NLAW : Acronyme de Next generation Light Antitank Weapon, désignant un type de missile antichar portable contemporain, de conception et réalisation suédoise.
≪J’avoue être épuisée de devoir encore et encore, pour la millième fois depuis 2014, faire le point sur l’extrême-droite et les "néonazis" en Ukraine. Des dizaines d’articles et d’interventions de multiples chercheurs. Et il faut recommencer. Le régime russe excelle dans la tâche de susciter notre indignation et notre doute. Son arme la plus puissante est de nous emmener sur son terrain, de nous imposer son agenda et ses grilles de lecture. La récente affaire «BHL à Mariupol» a ravivé la flamme. Back to basics. Le discours russe sur les «néonazis ukrainiens» se développe à partir de 2014. Il tombe sur le terreau fertile de nos stéréotypes sur les Ukrainiens qui seraient intrinséquement antisémites, qui auraient collaboré avec les nazis.
Même Boris Cyrulnik s’y colle hier sur France Inter, en parlant des Ukrainiens : «Pourtant, pendant la guerre, ils n’étaient pas très bien engagés, mais leurs enfants ne sont pas responsables des crimes de leurs parents». Entendre ça est désespérant (https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-jeudi-17-mars-2022)
Rappelons les faits. La très grande majorité des soldats ukrainiens ont combattu les nazis au sein de l’Armée rouge (plus de 4 millions). Environ 200 000 ont combattu aux côtés de l’Allemagne nazie. Ça fait maximum 5% de pro-nazis parmi les combattants. La collaboration arrive dans le contexte particulier des politiques répressives de Moscou sur les territoires ukrainiens. Il s’agit pour beaucoup d’Ukrainiens de choisir le moins pire des deux maux : l’URSS et l’Allemagne. Leurs motivations sont diverses (https://www.jstor.org/stable/26624533)
Je ne cherche pas à justifier. Je constate simplement que notre raisonnement suit la logique de la goutte de poison qui contamine tout le liquide où elle est versée. 5% des hommes en armes ukrainiens ont combattu aux côtés des nazis, donc l’Ukraine était toute entière collabo. Oui, lorsque l’Ukraine indépendante se constitue, il y a parmi ses symboles les personnages ambigus que sont les nationalistes du milieu du XXe. Côté pile, ils luttaient pour l’indépendance de l’Ukraine. Côté face, beaucoup ont collaboré. Le récit historique est porteur de cette mémoire complexe. On commémore à la fois la participation des Ukrainiens à la lutte contre le nazisme et le combat nationaliste contre l’URSS. Mais le débat intellectuel est ouvert en Ukraine, la société travaille sur son passé. À l’inverse, en Russie, la question de la collaboration avec les nazis est un sujet tabou. On réduit la collaboration à quelques personnages diabolisés (Vlasov), mais sans quantifier et surtout sans s’interroger sur les motivations et le lien avec les répressions staliniennes.
La logique de la goutte de poison revient dans le récit russe, puis dans le nôtre, dès 2014. Les médias russes poussent l’idée que la révolution du Maïdan est ultra-nationaliste, en donnant pour preuve des portraits du nationaliste Stepan Bandera présents sur la place. Or, le Maïdan est une mobilisation inclusive, autour d’un objectif commun : le départ du président en place et le rejet du projet de société qu’il incarne. Des citoyens idéologiquement très divers se retrouvent dans ce mot d’ordre. Oui, les nationalistes sont aussi là. La logique de la goutte de poison fait que puisqu’on a repéré l’extrême droite dans la foule, la manifestation entière est contaminée. Comme si l’on disait : puisque Marine Le Pen était dans les manifestations «Je suis Charlie», ces manifestations sont d’extrême droite [et que dire des Gilets Jaunes, en ce cas ? note du Moine Bleu]. Or, le Maïdan est divers, multilingue (et plutôt russophone d’ailleurs), valorisant cette pluralité. Les portraits de Bandera ne plaisent pas à tout le monde, mais on laisse faire, au nom de l’inclusion de tous et de la lutte commune. La logique de la goutte de poison atteint son paroxysme lorsqu’on parle des bataillons qui se sont formés à partir de 2014. Deux sont sur toutes les lèvres : Azov et Pravy Sektor. «Bataillon ultranationaliste», ça fait frémir. Le pouvoir russe utilise notre frémissement. Oui, le bataillon Azov et le bataillon Pravy Sektor (deux sur une trentaine) ont été formés par des groupes politiquement ultranationalistes. Mais même dans ceux-là, de nombreux combattants ne partageaient pas l’ancrage politique du bataillon. J’ai fait des entretiens en 2016-2017 avec plusieurs combattants de Pravy Sektor. Un bataillon très décentralisé, où chaque groupe vit un peu sa vie. Je n’ai pas détecté d’idéologie particulière ; les gens s’y engagent parce que ce bataillon est non affilié à l’Etat. Azov est plus idéologisé et porteur d’idées ultranationalistes, mais en 2014-2015, beaucoup de combattants se retrouvent dans Azov sans motivation idéologique. Chacun de ces bataillons compte quelques centaines de personnes. Voir mon rapport ici : https://t.co/R30AHj9Nel
Aidar (récemment revenu dans nos radars grâce à BHL) est un bataillon sans idéologie autre que l’engagement patriotique. Un bataillon ouvert qui a accueilli des combattants sans faire trop de tri ( voir https://connexion.liberation.fr/autorefresh?referer=https%3a%2f%2fwww.liberation.fr%2fchecknews)... Oui, Aidar a pu compter des membres porteurs d’idées nationalistes, conséquence logique d’un recrutement ouvert. Mais aucune idée extrémiste n’y était officiellement promue. Plusieurs Aidar ont été auteurs de crimes, mais pas de crimes motivés par la langue ou l’ethnie. Il est logique qu’un conflit armé attire entre autres des personnes idéologiquement radicales. Ce qu’il faut regarder, c’est le bilan. Amnesty, l’OSCE, l’OFPRA ont relevé (des deux côtés) des crimes de guerre. Mais pas d’exactions de masse ou de nettoyages ethniques.
La logique de la goutte de poison nous fait dire que l’armée ukrainienne entière aurait été contaminée par le néo-nazisme promu par quelques membres. Que doit-on dire alors de nos propres forces de l’ordre qui votent volontiers pour l’extrême droite ? (https://www.ouest-france.fr/politique/marine-le-pen/presidentielle-44-des-policiers-et-militaires-prets-a-voter-pour-marine).
Il n’est pas impossible d’ailleurs que je sois en train de donner une idée au Kremlin. Dans un prochain discours, Poutine pourra dire, chiffres à l’appui, que l’armée française est néo-nazie. Et par extension, que le pouvoir français est néo-nazi. Une seule goutte suffit.
Lorsque l’État a intégré les bataillons volontaires (sauf Pravy Sektor, marginalisé), cela a été fait dans une logique de reprise de contrôle. Plus facile de gérer les trublions dedans que dehors. Ça n’a pas très bien marché pour Azov qui a continué à se développer. Mais les forces politiques ultra-nationalistes sont en constante diminution en Ukraine depuis 2014. Il n’y a pas de parlementaires d’extrême droite dans le parlement ukrainien. C’est aussi parce que le nationalisme soft, nourri par l’agression russe, est devenu mainstream. Ce nationalisme civique contient un fort attachement à une identité ukrainienne, plutôt européenne, et l’idée que cette identité est en permanence menacée un ennemi extérieur, l’Etat russe. Je ne vois pas comment cette vision pourrait faiblir dans un proche avenir. Il y a une chose qu’on ne trouve pas dans le nationalisme soft ukrainien : c’est l’antisémitisme. Ni dans la population en général, ni dans le pouvoir, ni même dans les groupes d’extrême droite. L’ennemi, c’est aujourd’hui l’envahisseur russe (https://www.jpost.com/diaspora/article-692443). L’Ukraine qui a longtemps négligé l’histoire de l’Holocauste sur son territoire, a changé depuis 10-15 ans. Baby Yar, site de la Shoah par balles, est visité annuellement par chaque président ukrainien. L’Holocauste est enseignée. Les questions douloureuses sont posées. La Russie a bien plus de chemin à faire dans ce domaine (j’en parlais dans un billet de blog en 2012) , même si je pense que la population russe n’est pas aujourd’hui particulièrement antisémite (https://blogs.mediapart.fr/anna-colin-lebedev/blog/030412/regards-sur-la-russie-contemporaine-l-holocauste-une-colle). Mais une seule goutte de poison nous a suffi pour que le soupçon pèse sur l’Ukraine. Je ne le répéterai jamais assez : les blindés russes s’embourbent sur le terrain, mais le pouvoir russe sait très bien venir nous chercher, appuyer et désinformé là où ça nous fait mal.≫
(Des huîtres, de la Côte d'Azur, des soi-disant libertés de genre et d'autres problèmes actuels.
Discours du 16 mars 2022 de Vladimir Poutine, à retrouver en intégralité ici)
Décidément, avec M. Fabien Roussel, ces temps-ci, c'est bien à une forme de coming-out progressif (disons plutôt rampant) qu'on assiste : celui d'un militant de la liberté occidentalisée, oligarchique et décadente tombant le masque, et manifestement assoiffé, pêle-mêle : de sang, bien évidemment (rappelons que M. Roussel est le chef du Parti Communiste Français) mais également de ≪bon vin, de bonne viande, de bon fromage : c'est ça la gastronomie française≫ (9-01-22). Notons alors le glissement apocalyptique suivant, témoignant d'une cohérence catastrophique mais certaine : ≪Je n'ai aucun problème pour déclarer que Poutine est un dictateur≫ (27-03-22). Une vraie question subsistait : qu'en était-il d'un certain goût éventuel de M. Roussel pour les villas situées à Miami ou sur la Côte d'Azur, et surtout pour les huîtres ? Il semble que, pour ce qui est de ces dernières, la question soit réglée. Quant aux villas sur la Côte d'Azur, on sait depuis deux jours que M. Roussel souffla originairement à Mme Pécresse le projet démoniaque suivant, évoquant les conspirations satanico-pédophiles inspirées chaque jour, par milliers, par les officines secrètes de l'OTAN à travers l'univers : réquisitionner, à l'instant même, les propriétés françaises luxueuses des oligarques russes pour y loger des familles d'exilés ukrainiennes. À l'heure où MM. Macron et Mélenchon, certes bien plus raisonnables, condamnent, eux, au nom d'une stratégie bienvenue de ≪désescalade≫, l'emploi de termes tels que ≪boucher≫, ≪assassin≫ ou ≪dictateur≫ pour qualifier M. Poutine, on regrettera cette radicalisation expresse de M. Roussel, signe chez lui comme chez tant d'autres d'un néonazisme imprégnant de plus en plus dangereusement l'Occident efféminé. Et n'étant pas sans nous rappeler les heures les plus sombres de notre histoire conchylicole.
≪Les opposants à Bachar Al-Assad brandissent désormais le drapeau ukrainien aux côtés du leur, où les trois étoiles de l’indépendance syrienne défient les deux étoiles du parti Baas, au pouvoir à Damas depuis 1963. Ce fut notamment le cas, le 15 mars, lors des manifestations marquant l’anniversaire du soulèvement, initialement pacifique, lancé en 2011 contre la dictature syrienne. Un médecin d’Idlib a alors recommandé aux Ukrainiens de "fortifier vos hôpitaux avec des blocs de ciment, car l’ennemi Poutine ne fait pas de distinction entre les civils, les blessés et les combattants". Les messages dans les rassemblements de soutien à la révolution syrienne, sur place comme à l’étranger, insistent sur la solidarité active avec le peuple ukrainien, encouragé à "ne pas abandonner"ni sa terre, ni sa cause, car "de la Syrie à l’Ukraine, l’ennemi est le même"≫.
N. B. Toute préoccupation politique mise à part (ce qui n'est pas rien), on a toujours préféré cette version originale (≪Orages d'acier≫) du groupe à problèmes déjà ancien Plastic Gangsters à sa reprise par le groupe à problèmes contemporain Paris-Violence, dont le talentueux parolier royaliste Flav est récemment décédé. Pour les archivistes à problèmes ou les simples curieux (à problèmes aussi) désireux d'écouter cette dernière version, c'est là.
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En ce moment, on pense à l'Ukraine. On pense à la Russie. On pense à Ernst Jünger, et puis à bien d'autres trucs encore, susceptibles de poser problème au plan fasciste-transcendantal : c'est rien de le dire. Il faut avouer qu'en termes de problèmes théoriques, de manière générale, le manque radical se pose un peu là. Un copain trotskiste (personne n'est parfait : et tant d'autres, d'obédiences diverses, soutiennent ce genre de position) nous renvoyait encore récemment, comme dans un livre (y croyait-il seulement ?) les deux ≪impérialismes≫ (le russe et celui de l'OTAN) dos-à-dos, simplement, comme cela. N'étaient-ils pas, en l'espèce et après tout, également responsables, très également coupables et malfaisants ? Livrer des armes à l'Ukraine libérale pro-européenne ne revient-il pas, ajoutait ledit ami, à ≪rajouter la guerre à la guerre≫ ? Rien d'autre de spécifique ni d'original ne semblait donc ici à interroger, à comprendre. Qui comprend vraiment le sens, pour ne s'en tenir qu'à cela, des séductions fascistes actuelles ? Qui comprend que, faute de médiation, de discussion, d'oppositions rationnellement posées (la faute à la pandémie confinesque, bien entendu, mais pas que ! ce serait trop simple), la violence anti-bourgeoise immédiatiste, sans question, a tôt fait d'emporter l'esprit, dans les populations, d'une majorité radicalisée, en mode manifeste-conspirationniste. Le film Boum Boum, de Laurie Lassalle, vu ces jours-ci et consacré, tout ensemble, à l'amour libre et au mouvement des Gilets Jaunes, sans présenter les choses ainsi, possède néanmoins le mérite d'évoquer ces problèmes et ces ambiguïtés, quoiqu'il ne se les coltine guère, ou qu'il se les gère vite. Et qu'il souffre d'autres défauts typiquement gauchistes, encore, affirmant, relayant ou supposant abstraitement beaucoup de choses convenues (sur l'universalisme, ou sur la beauté des révoltes ≪impures≫, dont les Gilets Jaunes fourniraient le modèle). Mais il est vrai que ce film donne avant tout à découvrir des pensées fragiles, en train de se faire ou de se défaire, en crise. Et qu'il est, dans l'ensemble, bon, sain, romantique. Il finit, surtout, par une touche d'espoir et de mer, une espérance de retour de marée subversive qui reviendra forcément, gigantesque, dans la gueule de Macron second et de ses suiveurs. Il a, bien évidemment, raison. C'est juste que bon. Nous préférons poser les choses autrement, sous forme de problème maintenu et de pulsion de mort, nous qui aimons tant la mer pour cette raison précise, le charme du ressac et des problèmes qui durent : pour cette résistance même. Pour l'utopie, toujours meilleure que les réalisations qu'elle provoque. Pour la révolte et ses justesses, toujours supérieures à leur contenu positif (à la fois légitime et contingent). Bref : tout ce qui, hélas ! nourrit aussi la variété de fascisme pourrissant la pensée et la vie d'aujourd'hui, en tout et partout. Notre amertume vient de cela que, peut-être, la chanson emblématique de ces temps sinistres, à parodier méchamment l'Âge d'or de Léo Ferré, pourrait tourner ainsi, vers la fin : ≪Nous aurons Poutine devant tous nos problèmes !≫. Poutine est partout. Il nous voit en ce moment et se moque bien de nous. La seule chose dont il se ne se moque pas, ce sont les Ukrainiens qui veulent rester libres, qui sont attachés aux libertés formelles bourgeoises, comme disent les marxistes sans morale, et qui lui mettent des Javelins dans les chars. Il nous manque, décidément, de ce côté-là du monde, cette compréhension du fascisme de notre temps, de ce poutinisme anthropologique menaçant par principe, de l'Atlantique à l'Oural, le moindre de nos efforts pratiques.
≪Sur les balcons de cette imposante demeure située au 5 Belgrave square à Londres, une banderole bleue avec les mots : «Cette propriété a été libérée» et une autre rouge indiquant «Poutine va te faire foutre !» ont été accrochées, tandis qu’un drapeau ukrainien flottait à une fenêtre. Quatre manifestants, trois d’entre eux le visage partiellement masqué, se trouvaient sur un balcon et se sont présentés sous le nom des «London Makhnovists», un groupe anarchiste. La propriété est gérée par Graham Bonham Carter, un homme d’affaires britannique dont les comptes bancaires ont été gelés début mars par la justice britannique. Graham Bonham Carter gère le portefeuille immobilier de l'oligarque russe Oleg Deripaska, qui représente plusieurs millions de livres au Royaume-Uni et qui est la cible de sanctions≫
Saint(e) Javelin(e), qui êtes au ciel ukrainien, que votre règne arrive, vite ! dans la gueule du fascisme Poutinien. Que votre volonté soit faite, sur ses chars, ses hélicoptères Mil Mi 24, ou encore ses Sukhoi Su-25. Ne nous soumettez à nulle tentation raciste anti-russe mais gardez-nous du neutralisme occidental, de son ≪non-alignisme≫ et ≪anti-impérialisme≫ (américain, forcément américain). Ne négligez nulle offense envers tous les bouchers qui massacrent. Et délivrez-nous du Mal. Amène !
Sources multiples (recoupées par le site Avions légendaires.net (sic) :
Friday, 4th march 2022:
Un Sukhoi Su-25 Frogfoot, abattu en début de matinée par un tir provenant du sol à proximité de la ville de Tchernihiv dans le nord du pays. Pilote éjecté et capturé par les forces ukrainiennes.
Un Sukhoi Su-35 Flanker-E abattu en début de matinée par un tir de l’artillerie navale ukrainienne dans les eaux territoriales. Pilote au sort inconnu.
Un Sukhoi Su-25 Frogfoot, abattu en début d’après-midi par un tir provenant du sol à proximité de la ville de Volnovakha dans l’est du pays. Pilote éjecté au sort inconnu.
Un Mil Mi-8 / Mi-17 Hip, abattu en milieu d’après-midi par un tir provenant du sol à proximité de la ville de Volnovakha dans l’est du pays, près de la zone de crash du Su-25. Équipage et commandos à bord tués. On compterait entre 12 et 15 morts parmi les forces russes.
Saturday, 5th of march 2022 :
Un hélicoptère Mil Mi-24 Hind, abattu en début de matinée par un tir provenant du sol à proximité de Kiev. Équipage tué.
Un Kamov Ka-52 Hokum-B, abattu en milieu de matinée par un tir provenant du sol à proximité d’Odessa dans le sud-ouest du pays. Équipage au sort inconnu.
Un Sukhoi Su-34 Fullback, abattu en début d’après-midi par un tir provenant du sol à proximité de la ville de Tchernihiv dans le nord du pays. Équipage tué.
#Russie#Tchétchénie Kadyrov mobilisant ses hommes, avec l’hymne jihadiste « Nahnou Ahfad al-Mouthana Ayouha al-Tarikh Oudna », Nous sommes les descendants de Mouthana [un compagnon du prophète] Ô Histoire nous voilà de retour, version russophone-arabe, pour combattre en #Ukrainepic.twitter.com/tB9u5JWq0Q