lundi 9 janvier 2012

Chacun sa chimère !




«Tu subiras éternellement l’influence de mon baiser. Tu seras belle à ma manière. Tu aimeras ce que j’aime et ce qui m’aime : l’eau, les nuages, le silence et la nuit ; la mer immense et verte ; l’eau informe et multiforme ; le lieu où tu ne seras pas ; l’amant que tu ne connaîtras pas ; les fleurs monstrueuses ; les parfums qui font délirer ; les chats qui se pâment sur les pianos et qui gémissent comme les femmes, d’une voix rauque et douce. »

Charles Baudelaire, Les bienfaits de la lune.



4 commentaires:

  1. Chacun chie sa mère, même Baudelaire (au premier chef, d'évidence)...

    RépondreSupprimer
  2. Sans parler, cher Georges, des pères sévères...

    RépondreSupprimer
  3. Mais le problème (petit caillou sur le chemin), cher Moine, est bien qu'il persévèrent sans avoir jamais rien réussi d'autre que détruire l'espoir qu'ils avaient entrepris, pour paraphraser Guillaume d'Orange ou le prince de Ligne.
    Et le colonel Aupick ne préfigurait que Ramon Mercader, au pi(c)s.

    RépondreSupprimer
  4. Mais assez causé de pics à glace : brisons là !
    L'essentiel restant de ne jamais faire irruption dans la chambre des pères, à moins comme le tenta en son siècle un auguste vaillant, d'y vouloir perpétrer un carnage sacré...
    Votre main, Georges.

    RépondreSupprimer