Purple rain, chez Prince, ça excite, la couleur pourpre de Spielberg fait pleurer dans les chaumières, mais, celle de Marielle, simplement ricaner. Ce monde est vraiment mal fait.
Seria mériterait d'être bien plus célébré que les paltoquets habituels. Et Marielle, sublime mariolle, l'incarnation absolue de la virilité en violet. Sacré mitraillage en effet.
A dire vrai, cher Promeneur, quant à nous, nous prenons là Marielle très au sérieux. La force de Séria tient justement à cette empathie pour des personnages qui, dès lors qu'ils aiment, se sortent déjà - utopiquement - de leur déterminité : confusément, sans doute, avec les mots et les élans dont ils disposent (dont la société, plutôt, en sa misère standardisée, aura consenti de les équiper). Voyez le sourire de Marielle et celui de sa douce, voyez leurs envies, leur appétit. Tout cela est foncièrement sain et libre. Rien de plus éloigné d'une moquerie contemporaine "anti-beaufs" ne jugeant que ses pathétiques sujets hipsters. Ici, la tendresse et l'humanité nous semblent prévaloir. L'ironie, incontestable, serait de nature anthropologique, miroir tendu à nous-même, et à ce " ridicule " qui nous est propre, lorsque nous sommes libres et aimons sans frein, bref lorsque nous retournons aux décomplexions de l'enfance : ce ridicule que le sur-moi social de nos affranchis libéraux de gauche d'aujourd'hui (compétiteurs, notamment sexuels, de chaque instant) s'entend si bien à réprimer.
Vous êtes un bon, le Moine, vous m'éclairez sur un aspect que j'avais pressenti mais pas vu. Je regarderai les films de Seria avec plus d'attention et d'affection.
Ah ben, on s'emmerde pas sur la montagne.
RépondreSupprimerOn croyait juste qu'il y aurait eu plus d'enfants.
Mais bon, juste pour commencer, ça le fait.
" t'as bien fait d'le prendre en violet ! "... Sublime.
RépondreSupprimerPurple rain, chez Prince, ça excite, la couleur pourpre de Spielberg fait pleurer dans les chaumières, mais, celle de Marielle, simplement ricaner. Ce monde est vraiment mal fait.
SupprimerSeria mériterait d'être bien plus célébré que les paltoquets habituels.
RépondreSupprimerEt Marielle, sublime mariolle, l'incarnation absolue de la virilité en violet. Sacré mitraillage en effet.
A dire vrai, cher Promeneur, quant à nous, nous prenons là Marielle très au sérieux. La force de Séria tient justement à cette empathie pour des personnages qui, dès lors qu'ils aiment, se sortent déjà - utopiquement - de leur déterminité : confusément, sans doute, avec les mots et les élans dont ils disposent (dont la société, plutôt, en sa misère standardisée, aura consenti de les équiper). Voyez le sourire de Marielle et celui de sa douce, voyez leurs envies, leur appétit. Tout cela est foncièrement sain et libre. Rien de plus éloigné d'une moquerie contemporaine "anti-beaufs" ne jugeant que ses pathétiques sujets hipsters. Ici, la tendresse et l'humanité nous semblent prévaloir. L'ironie, incontestable, serait de nature anthropologique, miroir tendu à nous-même, et à ce " ridicule " qui nous est propre, lorsque nous sommes libres et aimons sans frein, bref lorsque nous retournons aux décomplexions de l'enfance : ce ridicule que le sur-moi social de nos affranchis libéraux de gauche d'aujourd'hui (compétiteurs, notamment sexuels, de chaque instant) s'entend si bien à réprimer.
RépondreSupprimerVous êtes un bon, le Moine, vous m'éclairez sur un aspect que j'avais pressenti mais pas vu. Je regarderai les films de Seria avec plus d'attention et d'affection.
RépondreSupprimerRespects & remerciements.