«Das ist kein Mann !» (Siegfried, Acte III, scène 3)
«La rédemption de la femme vers la participation à la nature virile est l'œuvre de l'évolution germanico-chrétienne. Le Grec ignorait le processus d'une évolution de la femme vers une masculinité noble et logique ; toute chose lui apparaissait telle qu'elle se manifestait directement et immédiatement : la femme pour lui était la femme, l'homme était l'homme...»
(Richard Wagner, L'œuvre d'art de l'avenir)
Sauce Abdullah Ocalan :
RépondreSupprimer"La science de l’éthique et de l’esthétique est une partie intégrante de la jineolojî. En raison de ses lourdes responsabilités sur la vie, elle sera, à n’en pas douter, le moteur intellectuel et la force d’exécution derrière les évolutions et les opportunités à venir. Le lien de la femme avec la vie est plus exhaustif que celui de l’homme, ce qui a assuré le développement de son intelligence émotionnelle. Par conséquent, l’esthétique, c’est-à-dire le fait de rendre la vie plus belle, est pour la femme une question existentielle. Sur le plan éthique, la femme est plus responsable que l’homme. Ainsi, le comportement de la femme par rapport à la moralité et à la société politique sera plus réaliste et responsable que celui de l’homme. Elle est donc mieux à même d’analyser, de déterminer et de décider des aspects positifs et négatifs de l’éducation, de l’importance de la vie et de la paix, de l’horreur de la guerre et des mesures d’adéquation et de justice. Il serait donc légitime d’également inclure l’économie au sein de la jineolojî."
La maman, la p... (heu !) l'esthète. Conséquemment, les mômes, la paix !, l'équité. Et après la thune. Allez cheffes, au taf :
"elle n'a jamais été reconnue à la hauteur de son travail."
Intéressant, cette Jineologi de la morale.
SupprimerÀ moins que ce ne soit l'inverse.
Extrait d'une correspondance du Moustachu (d'après un François Molin, membre du Cercle Wagner) :
Supprimer« Wagner a pendant la moitié de sa vie cru à la révolution comme seul un français a jamais pu y croire… Il a cru trouver en Siegfried l’archétype du révolutionnaire… Sa naissance est déjà une déclaration de guerre à la morale, car il né de l’adultère et de l’inceste… Il suit sa première impulsion, il rejette toute tradition, tout respect, toute crainte… Sa grande entreprise vise à émanciper la femme, à sauver Brünnhilde… La nef de Wagner a longtemps joyeusement suivi ce cours. Sans aucun doute, c’est là que Wagner poursuivait sa plus haute quête. Que s’est-il alors passé ? Une catastrophe. Le navire a heurté un écueil. Wagner s’est échoué. Cet écueil, c’était la philosophe de Schopenhauer : Wagner s’était échoué sur l’écueil d’une conception du monde contraire à la sienne… Brünnhilde qui, selon l’intention première, devait prendre congé sur un hymne au libre-amour, en faisant miroiter à nos yeux une utopie socialiste, où "tout finit bien", Brünnhilde a maintenant autre chose à faire. Il lui faut tout d’abord étudier Schopenhauer. »
lettre à Reinhart von Seydlitzen 1878
C'est à la fois vrai et faux. Notre opinion est que tout est toujours mêlé chez Wagner, et que son fanatisme révolutionnaire s'accompagne presque toujours d'une dose conséquente de défaitisme, de pessimisme. La confusion du sentiment, c'est ce qui le définit avant tout, avec pour conséquence (ou plutôt : absence de conséquence) une tendance à l'aboulie, l'abstention, la non-pratique. La découverte de Schopenhauer sera, de ce point de vue, il est vrai, fondamentale pour lui. Mais son rapport à la féminité est déjà de cette eau : Femme et Homme sont, chez lui, de tout temps, des catégories fluctuantes, comme l'ensemble de son caractère, que Marx et Engels, au moment d'analyser le désastre de l'insurrection de Dresde, à laquelle Wagner prend part (1848-49), assignent transcendantalement à la petite-bourgeoisie. Là aussi, ce n'est pas faux socialement, mais cela reste insuffisant philosophiquement.
SupprimerAh Ok. Le Moustachu lirait une "rupture" entre un jeune W. et un vieux W. (ça me rappelle quelque chose...) là où la tension a toujours été contemporaine.
SupprimerJe me fie à votre jugement, n'ayant jamais lu une ligne de Wagner, sauf à travers lesdites moustaches. Et encore moins entendu, ma constitution auditive faisant en sorte que l'opéra me pète les tympans.
RépondreSupprimerA ne pas écouter l’un des chantres de jeunesse de Nietzsche, on gagne assurément beaucoup… Mais l’on peut perdre tout autant. Comme disait l’autre en effet, quand j’écoute du Wagner, j’ai envie d’envahir la Pologne…
Wagner était aussi un camarade et un ami très proche de Bakounine, de Röckel, de bien d'autres séditieux encore. Et il était, à ce titre, une référence "culturelle" incontournable des anarchistes fin-de-siècle. De l'eau et du sang ont passé sous les ponts, certes. Mais rien n'est jamais simple, surtout en ce qui concerne Wagner.
SupprimerVous ne croyez pas si bien dire le Moine. Sort en salle aujourd'hui un documentaire grec humblement intitulé : "Quand les tomates rencontrent Wagner", récit d'agriculteurs "biophilosophes", rien que cela... Quant à au fait discuté de savoir si Belmondo boxait au rythme de Lohengrin ou de L'or du Rhin, Maqueron devrait apporter ce jeudi toutes les précisions utiles.
RépondreSupprimerMerci pour l'info. On va tenter de voir la chose.
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