«Le féminisme, pour les femmes, prend la place de la psychanalyse pour les hommes. Dans cette dernière, l'homme trouve les raisons qui le rendent inattaquable (...). Dans le féminisme, la femme trouve la conscience féminine collective qui élabore les thèmes de sa libération. La catégorie de répression dans la psychanalyse équivaut au Maître-Esclave dans le marxisme [et l'hégélianisme] : les deux forment une utopie patriarcale où la femme est vue comme le dernier être humain réprimé et asservi pour soutenir l'effort grandiose du monde masculin qui brise les chaînes de la répression et de l'esclavage.»
(Carla Lonzi, Sputiamo su Hegel. La donna clitoridea e la donna vaginale e altri scritti, in Scritti di Rivolta Femminile, Milan,1978)
Bof ! du Foucauld seventies ravalé en lesbienne à la hâte. Quand on sait le si peu d'importance que le mec accorda aux luttes féministes. Même haine aussi contre le marxisme. Pas de quoi s'exciter le berlingot décidément, cette Lonzi.
RépondreSupprimerune anonyme grande gueule en temps (a)normal
Oui : "La volonté de savoir" (1976), en particulier, et sa violente charge contre "l'hypothèse répressive". Il suffit de demander à n'importe qui de moyennement constitué, fille ou garçon, et descendant ces jours-ci dans les rue de Macronie, si la répression ne serait pas (par hasard) un peu plus qu'une hypothèse.Il n'est pas que les luttes féministes qui provoquaient les sarcasmes du roi chauve : les luttes homosexuelles masculines également, comme, d'ailleurs, toute autre lutte (immigrés, taulards, chômeurs, etc) coupable de réclamer des "droits" (non mais ! vous imaginez l'horreur, quand même). Quant à la haine contre la psychanalyse, elle vient, en vérité, de plus loin encore (surtout en France, pays dont Mimiche épousait tant le positivisme "matérialiste" historique) mais qu'importe.
SupprimerTout ceci n'empêche pas, chère anonyme, que Foucault prend un thé.