samedi 6 août 2016

La roue tourne ! Victoire à Manbij

  

Ci-dessus, des femmes mettent le feu à une Burka, après la libération de la ville de Manbij par les forces arabo-kurdes des FDS, appuyées par les bombardements américains. Cette bataille, féroce, durait depuis la fin juin. Elle constitue probablement un tournant de la guerre en cours. Divers volontaires étrangers (américains, suédois, anglais...) y auront trouvé la mort. Face à l'Etat Islamique, qui ne dispose ainsi, de fait, plus de base arrière vers la Turquie de M. Erdogan (et se trouve aujourd'hui dans l'impossibilité d'accueillir par cette même voie ses propres volontaires internationaux), était alignée une coalition hétéroclite regroupant marxistes-léninistes du PKK et du TKP, antifascistes occidentaux et orientaux, anarchistes, nationalistes de gauche, laïques arabes, etc. Il ne s'agit donc pas de célébrer ici une victoire de la Révolution prolétarienne. Il s'agit juste de se réjouir, d'être ému, au spectacle d'une des plus cuisantes défaites de nos ennemis mortels, des ennemis absolus de l'humanité. Ce n'est qu'un début. La roue tourne. Gloire aux martyrs de Manbij.

8 commentaires:

  1. Vous êtes bien exaltés, le moine - Et vous devriez vous méfier d'un retournement de situation malheureusement toujours possible, et même probable...

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    1. D'accord avec vous sur la fin. Mais : " Exaltés " ? Sans doute, puisque voilà des mois qu'on attendait ça. Quand ils vont mal, ces crapuleux, nous allons mieux, nous, et inversement. "Passion triste" qu'ils appellent ça, les autres cons de théoriciens. Pourquoi pas, après tout.

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    2. Que vous soyez simplement content, moine, je pourrais le comprendre. La "martyrologie" ou la "gloire", par contre (cf votre dernière ligne) ... autant de choses qui me dépassent. Et qui vous rendent aveugles, peut-être...

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    3. Sachez que nous ne nous interdisons a priori aucun usage lexical. Et qu'il arrive, de fait, aux mots dont nous nous servons de venir à l'occasion de très loin, pas uniquement au sens géographique : très loin - en l'occurrence - de notre situation de normalité quotidienne, attachée à un monde tellement bien rythmé, bien régulé et civilisé, mais croulant manifestement sous les poussées barbares qu'il suscite lui-même, chaque seconde, tout en prétendant les réprimer efficacement. Telle est la vérité finale suicidaire littéralement "apocalyptique" de ce monde. "Apocalypse" fera, ainsi, entre autres exemples, partie de notre vocabulaire. Et de même, quant aux "témoins" historiques, aux MARTYRS de ce processus global, peu nous chaut qu'ils ne soient alors les MARTYRS d'aucune "Cité de dieu" véritable, d'aucun arrière-monde déterminé (il ne saurait exister d'autre monde que le nôtre), ni qu'ils ne soient, donc, promis (comme les martyrs de DAESH) à aucune vie éternelle au sein de cet arrière-monde fictif, pour prix de leurs bons et loyaux services. La seule hétérogénéité idéologique (au sens normal, c'est-à-dire péjoratif) de cette masse combattante des FDS de Manbij (hétérogénéité rappelée par nous ici même), prouve néanmoins à nos yeux déjà assez, d'une certaine façon, sa supériorité humaine : plurielle, universelle, relativement aux psychopathes mono-théisto-normatifs du "Califat" al-baghdadiste. Cette hétérogénéité rappelle, au moins, que son avenir est ouvert. C'est en cela - dans ce programme d'espérance minimum - qu'elle combat pour nous (sans délire substitutiste excessif). Et c'est en cela qu'elle est dans notre coeur, en gloire. La gloire n'est pas un gros mot, vous savez. Il y a bien des héros dans ce monde, dont NOUS ne sommes pas, mais auxquels (auxquelles) nous tenons à témoigner notre admiration émue. C'est bien le moins que l'on puisse faire. Avant - le cas échéant - que ces héros d'un jour ne tournent mal (ce qui demeure toujours, hélas ! une sombre possibilité).

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  2. Douteux, quand même; ces images de femmes voilées cramant leurs voiles : d'ailleurs pas facilement (à croire que le bordel est inifugé). Comment ne pas souscrire à une vraie série de clichés de propagande... Ces femmes seraient de la ville en question ? mais qu'est-ce qui nous le prouve exactement ? On voit rapidement passer une silhouette masculine genre combattant dans le coin gauche de l'écran, avec un briquet !

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  3. À supposer même qu'elles soient bidonnées, ces images sont une (belle) chose, la réalité une autre. Or, toute propagande mise à part, il semble RÉELLEMENT que Manbij, ville stratégique, soit bel et bien tombée à cette minute précise.
    D'où notre joie spontanée et, pour l'heure encore (pessimistes que nous sommes), sans mélange.
    Pour le reste, Manbij était occupée depuis deux ans, ce qui permettrait d'expliquer la retenue et la prudence - encore bien compréhensibles - des incendiaires ici à l'ouvrage. Quant au fait qu'un gars voire même plusieurs aident là les dames à fourbir leur horrible blasphème, oserons-nous vous dire qu'on s'en bat sérieusement les c...., indécrottables apôtres de la MIXITÉ que nous sommes...

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  4. Petite précision : ce qu'on voit sur les images que vous montrez n'est pas une burkha (voile afghan) mais un niqab.

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    1. Il semblerait, oui, en effet.
      A moins que ce ne soit un burkini, encore humide (d'où la difficulté à le faire partir en fumée).

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