samedi 19 novembre 2022

Tiens ! si je me faisais casser la gueule pour pas un rond ?

5 commentaires:

  1. N'empêche que les brillants publicitaires qui ont concocté cette affiche, sans doute plus grassement payés que les larbins qu'ils cherchent à aller faire busser, se sont efforcés d'être raccords avec les exigences sociétalement acceptables du ouoque : photo de jeune femme pas blanche (néanmoins pas grosse ni moche ni édentée) et inversion du "H/F" en "F/H".

    Reste à savoir pratiquer l'écriture inclusive sur le substantif "conducteur" : encore un effort, camarades !

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    1. C'est surtout ce sourire, désormais typique, qui ne laisse pas d'étonner. Du genre : une journée de taf au compteur, et c'est l'extase totale. Le sourire ou l'une de ces (anciennes) qualités humaines suprêmes que cette société de merde aura intégralement minutieusement pourrifiées, au point d'en faire le signe contemporain indubitable de la soumission heureuse, sans questions. Regardez les murs de nos villes. Tout ce qui y sourit, désormais, ment. Et la pub, elle, ne ment pas, en cela que son détournement de la joie et du plaisir, débordant son cadre jadis spécialisé, règne à présent sur la totalité du spectacle, manifestant partout son triomphe universel.

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  2. En somme, le faux-sourire affiché sur les murs de nos villes est un moment de la vraie réalité actuelle (= les "difficultés de recrutement gnagnagna..." auxquelles sont confrontés aujourd'hui les exploiteurs, ).
    Mais au fait, que font et où vont ces gens qui prennent la poudre d'escampette du salariat ??

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  3. Le vrai est un moment du faux. Et réciproquement.

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    1. Oui : réciproquement dans ce monde-là. Si l'on estime que le langage publicitaire, ses fausses joies, sourires et extases, figurent À MERVEILLE, adéquatement, le moment social dans lequel nous nous trouvons.

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