Au fond, il faudrait reprendre, en le reconsidérant, le fameux slogan spontanéiste : "Tout ce qui bouge n'est pas rouge". Les maos l'invoquaient notamment au moment de soutenir la lutte des petit-commerçants "écrasés par les grandes surfaces", etc (les Nicoud et consorts). Forme de ce syllogisme : il faut soutenir par principe tout ce qui bouge (et agir par principe : primat absolu donné à la pratique). C'est vrai que tout ce qui bouge, tout ce qui résiste n'est pas rouge. Il suffit juste d'en tirer, à l'occasion, des conclusions contraires aux maos de l'époque, en termes pratiques. Des combattants islamistes afghans anti-soviétiques aux romantiques et rebelles divers que l'Histoire peut charrier partout, comme elle charrie bientôt leurs propres victimes. Ce qui ne doit pas nous empêcher de jouir, de manière non-pratique, du STORM THE EMBASSY des Stray Cats, par exemple.
C'est un peu cruel.
RépondreSupprimerC'est comme ça.
SupprimerTiens, j'écoutais Guns For The Afghans Revels d'Angelic Upstarts (1980) justement... Musicalement, c'est mieux. Musicalement.
RépondreSupprimerAu fond, il faudrait reprendre, en le reconsidérant, le fameux slogan spontanéiste : "Tout ce qui bouge n'est pas rouge". Les maos l'invoquaient notamment au moment de soutenir la lutte des petit-commerçants "écrasés par les grandes surfaces", etc (les Nicoud et consorts). Forme de ce syllogisme : il faut soutenir par principe tout ce qui bouge (et agir par principe : primat absolu donné à la pratique).
SupprimerC'est vrai que tout ce qui bouge, tout ce qui résiste n'est pas rouge. Il suffit juste d'en tirer, à l'occasion, des conclusions contraires aux maos de l'époque, en termes pratiques. Des combattants islamistes afghans anti-soviétiques aux romantiques et rebelles divers que l'Histoire peut charrier partout, comme elle charrie bientôt leurs propres victimes.
Ce qui ne doit pas nous empêcher de jouir, de manière non-pratique, du STORM THE EMBASSY des Stray Cats, par exemple.