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jeudi 3 juillet 2025

Réchauffement climatique : menace sur la biodiversité !

Ci-dessus : Mikhaïl Goudkov, ex-général, ex-commandant adjoint de la Marine russe, ex-chef de la 155ème division d'infanterie de marine, et malheureuse victime (hier soir) de l'Anthropocène. Rappelons que M. Goudkov avait été fait ≪Héros de la Russie≫ par M. Poutine en personne, en réaction aux accusations visant le premier, de crimes de guerre, tortures et atrocités systématiquement appliqués par sa glorieuse unité à l'encontre de prisonniers ukrainiens désarmés. Rappelons aussi que M. Goudkov mesurait 1,90 mètres. Ce qui pourrait expliquer le drame.

Les animaux de plus grande taille pourraient être davantage touchés par le changement climatique, ayant généralement besoin de plus grandes étendues d'habitat ininterrompu. 

(Emma Bryce, Live Science, 30-01-2023)

dimanche 4 mai 2025

Coquillages et crustacés

(Chine Populaire, mai 2025)

 ≪La meilleure condition de travail, c'est les vacances≫.
(Jean-Marie Gourio)

vendredi 3 novembre 2023

Catastrophe naturelle

 
(Ouest-France, 2-11-2023)

vendredi 6 octobre 2023

Zéro artificialisation nette

(L'indépendant, 5-10-23)

mardi 28 février 2023

Admirable

samedi 29 octobre 2022

Carré noir sur fond énergétique

 
(Clique sur l'image. Dépêche !)

mardi 27 septembre 2022

Catastrophe écologique

      (Le Marin, 26-09-22)

dimanche 28 août 2022

Nuisibles

        

samedi 6 août 2022

vendredi 12 mars 2021

Promo de Ouf

 Jusqu'au 15 avril 2021 :

Une dose d'Astra Zeneca ©️

dimanche 14 février 2021

«En tremblant de la queue»


  «Viens, venez tous ; il n'y aura de bonheur pour vous que le jour où les grands arbres crèveront les rues, où le poids des lianes fera crouler l'obélisque et courber la tour Eiffel ; où devant les guichets du Louvre on n'entendra plus que le léger bruit des cosses mûres qui s'ouvrent et des graines sauvages qui tombent ; le jour où, des cavernes du métro, des sangliers éblouis sortiront en tremblant de la queue».
                        
(Jean Giono, Destruction de Paris)

jeudi 10 décembre 2020

Élémentaire

«Empédocle suppose, avant les quatre éléments, l'existence de certains fragments infimes (des éléments encore premiers, en somme, par rapport aux éléments) qu'il appelle homéomères, c'est-à-dire ronds. Héraclite, lui, introduit des raclures minuscules et indivisibles».

(Pseudo-Plutarque, Opinion des philosophes, I)

dimanche 6 décembre 2020

mercredi 26 août 2020

Grand remplacement : ouvrez les yeux !

Du nouveau sur le front du désir «conscientisé par les causes sociétales actuelles»

Avis à ceux ou celles qui auraient des pensées qu'ils ou elles pensent réellement :
(source : Grazia, 18-08-20)

Avis aux amusés impénitents de l'art qu'ont certains journalistes professionnels de ne jamais se laisser harponner ni par les Wokefisher à deux balles ni par l'orthographe et la syntaxe non-intersectionnelles, voire non-éthiques  
(source : Grazia, 18-08-20)

Moralité
(«sur le même sujet»)
(source : Grazia, 18-08-20)

jeudi 20 août 2020

« Qu'est-ce que ça veut dire d'être une chauve-souris ? »


 1- Milieux et subjectivité animale
«L'éthologie contemporaine déteste toujours autant la plongée en apnée dans les subjectivités animales, mais quelques francs-tireurs se préoccupent comme d'une guigne des oukazes de leurs collègues. On connaît donc un peu mieux les mondes intérieurs des animaux, malgré les sophismes plus ou moins rigolos de quelques philosophes au cuir paléolithique comme l'Américain Thomas Nagel qui écrivit jadis un article célèbre qui s'intitulait sobrement "Qu'est-ce que ça veut dire d'être une chauve-souris ?" avant de conclure doctement qu'on ne le saura jamais, qu'il est impossible, en d'autres termes, de fournir une description objective des états subjectifs d'un animal non-humain. À cette prétention pour le moins définitive, l'artiste brésilien Eduardo Kac répondit en construisant un artefact immersif qui permettait au visiteur de son installation d'être une chauve-souris au milieu de vraies chauves-souris. Les philosophes diront que c'est au mieux une grossière approximation, et ils n'auront pas totalement tort. Mais une approximation (même grossière !) est d'une autre nature qu'une impossibilité (même courtoise...). Les Umwelten [milieux] non-humains, c'est-à-dire les environnements globaux des animaux envisagés du point de vue de celui qui vit dedans et qui vit avec, ne sont pas inaccessibles à l'humain, ils sont tout simplement d'accès difficile. Ce n'est pas pareil. 
Le Dr Joyce Pool, avec ses potes

Qui s'intéresse à l'éthologie et à la psychologie comparée contemporaine sera donc passionné par la multiplication des travaux qui explorent les mondes subjectifs de l'animal, c'est-à-dire précisément les façons qu'a l'animal de s'engager dans des environnements qu'il finit par faire siens ― ce que sont finalement les Umwelten [milieux]. On peut citer les travaux de Joyce Poole sur les éléphants, de Bernd Heinrich sur les corbeaux, de Shirley Strum sur les babouins, de David Merch sur les loups, de Jane Goodall sur les chimpanzés, et de très nombreux autres».

(Dominique Lestel, «De Jakob von Uexküll à la biosémiotique») 


***
2-Casser les noix...
Ci-dessus : l'Umwelt urbain du corbeau. «Les corbeaux (...) sont parfois plus habiles que les singes : pour dénicher des insectes, ils sont capables de tordre les brindilles de façon méticuleuse et transportent leur outil plutôt que de perdre du temps à en fabriquer un nouveau. Casser une noix n’est pas un problème : ils la posent sur une route et attendent qu’une voiture roule dessus. Ils utilisent même les feux pour savoir quand ils peuvent récupérer la nourriture en toute sécurité...» (source : Sweet Random Science


*** 
3-Jouer comme l'éléphant 

«Je n'ai pas le loisir ici d'approfondir chacun de ces merveilleux travaux et je vais seulement évoquer un peu plus longtemps l'un d'eux à titre d'exemple. Joyce Poole a étudié les éléphants sauvages d'Afrique pendant des années avant de soutenir une thèse de doctorat sur leur comportement à Cambridge. La familiarité qu'elle a acquise avec ces mammifères étranges aux grandes oreilles lui a permis de développer ce qu'elle appelle elle-même une "vraie intuition" de leur monde sensoriel. Une multitude de détails très fins doivent en effet être saisis pour pouvoir pénétrer dans leur Umwelt [milieu]. Poole évoque à cet égard une activité révélatrice. Elle décrit la marche très particulière d'un mâle qui cherche une femelle pour s'accoupler avec elle : anajua pahali anapoenda ― "il sait où il va et nous ne le savons pas". Plonger dans les mondes subjectifs de l'éléphant est pourtant d'autant moins facile que ce dernier a à sa disposition un répertoire sensoriel dont nous n'avons aucune expérience. L'éléphant est par exemple sensible aux infrasons à des niveaux de haute pression. Il s'ensuit entre autres choses que les éléphants s'orientent moins par leur vision qu'à partir d'un paysage sonore qui peut s'étendre sur des kilomètres. Joyce Poole ne se laisse pourtant pas impressionner par les difficultés de la tâche dont elle est néanmoins tout à fait consciente et elle n'hésite pas à évoquer la vie "imaginaire" de ses grands mammifères favoris, en particulier lorsqu'ils jouent ensemble et qu'ils chargent un ennemi inexistant ! »

(Dominique Lestel, op. cit., préface à Milieu animal et milieu humain, de Jakob von Uexküll, Rivages, p. 15-16) 

mercredi 19 août 2020

mardi 11 août 2020

Critique de la faculté de juger téléologique

Ci-dessus : subjectivité d'espèce (détail)

1-But du sujet et plan de la Nature
«Comme nous humains sommes habitués à conduire notre existence péniblement de but en but, nous sommes de ce fait convaincus que les animaux vivent de la même manière. C'est une erreur fondamentale de croire qui a jusqu'à présent toujours mené la recherche sur de fausses voies.
Il est vrai que personne ne prêtera de buts à un oursin ou à un ver de terre. Mais déjà pour décrire la vie de la tique, nous avions dit qu'elle «guettait» sa proie. À travers cette expression, même si c'est involontaire, nous avons déjà laissé les petits tracas de la vie quotidienne des humains s'immiscer dans la vie de la tique qui est uniquement commandée par le plan de la nature. 
Notre première préoccupation doit en ce sens être d'éteindre le feu follet du but durant l'examen des milieux. cela ne peut se faire que si nous ordonnons la manifestation de la vie animale à la perspective du plan. Peut-être que, par la suite, certains actes de mammifères supérieurs s'avéreront des actes intentionnels qui sont eux-mêmes ordonnés au plan général de la nature [souligné par le Moine Bleu, en vacances]».

2-Plan de la nature et Instinct 
«La mise en parallèle entre but du sujet et plan de la nature nous épargne la question de l'instinct, par laquelle on ne peut rien entreprendre de correct. 
Pour devenir un chêne, le gland a-t-il besoin d'un instinct, ou encore un groupe de cellules mésodermiques en a-t-il besoin pour former un os ? Si l'on répond par la négative et que l'on pose à la place de l'instinct un plan de la nature comme facteur d'ordre, on reconnaîtra alors le règne de plans de nature aussi bien dans le tissage de la toile d'araignée que dans la nidification de l'oiseau car, dans les deux cas, il n'est pas question de but individuel.
L'«instinct» est seulement un produit de l'embarras et se trouve mobilisé quand on nie les plans supra-individuels de la nature. Et on les nie parce que l'on échoue à se faire une idée juste de ce qu'est un plan, car ce n'est ni une substance ni une force. Il n'est pourtant pas difficile d'acquérir une expérience du plan si l'on s'en tient à un exemple concret : pour planter un clou dans le mur, le plan le plus parfait ne suffit pas si l'on n'a pas de marteau, mais le marteau le plus parfait ne suffit pas non plus si l'on n'a pas de plan et que l'on s'en remet au hasard. On se tape alors sur les doigts».

(Jakob von Uexküll, Milieu animal et milieu humain)

mercredi 1 juillet 2020