«Les catégories inférieures ont une propension naturelle à diriger leurs regards et leurs aspirations vers le haut, et cela particulièrement dans les domaines assujettis à la mode, parce que c'est là que l'imitation des apparences est la plus aisée. Ce processus est également à l'oeuvre ─ même s'il est moins visible que dans le cas des relations entre les dames et leurs bonnes ─ entre les différentes sous-divisions que comptent les catégories supérieures. On constate dans maintes situations que plus les groupes d'appartenance sont proches les uns des autres, plus les inférieurs sont fébriles dans leur course à l'imitation et les supérieurs dans leur fuite vers le nouveau. La pénétration grandissante de l'économie monétaire ne peut que rendre plus flagrant encore ce processus en même temps qu'elle l'accélère considérablement, puisque les objets de la mode, qui sont les apparences extérieures de la vie, sont très facilement accessibles à qui possède de l'argent. L'égalité avec la classe supérieure s'y établit donc plus aisément que dans tous les domaines où sont exigés des gages non vénaux de qualité individuelle».
(Georg Simmel, Philosophie de la mode)
Vrai, faux, spectacle, moment
RépondreSupprimer. Putain mais c'est dans quel ordre déjà ?
Cessez un peu d'être négatif, voire négativiste, à l'exemple des dialecticiens blancs mâles de plus de cent-cinquante ans qui vous ont formé !
SupprimerTHINK POSITIVE ! Le tout c'est de s'éclater, dans la life : en performant son genre ou sa race (même si la race, ça reste un peu plus chaud quand même, à performer : ça dépend d'où vous partez biologi... euh social-constructivement parlant). En tous cas, no soucy pour la classe sociale : ça c'est sûr, on s'en bat la race !
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