Le Moine Bleu s'attend à des rebondissements significatifs dans l'affaire du CRS renversé, lundi soir, par un ignoble chauffard dans les environs de Courcouronnes. Nos lectrices, lecteurs, et même Hannibal ! conviendront ici d'un faisceau de coïncidences troublantes, dégagées par nos soins à la faveur d'enquêtes approfondies - autant intersectionnelles que maintes fois recoupées :
1°) La malheureuse victime (en civil) semble avoir été littéralement cisaillée par un véhicule (voir ci-dessous notre point n°2) ayant effectué dans sa direction - selon les premiers témoignages horrifiés recueillis sur place - un violent coup de poisson.
2°) Le fonctionnaire - qui effectuait son jogging quotidien - sortait tout juste d'un bar, où il venait de faire publiquement état de sushis personnels, dont il s'était aussi, semble-t-il, récemment ouvert auprès de sa hiérarchie, ainsi que sur les réseaux sociaux. Il se sentait, en particulier, ces derniers temps, extrêmement sole. Quant au chauffard sans scrupules, il circulait, selon nos informations (crédibles), dans une petite citadine de couleur grise : une Fiat uno Turbot ie (modèle 1993).
3°) Aucune matraque télescopique n'a été, pour l'heure, retrouvée sur place par les services de police scientifique.
Chacun se fera, au vu de ce bref rappel des faits, forcément lacunaire, son opinion quant à quelque liaison possible entre cet assassinat barbare et des événements tragiques survenus ces derniers jours dans la région parisienne. La piste d'une vengeance ethnique, hélas ! typiquement sournoise et fourbe, ne fait, cependant plus guère de doute...