« Je ne joue pas aux cartes. Je suis très sérieux, M. le président. Je suis le président d’un pays en guerre. » Peut-être un point de bascule, merci monsieur Zelensky. Dans une note du K, Karl se réjouissait des tables qui se mettent à danser en Chine « pour encourager les autres ». Nous, on peut tous revoir – ici – Liberty Valance criser parce que Z (mon Zorro) a dévoilé à la face du monde le mensonge de ce que l'autre présentait comme une partie de poker à la table des grands. Jolie recension canadienne, et même québecoise, je crois : là.
Il joue pas aux cartes, Zelensky, mais les trois premières thèses sur le poker sont fort à propos :
1. Le bluff est le centre de ce jeu. Il le domine, du seul fait qu’il est permis; mais s’il domine, c’est seulement pour son ombre de personnage absent. Sa réelle intervention doit être tenue pour négligeable.
2. Le secret de la maîtrise du poker, c’est de se conduire d’abord, et autant que possible, sur les forces réelles que l’on se trouve avoir. Il ne faut certainement rien suivre très loin avec des forces médiocres. Il faut savoir employer à fond le kaïros de la force au juste moment. Il est facile de ne perdre que peu, si l’on garde toujours dominante la pensée que l’unité n’est jamais le coup, mais la partie. Il est plus difficile de gagner beaucoup au juste moment ; et c’est le secret des bons joueurs. C’est là que s’établit leur différence permanente.
3. Le mauvais joueur voit partout le bluff, et en tient compte. Le bon joueur le considère comme négligeable et suit d’abord la connaissance qu’il a de ses moyens dans chaque instant.
4. Celui qui a compris cette existence en fait purement théorique du bluff, gagnera en se guidant sur ses cartes ; et les réactions connues des adversaires. Si l’autre veut bluffer, je n’ai rien à en savoir ; et lui croira souvent au contraire que je bluff, comme il voudra, selon ses propres rêves.
« Je ne joue pas aux cartes. Je suis très sérieux, M. le président. Je suis le président d’un pays en guerre. »
RépondreSupprimerPeut-être un point de bascule, merci monsieur Zelensky. Dans une note du K, Karl se réjouissait des tables qui se mettent à danser en Chine « pour encourager les autres ». Nous, on peut tous revoir – ici – Liberty Valance criser parce que Z (mon Zorro) a dévoilé à la face du monde le mensonge de ce que l'autre présentait comme une partie de poker à la table des grands. Jolie recension canadienne, et même québecoise, je crois : là.
Il joue pas aux cartes, Zelensky, mais les trois premières thèses sur le poker sont fort à propos :
Supprimer1. Le bluff est le centre de ce jeu. Il le domine, du seul fait qu’il est permis; mais s’il domine, c’est seulement pour son ombre de personnage absent. Sa réelle intervention doit être tenue pour négligeable.
2. Le secret de la maîtrise du poker, c’est de se conduire d’abord, et autant que possible, sur les forces réelles que l’on se trouve avoir. Il ne faut certainement rien suivre très loin avec des forces médiocres. Il faut savoir employer à fond le kaïros de la force au juste moment. Il est facile de ne perdre que peu, si l’on garde toujours dominante la pensée que l’unité n’est jamais le coup, mais la partie. Il est plus difficile de gagner beaucoup au juste moment ; et c’est le secret des bons joueurs. C’est là que s’établit leur différence permanente.
3. Le mauvais joueur voit partout le bluff, et en tient compte. Le bon joueur le considère comme négligeable et suit d’abord la connaissance qu’il a de ses moyens dans chaque instant.
4. Celui qui a compris cette existence en fait purement théorique du bluff, gagnera en se guidant sur ses cartes ; et les réactions connues des adversaires. Si l’autre veut bluffer, je n’ai rien à en savoir ; et lui croira souvent au contraire que je bluff, comme il voudra, selon ses propres rêves.