lundi 18 août 2025

Never trust a hippy !

 

21 commentaires:

  1. On raconte que Daladier, de retour de Münich et face à la foule qui l'acclamait n'aurait eu qu'un commentaire : "les cons !"

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    1. Le même Daladier qui prônait la "non-intervention" en Espagne, parce que les armes et la Guerre, toussa, c'est pas bien. Ça devait sans doute déjà être de la faute à l'Otan, à l'époque.

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    2. Never trust a radical (surtout s'il est de gauche) !

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  2. Du Munich 38, mais aussi du Sykes-Picot 16 : carte et corridor.

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    1. Zelensky fait ce qu'il peut. À savoir, renégocier à la marge (cartes et double-décimètre en main) les futures frontières du Donbass ukrainien, en faisant miroiter à l'imbécile predateur en face de lui quelque gain décisif en matière de têtes rares à y exploiter. Ce genre d'accord serait ensuite facilement dénonçable (après Trump, en supposant bien sûr que ce ne soit pas Vance qui lui succède). Bref, il essaie de gagner du temps et de jouer au con, comme Poutine, symétriquement, en flattant l'enfant MAGA qui dirige momentanément le monde. C'est ce qu'il faut faire : quoi d'autre ? Le temps est plutôt un allié. La crise russe menace, le "rebond" de croissance induit par la boucherie de masse et "l'économie de la mort" liée à "l'opération militaire spéciale de dénazification" semble désormais oublié. On peut donc espérer (dans ce cadre-là) une contre-offensive militaire surprise réussie (façon 2023) avec récupération maximale de territoires, surtout vers Kherson et Zaporija, voire plus loin vers la mer d'Azov) ; mais redouter aussi, pour Zelensky (plus vraisemblablement) un abandon, une démission par épuisement (quelque modes qu'ils puissent prendre) suivie hélas ! sans doute, d'une fin à la Jan Masaryk. Car on ne donne pas cher de la vie de ce clown courageux et honorable, que les bouchers tchétchènes du Spetnaz avaient pour mission de supprimer, dès les premières heures de l'offensive sur Kiev en 2022.

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    2. de "terres rares" (pardon) : l.6

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  3. "I dont need a taxi, I need ammunition" (Zelensky, Kiev, février 2022l.
    N'en déplaise à ces deux grosses salopes de Trump et Mélenchon (dans un registre plus amibien, pour ce dernier ectoplasme à caractère trotskiste-islamo-friendly), cet homme est un héros, quoi qu'on pense de lui par ailleurs. Il aura eu du cran. Simplement ça. Ce qui ne vaut absolument rien par les temps "antifascistes" qui courent.

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  4. Il a du cran : ce qui est juste en considération de son âme de Guerrier et de défenseur de son peuple. Souhaitons lui le meilleur de nous même.

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    1. "Ame de guerrier", vous dites ? Ce serait plutôt l'inverse : une forme de pragmatisme, de prudence, loin de tout millénarisme ethnique. Nous ne partageons pas grand-chose avec lui mais il force le respect, point barre. Et il est assurément du bon côté de la morale, sur ce coup-là.

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    2. Quant à "défenseur de SON peuple", idem : l'expression est gênante et pue le nationalisme. C'est en tant que victimes d'injustice que les Ukrainiens sont à défendre et honorer, de manière cosmopolite, autant que les Palestiniens, les Kurdes et les Russes résistant à Poutine.

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    3. Vous faites la guerre à votre oppresseur sans avoir à défendre votre peuple ? Et cela pue le nationalisme ? Qui fait cette guerre à leur place ? En pragmatique de quoi ? D'une guerre qu'il doit mener sous la menace du pire, sans avoir d'autre choix que les armes. Il est de son devoir de se battre et de faire taire l'ignominie de cette agression qui tue toute forme de liberté en son sein. Cela n'est-il pas clair ?

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    4. Les Ukrainiens défendent leur terre et leur liberté, notamment, certes, celle de ne voir exterminées (au profit d'un État fasciste et impérialiste) ni leur langue ni leur culture. Mais cette liberté repose sur le Droit bourgeois, que les bourgeois eux-mêmes méprisent tant que sa violation ne les concerne pas directement et qu'il risque de nuire aux affaires. La grandeur et la force de cette résistance ukrainienne reposent dans ce rappel héroïque et universaliste à la justice, auquel tout un chacun d'un peu sensé et honnête devrait souscrire. C'est en cela que cette grandeur est aussi très pragmatique, et pas fanatique, pas liée à la simple défense étroite d'une nation.

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  5. Pour une fois qu'un chef d'État ne s'est pas carapaté, à l'invitation de ses homologues qui prétendent aujourd'hui le défendre, espérons qu'il ne finisse pas martyr.

    « C'est qu'au-dessus de l'art, de la poésie, qu'on le veuille ou non, bat aussi un drapeau tour à tour rouge et noir » écrivait joliment Breton. Mais mai 37 avait déjà avéré l'antifascisme comme mésalliance. Peut-être parce que le drapeau bat au-dessus. Qu'est-ce qu'un drapeau sinon un signal de ralliement incontournable et nécessaire en situation militaire (et même parfois, à échelle plus humaine, émeutière) ? Breton a raison de préciser « qu'on le veuille ou non ».

    À distance du front (mais moins loin que de chez nous, à Berlin), le noir se déchire, encore, entre d'un côté :

    –  un groupe, et une tendance, appuyant résolument, essentiellement financièrement, la guerre patriotique sans attente pacifiste irénique (sur fond d'anti-suprémacisme blanc – assez drôle entre Russes et Ukrainiens mais bon) ;

    et de l'autre :

    – une orientation pacifiste, prônant l'insoumission et le refus de la conscription obligatoire et bottant les balles en touche s'agissant de la confrontation entre « l'Occident (...) “démocratique” » (avec guillemets évidemment) et « le régime russe (...) ou tout autre qui s'oppose[rait] à l'impérialisme américain », dont on sait pourtant comme il complète, quand il ne l'appuie pas, le despotisme oriental poutinien, (avec en passant une approche du racisme dont les minorités « arabes et musulmanes » seraient les particulièrement victimes, une autre déclinaison de la critique du suprémacisme blanc).

    Même pour les options à distance, la jeunesse des années 1960 était sans doute hantée par la question « Qu'est-ce que j'aurais fait en 40 ? », celle d'aujourd'hui l'est par la question « Qu'est-ce que je ferais en Ukraine ? ». Question qui rajeunit... Dans un contexte où l'Ukraine fait moins rêver que l'Espagne.

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    1. On vous laisse imaginer laquelle de ces deux modalités a notre préférence...
      Tiens, au fait, ça faisait longtemps qu'on avait pas parlé ", dénazification" :

      https://www.france24.com/fr/europe/20250722-the-base-ces-n%C3%A9onazis-am%C3%A9ricains-agents-du-chaos-de-la-guerre-en-ukraine

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    2. Et pis un dernier, pour la route. C'est vrai que l'anti-nazi Poutine le mérite bien :

      https://www.moderninsurgent.org/post/dshrg-rusich

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    3. Facile, évidemment pas la convulsive.

      Wow, des trans...Carpates ricains plus Blancs que blancs niant tout collusion avec l'État des nazis rouges vampire ! Quelle inventivité dystopique, la réalité historique... Seuls les Hergé y avaient pensé en commémorant la Saint-Vladimir sous le blason de l'aigle noir – devenu Phénix blanc, dans l'intention de faire rire.

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    4. La Base - de base - ça se dit : Al Quaida. Les extrêmes se touchent, au sens masturbatoire.

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    5. Merci pour le dernier pour la route. Rus auto-racialisés nordiques contre Rus de Kiev. Je comprends mieux l'anti-suprémacisme blanc du DNIP.
      Lebowski help us, please !

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    6. Erratum, lire « GNIP » pour « Good night imperial pride » pas « DNIP ».

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