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(Ouest-France, 25-02-21)Nous pouvons affirmer, sans grand risque de nous tromper, que l’enseignant en France est, évidemment après le policier et a fortiori le prêtre, l’être le plus universellement méprisé. Un tel mépris nous apparaît infiniment mérité.
Suite à la réaction énergique du Moine Bleu à propos de l'implication des enseignants dans l'encadrement des tests salivaires pratiqués en milieu scolaire, le ministère, sensibilisé à ses arguments, a décidé de modifier comme suit le décret d'application de sa précédente décision: pour inciter les élèves à participer à cette opération de santé publique et par souci de simplification, les enfants seront invités à cracher directement sur leurs enseignants. Afin de responsabiliser ces derniers dans la mise en oeuvre de cette opération, une pipette leur sera fournie pour collecter précautionneusement toutes les glaires sanitaires qui leur seront ainsi confiées.
RépondreSupprimerExcellent. D'autant que les bases d'ADN de la police nationale pourront ainsi se trouver enrichies, suite à un simple déplacement (en fin de journée) de l'enseignant glavioté, jusqu'au commissariat dépendant de sa circonscription scolaire. Productivité, lutte contre le séparatisme et continuité du service public dans son ensemble ne doivent plus être opposés.
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