jeudi 12 juillet 2018

Quizz de Léthé

Lecter, Lectrice, Hannibal, histoire de bientôt pouvoir faire leA malinGNE sur la plage auprès de tes condisciples de serviette, retrouve sans tarder l'intégralité de ce quouize, ainsi que l'article excellent qui l'accompagne ICI ! Tu nous diras que le truc date un peu. Et alors ? Karl Marx vient de fêter ses 200 ans. Serait-ce une raison pour lui préférer Rokhaya Diallo, Emmanuel Macron, Sylvie Tissot ou Yassine Bellatar ? D'ailleurs, pour ce qui est des idées neuves, la RACE, t'avoueras... 




5 commentaires:

  1. si j'ai bien compris une partie de la dialectique racialiste (?) :
    . les races n'existent pas.
    . les racistes existent.
    . pour les racistes les races existent.
    . les racistes racisent.
    . donc les racisés existent, donc les races existent.
    . les races n'existent pas mais elles existent.
    . ceux qui nient les races, nient les racisés, nient le racisme.
    . ceux qui nient les races sont racistes.
    . les antiracistes sont racistes.

    ensuite:
    . le non-blanc est racisé.
    . le racisé est dominé.
    . le blanc est non-racisé.
    . le blanc est dominant.
    . le dominé subit la domination du dominant.
    . le dominant jouit de sa domination sur le dominé.
    . le non-blanc (racisé, dominé) subit la domination du blanc (non-racisé, dominant).
    . le blanc jouit de sa domination sur le non-blanc.
    . dominés et dominants sont ennemis.
    . non-blancs et blancs sont ennemis.

    comme dans les chansons de renaud, le monde se scinde en 2 catégories: les bons et les mauvais, les gentils et la méchants, les dominés et les dominants.

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    1. " ceux qui nient les races, nient les racisés, nient le racisme."
      Ouais, c'est exactement ça.

      Reconnaître l'existence des races du fait de l'existence des racistes, et de leur délire... Ce serait la même aberration logique de reconnaître que 2 + 2 = 5 parce que tout le monde y croirait fermement sauf vous, que la chose constituerait (construirait) donc une vérité objective indiscutable. Or, quelqu'un de sensé reconnaîtrait justement dans cette prégnance sociale massive du délire raciste l'urgence absolue de faire fonctionner la pensée, et de la défendre contre ledit délire, produit social nécessaire irrationnel, et ultime, du capitalisme (comme Fromm et les francfortois l'avaient vu en leur temps, en Allemagne ou aux USA). Pas les Indigènes, et leurs collabos, qui, dans la lignée des Bourdieu, Foucault et autres crapules structurales opératoires, essentialisent plutôt, ou : "incorporent" l'habitus "racisé", au mépris d'une norme logique qui, pour eux, n'existe plus guère que comme instrument contingent d'oppression ("occidentale", of course).

      Des racistes, et donc des races. Il fallait y penser. Ou plutôt : ne plus penser, en l'occurrence, et en être fier. Contre semblable absurdité, Diderot pourtant prévenait déjà : tout Paris pourrait m'assurer de la réalité visible de tel miracle que je refuserais d'y souscrire. Une telle aberration, pour le répéter encore et encore, aura été préparée, depuis plus de 40 ans, par la post-modernité universitaire d'origine française, ennemie de la vérité, de la rationalité critique, et donc de la lutte des classes.

      Pas de chance pour vous, les gars (et les filles, et même les non-binaires). Car de notre point de vue, c'est le combat théorique du siècle, qu'on n'a pas le droit de perdre. On ne lâchera rien. Vous entendez, enflures racistes d'extrême-gauche ?

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    2. Après la suppression du mot "race" de la constitution, on pouvait malgré tout trouver quelques sceptiques jugeant cette initiative hypocrite dans la mesure où elle ne saurait empêcher la distinction de races opérée par le racisme lui-même;
      et qu'à défaut de mot pour l'exprimer -et donc le dénoncer- il faudrait désormais employer la périphrase "représentation sociale arbitraire, non biologique, selon des critères morphologiques, ethnico-sociaux, culturels ou politiques permettant de discriminer de façon systémique dans une société raciste".
      L'argument peut s'entendre mais on peut quand même se demander à partir de quand le serpent se suce la queue.

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    3. Le plus amusant, c'est quand tous ces gens parlent d'anticapitalisme, parce que tôt ou tard ils sont quand même obligés de convenir que, oui, quand même, c'est un peu un problème qu'on retrouve au bout de chaque fil qu'on tire. Leurs luttes le sont toutes intrinsèquement, à les écouter. Les racialistes parce que le capitalisme est un système occidental imposé au monde par la violence et qui a rayé de la carte maintes cultures originales, les féministes parce qu'il est un système exaltant l'agressivité virile en droite ligne de l'accaparement du travail des femmes par les hommes depuis le néolithique, les végans parce que la réification des animaux est la racine de la réification capitaliste. Bref, on n'a jamais eu autant d'anticapitalistes et le capitalisme ne s'est jamais mieux porté (nonobstant certains millénaristes shadokiens pour qui il est d'autant plus foutu qu'ils se plantent régulièrement — ils ont vu, eux, son bilan de santé nous assurent-ils).

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