jeudi 22 février 2018

Songe de Joseph


4 commentaires:

  1. Pauvre Joseph. Avant de mourir, Dieu avait un privilège superstructurel suprapatriarcal. Et certes, les choses ayant été ce qu'elle furent, aucune limitation n'existait alors de sorte qu'il ne s'en servît pas pour qu'il bourre, Dieu.

    Dans "Jeva de Nazareth", je crois que Livrozet appelait Moshé l'incarnation de la cause de ta peine. Mais il faut vérifier. Je n'ai plus le livre, cela dit une édition numérique existe, mais payante.

    RépondreSupprimer
  2. Soumis - lui - à cette fatale limitation, le tout-venant des hommes puisse-t-il seulement ne pas vouloir noyer son désespoir, au fond de quelque liqueur démoniaque.
    En sorte qu'il passe rond.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai connu un alcoolique qui avait tellement pris goût à ladite liqueur qu'il en vint à espérer, puis à susciter, ou du moins à croire le faire, des rencontres entre sa Marie et des Moshé putatifs. Ce Joseph s'était ainsi persuadé qu'il dominait la situation, certes en creux. La morale bachique mais destructrice veut que ce fut-elle qui le quitta, jalouse de son assuétude à ses yeux à lui, mais réellement attristée de le voir combler son inaptitude à cultiver une indifférence relative à son endroit qui l'eût sauvé.

      Je ne les croise plus, c'était un bar de pauvres où ils avaient maintenu leurs habitudes, qui a monté en gamme. Leurs engueulades intimes rétrospectives et remplies de connivences valaient aux piliers de franches rigolades, et une forme âpre d'éducation sentimentale pour les plus jeunes.

      Supprimer