Le Camion ?, film au conditionnel, qui commence par un rond-point. — "Vous voyez ?"
* À part la chanson itou et... le cri du trop malheureux Michael, qui me fait tressaillir rien que d'y repenser. Vouh !