dimanche 6 janvier 2019

Yesterday in Paris

4 commentaires:

  1. C'est kiffant quand nul ne peut plus se mentir au coeur de tous ces mensonges. Quand le peuple se fait plèbe, que la patrie est fort marrie, que ce n'est pas Napoléon que Hegel voit passer sous ses fenêtres.

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  2. Pourriez-vous préciser le sens de votre analogie, s'il vous plaît ?

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    1. Pas de chef. Le Weltgeist sans uniforme ni cohorte. Bientôt sans drapeau* ? “Pourvou qu'ça doure”

      * Réaliste, je me contente de celui aux trois étoiles jaunes à cinq pointes, chacune indicée d'une date respectivement, 1789, 1968, 2018.

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    2. Plèbe. Extraits choisis sur wikipedia en français.

      “La plèbe naît de la sécession de 494 av. J.-C., lorsqu’une partie du corps civique quitte la ville de Rome, alors que la convocation par les consuls était imminente pour faire face à une guerre étrangère, et refuse de revenir malgré les sommations des patriciens. Il est donc question d'un refus, celui de certains individus - qui composent cela dit la majorité de l'armée - de participer au devoir le plus élémentaire du citoyen romain, à savoir la défense de la Ville. Cette sécession est probablement liée à une crise économique, l’historien romain Tite-Live invoquant l’esclavage pour dettes de nombreux citoyens pauvres. C’est d’ailleurs une situation similaire qui a provoqué les réformes de Solon en Grèce. On peut aussi évoquer une déception politique. En effet, depuis l’établissement de la République, l’exemple de la démocratie athénienne (réforme de Clisthène) était connu, et avait suscité des espoirs déçus par la mise en place d'une république oligarchique, lésant les droits politiques d’une partie du peuple (au sens du populus romanus, c’est-à-dire de l’ensemble des citoyens).”

      “La plèbe est un mouvement d’opposition au patriciat et aux institutions oligarchiques de la cité qui le favorisent. Elle accueille tous ceux qui adhèrent à ses idéaux, et se rapproche ainsi d’un parti, ou d’un syndicat. Elle n’exclut personne : n’en font pas partie ceux qui ne veulent pas en faire partie : patriciens, clients.

      Ainsi, certains patriciens font partie de la plèbe, puisqu’on est de la plèbe par choix (...)”

      Suit une subdivision dont :
      Proletarii : “On distingue les orifices, ceux qui travaillent, et les agences, ceux qui n’ont rien. Ils sont les petits artisans, les journaliers, voire des employés non payés. Ils doivent cependant connaître un métier car les esclaves sont, le plus souvent, utilisés pour des tâches ne nécessitant pas de connaissances. La puissance publique veille à leur assurer du travail dans les grands chantiers urbains, quelquefois au détriment de la mécanisation. Lorsqu’ils n’ont pas de travail, ils échappent à l’indigence par le biais des distributions publiques et des largesses privées (fermentaciones et sportule). On estime leur nombre à 320 000 à la fin de la République. Les données archéologiques et témoignages sont très rares, on les connaît donc mal.”

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