samedi 31 octobre 2015
vendredi 30 octobre 2015
Choisis ton con, camarade !
(Médine, I don't laïc)
(Skrewdriver, I don't like you)
Du coup, je reprendrais bien une tranche de
Fascisme généralisé
Joyeux bouchers
« Le président Traufe hausse les épaules.
- Bref, le boucher charcutier qui abat les cochons n'a pas de haine envers ces cochons. Car les cochons ne méritent pas même qu'on les haïsse. Et le boucher charcutier non plus n'a pas besoin de les haïr. N'est peut-être pas même capable encore de les haïr. Et ne désire aucunement non plus les haïr.
Pyrrhon ne s'exprima pas sur ce point.
- Les bouchers charcutiers ont par conséquent le droit d'être inhumains.
- Et alors ?
- Mes gens feraient-ils peut-être partie de ces bouchers charcutiers inhumains ?
À cela non plus Pyrrhon, naturellement, ne répondit rien.
- Non ! Pas vis-à-vis des humains.
- Chapeau bas devant votre humanité, Monsieur le Président !
- C'est pourquoi ils ont besoin de haïr. C'est pourquoi je leur accorde de haïr. C'est pourquoi je leur ordonne de haïr.
- Il ne manque plus alors, compléta Pyrrhon, que vous déclariez voir dans la haine une émotion humaniste et que vous me la refiliez comme telle !
- Pourquoi pas ? L'assassinat froid, sans émotion, ne contredirait-il pas à toutes nos représentations de valeur occidentales ? »
- Bref, le boucher charcutier qui abat les cochons n'a pas de haine envers ces cochons. Car les cochons ne méritent pas même qu'on les haïsse. Et le boucher charcutier non plus n'a pas besoin de les haïr. N'est peut-être pas même capable encore de les haïr. Et ne désire aucunement non plus les haïr.
Pyrrhon ne s'exprima pas sur ce point.
- Les bouchers charcutiers ont par conséquent le droit d'être inhumains.
- Et alors ?
- Mes gens feraient-ils peut-être partie de ces bouchers charcutiers inhumains ?
À cela non plus Pyrrhon, naturellement, ne répondit rien.
- Non ! Pas vis-à-vis des humains.
- Chapeau bas devant votre humanité, Monsieur le Président !
- C'est pourquoi ils ont besoin de haïr. C'est pourquoi je leur accorde de haïr. C'est pourquoi je leur ordonne de haïr.
- Il ne manque plus alors, compléta Pyrrhon, que vous déclariez voir dans la haine une émotion humaniste et que vous me la refiliez comme telle !
- Pourquoi pas ? L'assassinat froid, sans émotion, ne contredirait-il pas à toutes nos représentations de valeur occidentales ? »
(Günther Anders, La haine à l'état d'antiquité)
Du coup, je reprendrais bien une tranche de
c'est la vie,
Nihilistes
jeudi 29 octobre 2015
Ça devrait marcher
Du coup, je reprendrais bien une tranche de
Fascisme généralisé,
Gauchistes ridicules
lundi 26 octobre 2015
Morte amoureuse
« Elle parut sensible au martyre que j'éprouvais, et, comme pour m'encourager, elle me lança une oeillade pleine de divines promesses.
Ses yeux étaient un poème dont chaque regard formait un chant.
Elle me disait :
" Si tu veux être à moi, je te ferai plus heureux que Dieu lui-même dans son paradis; les anges te jalouseront. Déchire ce funèbre linceul où tu vas t'envelopper ; je suis la beauté, je suis la jeunesse, je suis la vie ; viens à moi, nous serons l'amour. Que pourrait t'offrir Jéhovah pour compensation ? Notre existence coulera comme un rêve et ne sera qu'un baiser éternel.
" Répands le vin de ce calice, et tu es libre. Je t'emmènerai vers les îles inconnues ; tu dormiras sur mon sein, dans un lit d'or massif et sous un pavillon d'argent ; car je t'aime et je veux te prendre à ton Dieu, devant qui tant de nobles coeurs répandent des flots d'amour qui n'arrivent pas jusqu'à lui. »
(Théophile Gautier, La morte amoureuse)
Ses yeux étaient un poème dont chaque regard formait un chant.
Elle me disait :
" Si tu veux être à moi, je te ferai plus heureux que Dieu lui-même dans son paradis; les anges te jalouseront. Déchire ce funèbre linceul où tu vas t'envelopper ; je suis la beauté, je suis la jeunesse, je suis la vie ; viens à moi, nous serons l'amour. Que pourrait t'offrir Jéhovah pour compensation ? Notre existence coulera comme un rêve et ne sera qu'un baiser éternel.
" Répands le vin de ce calice, et tu es libre. Je t'emmènerai vers les îles inconnues ; tu dormiras sur mon sein, dans un lit d'or massif et sous un pavillon d'argent ; car je t'aime et je veux te prendre à ton Dieu, devant qui tant de nobles coeurs répandent des flots d'amour qui n'arrivent pas jusqu'à lui. »
(Théophile Gautier, La morte amoureuse)
Du coup, je reprendrais bien une tranche de
Anti-Monde vaincra !,
Littérature du temps que ça existait
dimanche 25 octobre 2015
Le Moine Bleu a quatre ans
Bientôt la grande section...
Du coup, je reprendrais bien une tranche de
Bonne nouvelle
samedi 10 octobre 2015
Submergés par la haine
La haine est-elle mauvaise conseillère ? La haine amoindrit-elle la pensée ? La haine affaiblit-elle son sujet ? Serait-elle l'antichambre maladive de la mort, de la disparition inéluctable des deux séries vivantes, parallèles, de l'esprit et de la matière ?
Nous ne le pensons pas.
La prudence, cependant, constituant sans doute la vertu intermédiaire la plus indiscutable dans l'ordre double de la pratique et de la théorie, à compter d'aujourd'hui, et durant quelque temps, nous allons nous abstenir ici de toute expression.
Telle sera notre prudence.
Telle est déjà notre fatigue, et notre angoisse.
Nous allons, quelque temps, ici, conserver le silence.
Nous sommes submergés par la haine.
vendredi 9 octobre 2015
Pédagogie d'avant-garde
Bien.
Oubliez sur le champ vos préjugés stupides sur la gauche, la police républicaine, le citoyennisme d'avant-garde. Concentrez-vous plutôt, quelques minutes, sur le communiqué ci-dessous, émanant de la bibliothèque anarchiste La Discordia, installée à Paris :
A propos d’un dispositif de surveillance trouvé, documenté et détruit à Paris
Fin septembre nous avons
mis fin à des doutes sur la présence d’un dispositif de surveillance
visant la bibliothèque anarchiste La Discordia dans le Nord-Est de
Paris. Un dispositif qui se trouvait dans l’école Montessori « Plaisir
d’enfance » située juste en face de la bibliothèque au premier étage
dans un cagibi, donnant sur la fenêtre (le dispositif avait la forme
d’un « dossier en carton »). Le mardi 6 octobre, nous avons décidé de
rentrer dans l’école pour prendre contact avec la direction. Nous
finissons avec insistance par obtenir un rendez-vous avec la directrice
administrative et financière de l’école. Celle ci, dans un premier temps
nie, mais acculée, elle finit par reconnaître (à demi-mot) l’existence
du dispositif dans son école (et donc l’autorisation/collaboration de la
direction). Après de longues « négociations » avec elle et son
supérieur, et de lourds efforts de leur part de temporisation (pour
pouvoir « appeler son contact »), nous finissons, après la sortie des
classes, par obtenir l’accès au cagibi. Prenant nos responsabilités,
nous décidons rapidement de nous emparer du dispositif par la force.
Nous nous rendons alors compte que tout le monde est au courant de sa
présence dans l’école. Nous réussissons à sortir rapidement malgré
quelques « résistances ». Le kéké de l’école est sorti pour regarder où
nous allions afin de faciliter encore plus (et une fois encore),
le travail des flics. Nous apprenons par ailleurs que le dispositif
était en place depuis au moins la deuxième semaine de juillet 2015.
Considérations techniques
Le dispositif était sous la
forme d’un boîtier rectangulaire, bruyant (ventilateurs) d’environ
40x25x25 cm en plastique dur, branché sur secteur (sans batteries). Le
boîtier présente un trou d’environ 4 cm de diamètre pour la caméra,
trois câbles en sortaient au bout desquels se trouvaient deux antennes à
pointe (probablement des capteurs sonores) et un troisième capteur
petit et carré. À l’ouverture du boîtier, nous découvrons du matériel
technologique de pointe :
• Un routeur wifi avec deux cartes SIM (Bouygues), un GPS, trois entrées cellulaires, une entrée stéréo.
• Un processeur.
• Un dispositif téléphonique avec une carte SIM Orange (ce qui signifie que les données n’étaient pas stockées mais transmises en direct).
• Une camera avec deux niveaux de zoom, commandable à distance.
• Et d’autres types de matériels que nous ne sommes pas parvenus à identifier (mais que vous trouverez sur les photos téléchargeables ci-après).
• Un routeur wifi avec deux cartes SIM (Bouygues), un GPS, trois entrées cellulaires, une entrée stéréo.
• Un processeur.
• Un dispositif téléphonique avec une carte SIM Orange (ce qui signifie que les données n’étaient pas stockées mais transmises en direct).
• Une camera avec deux niveaux de zoom, commandable à distance.
• Et d’autres types de matériels que nous ne sommes pas parvenus à identifier (mais que vous trouverez sur les photos téléchargeables ci-après).
Nous mettons à disposition
une certaine quantité de photos en invitant les personnes capables, à
partager leurs connaissances techniques sur le sujet : 1 et 2.
Pour conclure
Ces dispositifs qui ont
d’abord pour but de surveiller, ont aussi comme objectif secondaire
celui de nous faire peur et de nous apprendre à nous limiter nous-mêmes.
Mais cela ne marche pas. Ce ne sont ni la peur ni la répression qui
déterminent nos pratiques, mais seulement nos idées. Quoi qu’il en soit,
il est logique de soupçonner que ce type d’« attention » (somme toute,
assez banale) touchera encore La Discordia comme tout autres lieux considérés comme subversifs par l’État.
Nous savons, par exemple,
que d’autres dispositifs de surveillance ont été découverts ces
dernières années dans différents endroits en France (Montreuil,
Cévennes, Lille, etc.). Mais nous ne le savons que par « copinage »
alors qu’il nous paraît très important de rendre ces informations
publiques afin qu’elles puissent profiter à tous, plutôt que de
s’enfermer dans des réflexes imbéciles et contre-productifs de panique.
Pour la DGSI et leurs
amis : si vous cherchez votre matériel, vous le retrouverez, en pièces
détachées, à quelques mètres de profondeur, dans le canal de l’Ourcq, au
niveau de la rue de Nantes. Bonne pêche ! (on a toujours rêvé de voir
des porcs flotter)
Des livres, pas des flics !
Quelques participant/es à La Discordia.
Nota Bene
(08/10/2015) : Nous nous dissocions entièrement de la reprise de ce
communiqué par des sites ou des groupes racistes/racialistes,
conspirationnistes et/ou d’extrême-droite en général (comme celui, en
l’occurrence, d’Alain Soral). Parfois, les ennemis de nos ennemis sont
aussi nos ennemis. Concernant les journalistes : nous n’avons
strictement rien à vous déclarer, car comme vous, nous avons choisi
notre camp dans la guerre sociale, et ce n’est pas le même.
mardi 6 octobre 2015
Entre la vie et la mort
« Il y a trois sortes d'intelligence :
l'intelligence humaine,
l'intelligence animale
et l'intelligence militaire. »
(Aldous Huxley)
Du coup, je reprendrais bien une tranche de
Citoyen-flic
Putain de camion !
« Le fondateur de la BRI (l'antigang de la police judiciaire parisienne) est décédé des suites d'un accident survenu vendredi à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne), où il a été écrasé par un camion près d'un passage piéton, a-t-on appris lundi de sources policières. François Le Mouël, 88 ans, traversait " à proximité d'un passage protégé quand un camion a redémarré au feu vert, sans faire attention, et lui a roulé sur les deux jambes ", a indiqué une source policière, confirmant une information du Parisien. Grièvement blessé, l'octogénaire avait été placé sous coma artificiel à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil, où il est décédé. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a salué lundi soir dans un communiqué "la mémoire d'un grand policier qui a marqué l'histoire du ministère de l'Intérieur". »
(L'express, 6 octobre 2015)
Du coup, je reprendrais bien une tranche de
Bonne nouvelle,
c'est la vie,
Citoyen-flic
dimanche 4 octobre 2015
Frappes inutiles de l'armée russe : les preuves accablantes !
Du coup, je reprendrais bien une tranche de
Achevons-les !,
Nos employeurs font faillite,
Pends ton propriétaire surtout s'il est de gauche,
Socialistes immondes
samedi 3 octobre 2015
Question de stratégie
« Sachez conserver un secret,
et l'essentiel est fait. »
(Pol Pot)
Du coup, je reprendrais bien une tranche de
Recréer du lien social
Choucas
« Les divergences d'opinion au sujet de l'amitié sont nombreuses. Les uns la définissent comme une sorte de ressemblance, et disent que ceux qui sont semblables sont amis, d'où les dictons : le semblable va à son semblable, le choucas va au choucas, et ainsi de suite. »
(Aristote, Éthique à Nicomaque, VIII, 2)
Du coup, je reprendrais bien une tranche de
Achevons-les !,
Penser comme une quenelle
jeudi 1 octobre 2015
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