mercredi 28 novembre 2018

Fashion week


« La plus belle avenue du monde a souffert. Samedi dernier, 24 novembre, en marge de la manifestation des gilets jaunes, une trentaine de magasins et de restaurants ont été vandalisés. Les responsables du magasin Dior ont porté plainte après avoir subi des pillages, comme l'indique BFM TV. Située au 52, avenue des Champs-Élysées, l'enseigne a subi d'importants dégâts matériels. Selon les informations de BFM TV, des bijoux ont été volés et les responsables du magasin estiment que le préjudice subi atteindrait un million d'euros. »

(Capital, 27-11-2018)

dimanche 25 novembre 2018

Champions du monde

(La plus belle avenue du monde, hier)

mercredi 21 novembre 2018

Bololo

« J'en appelle à la responsabilité et au respect mutuel. »
(Christophe Castaner, 20-11-18)

mardi 20 novembre 2018

Vendredi soir (plutôt que Lundi-matin)

 


Pour revenir sur des enjeux qui faisaient partie des évidences révolutionnaires hier, et qui aujourd’hui sont au centre de multiples confusions souvent lourdes de conséquences, nous proposons une discussion autour de la religion et de ses diverses formes. Cette dernière a su, ces dernières décennies (parfois par négligence, parfois avec l’enthousiasme de certains), se frayer une place dans les aires contestataires. La virulence notable des réactions face aux critiques de la religion de la part d’anciens anticléricaux en diable témoigne de cette volonté de changer de paradigme sur la question religieuse. De manière générale, décortiquer la religion et la croyance comme un phénomène historique nous aidera à rebondir sur le présent et sur les formes que la religiosité y prend pour combattre l’athéisme, qu’il soit ou non révolutionnaire. Cette discussion sera l’occasion de poser la question de cette «nouvelle» place du religieux dans le monde (quitte, pour certains, à ériger «le croyant» comme nouveau sujet révolutionnaire) et de se demander pourquoi tant d’énergie est dépensée afin de pouvoir la fuir, alors qu’il faudrait plutôt y faire face. Ce sera également l’occasion de discuter de ce prétendu «retour du religieux» (comme s’il avait disparu un jour !) et, pour être à la hauteur de l’époque, de porter plutôt nos analyses sur les évolutions du religieux, passé dans le creuset de la modernité et adapté à la fois à ses exigences de rentabilité économique et de relativité de la vie, du vivant et de ce qu’il produit. Ainsi, ces nouvelles formes s’accordent toujours mieux avec le contrôle et la pacification de l’Etat, comme avec le bon déroulement de l’exploitation capitaliste.
Quelles formes la religion et ses schémas intellectuels ont-ils pris par le passé, et quelles formes prennent-ils aujourd’hui, dans les espaces à volonté subversive et ailleurs ? Pourquoi est-il si urgent aujourd’hui de ne pas penser, de fuir la réalité, sur des questions cruciales comme la religion, dont la critique a toujours accompagné les réflexions et pratiques révolutionnaire.
Pour cette discussion, on pourra s’appuyer facultativement sur différents textes, plus ou moins récents, notamment sur le dossier «Religion et Modernité, de nouvelles analyses pour de nouveaux enjeux ?» qui paraîtra prochainement dans un double-numéro de la revue anarchiste apériodique Des Ruines (n°3/4), et qui sera consultable sur place à la bibliothèque, avant et pendant la discussion.

vendredi 16 novembre 2018

Au ris cantonnées

Ma Bohêmeuh...

« Aussi n'est-ce pas toujours lorsqu'on a le plus de gaieté qu'on a l'esprit le plus satisfait ; au contraire, les grandes joies sont ordinairement mornes et sérieuses, et il n'y a que les médiocres et passagères qui soient accompagnées du ris. »

(Descartes, Lettre à Élisabeth, 6 octobre 1645)

jeudi 8 novembre 2018

Bouteldja chez Maduro (ou : misère ultime de la pensée décoloniaise)


Du coup, évidemment, les camarades de Lundi-matin sont un peu embêtés, vous comprenez : un très officiel Institut d'état Décolonial inauguré au Vénézuela, en présence de the absolute star of les éditions de la Fibrose and compagnie, ça la fout quand même un peu mal lorsqu'on prétend (encore un peu) dragouiller le libertaire de base. Houria, c'est quand même une alliée, qu'ils disent, du coup, ces jours-ci, chez Lundi-mat. Une alliée qu'exagère, en somme. C'est déjà ce qu'écrivaient les autres abrutiEs post-modernes de Vacarme voilà quelques années. Allez : rideau, les branques ! 

mercredi 7 novembre 2018

À l'utilité générale (Bentham reconnaissant)

De gauche à droite : IBK, AAA.

« La seule force qui les mette en présence et rapport est celle de leur égoïsme, de leur profit particulier, de leurs intérêts privés. Chacun ne pense qu'à lui, personne ne s'inquiète de l'autre, et c'est précisément pour cela qu'en vertu d'une harmonie préétablie des choses, ou sous les auspices d'une providence tout ingénieuse, travaillant chacun pour soi, chacun chez soi, ils travaillent du même coup à l'utilité générale, à l'intérêt commun. »

(Karl Marx, Le Capital, I, 2, 6)

mardi 6 novembre 2018

Et pourtant


« Que pour l'abîme, il appareille,
Ce temps de misère et de mort ! »