« Je me retourne, cette vérité a disparu et s’est changée en vérité opposée : l’ici n’est pas un arbre, mais plutôt une maison. (...) L’ici indiqué, que je tiens fermement, est un cet ici qui en fait n’est pas cet-ici, mais est un avant et un arrière, un haut et un bas, une droite et une gauche. Le haut est lui-même à son tour une même multiplicité d’être-autre avec un haut et un bas, etc. L’ici qui devait être indiqué disparaît dans d’autres ici. »
(Phénoménologie de l’Esprit)
Alors là vous y allez fort ! Cette fois le camarade Dyhego va définitivement jeter l'éponge et vous aurez ainsi perdu un de vos plus fidèles lecteurs. C'est malin de vouloir faire le malin !
RépondreSupprimerDonnez aussi votre nom, Anonyme, un nom, n'importe lequel.
SupprimerAu lieu de vous contenter de celui des autres.
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RépondreSupprimerRestez avec nous, Dyhego, ne nous laissez pas seuls avec le Moine, je plaisantais, seulement.
RépondreSupprimerAnne Onyme (juste pour contenter le Moine)
À propos de nous contenter, Anne Onyme, nous n'avons toujours pas reçu cette petite culotte, promise dans un commentaire voilà quelques jours.
RépondreSupprimerNe nous dites pas qu'il ne s'agissait point de vous....
Vous allez être déçu, le chien l'a déjà déchiquetée. Depuis je n'en porte plus, mais ça excite Wagner (c'est le nom de mon chien). Que dois-je faire, mon Moine, pour qu'il se calme un peu ?
RépondreSupprimerAnne
Pourquoi dites-vous : "déjà" déchiquetée ?
RépondreSupprimerÉtait-il entendu entre Wagner et vous que Wagner dût, certes, la déchiqueter, mais plus tard ? Ou que cette tâche nous fût spécialement réservée, ce qui ne nous console que fort médiocrement ?
Serait-il possible que vous vous expliquassiez, s'il vous plaît ?
Et ne prenez pas froid.
Bah, tout est affaire de genre : la culotte, le cul l'ôte.
SupprimerOh mais pardon, je m'égare, je ne sais plus distinguer le haut du bas !
Elle vous était destinée, bien sûr, beau Moine, mais ce con de Wagner a un tempérament trop sanguin, il ne se contrôle pas. Je lui ai fait lire notre échange épistolaire et à cause de vous il s'est maintenant mis en tête de lire Hegel dans le texte. Je crains le pire maintenant. Délivrez moi du mâle, bon dieu !
SupprimerAnne
Pas de panique. Avant toute chose, vous êtes-vous bien assurée qu'il s'agit d'un mâle ? Les apparences peuvent être trompeuses en ce domaine. Surveillez toutes les turgescences, même les plus minimes.Sachez, en sus, que ce coming-out hégélien peut avoir les meilleures conséquences, pour peu que vous aurez veillé à ne glisser entre les pattes de Wagner que la seule traduction d'Hyppolite, chez Aubier.
SupprimerJ'aimerais bien vous y voir, vous ! Foin d'Hyppolite, il a commencé sa lecture de Hegel dans le texte, vous dis-je. Cette nuit il n'a pas fermé l’œil et m'a réveillée au petit matin avec l'intention menaçante de donner une traduction pratique à ses lectures théoriques (c'est en ces termes qu'il s'exprime). Le con, il prétend avoir tout compris de la dialectique du maître et du chien (au passage, c'est bien un mâle, j'ai vérifié). Je le soupçonne d'être anarcho-communiste, mais il refuse d'avouer. Que me conseillez-vous beau Moine ?
SupprimerFaites preuve de compréhension. Ne vous reprochez rien. Privilégiez le dialogue. Vous n'avez pas fauté dans votre éducation. L'orientation hégélienne - y compris chez le chien - est désormais un syndrome reconnu par l'ensemble de la communauté scientifique. La diversité est une chance. Tachez d'établir dans un premier temps, avec Wagner, un état d'esprit de discussion démocratique le plus constructif possible. Dans un deuxième temps, bien entendu, si les choses ne s'améliorent pas, le problème de l'euthanasie est susceptible de se poser avec davantage de pertinence. Vous nous tenez au courant ?
SupprimerOui, je vous tiens au courant. A l'heure qu'il est il est en pleine lecture. Je l'observe du coin de l'oeil: il a l'air de peiner ! J'espère qu'il va s'endormir sur son livre, ce con, j'en profiterai pour lui administrer une petite fixette dont il ne se relèvera pas ! Votre petite leçon sur l'éducation, le dialogue et la compréhension, vous pouvez vous la fourrer où je pense, beau Moine. Vous avez trop lu Dolto qui n'était, elle, même pas capable d'euthanasier son décérébré de fils. Ressaisissez-vous mon Moine et je serai enfin toute à vous !
SupprimerChère madame onyme, nous recevons à l'instant même - délivrée par les services de la poste nationale - une petite culotte agréablement souillée à souhait, accompagnée d'un madrigal du plus bel effet. Nous en concluons donc (tout en respirant intensément la susdite) :
Supprimer1°) que vous nous avez abusé, en vous posant comme l'anonyme autrice du premier commentaire annonçant précisément l'expédition du sous-vêtement concerné,
2°) que Wagner - à l'instar de Carlos, dont vous insultez ignoblement la mémoire - fut décidément malchanceux d'avoir subi le joug d'une éducation déliquescente et menteresse (semblable à la vôtre, en l'espèce),
et
3°) conséquemment, que les chiens ne font peut-être (en ce qui vous concerne) pas des chattes,
Nous avons bien l'honneur,
formules de rigueur, etc
Oui, c'était une usurpatrice, vous l'avez bien démasquée, le Moine. Elle abusait tout le monde, et moi le premier. Mais rassurez-vous, je lui ai fait son compte. Hier soir, alors que je faisais semblant de lire, j'ai bien senti qu'elle me préparait un mauvais coup. Mais je l'ai bien eue ! Je lui ai lu à haute voix quelques pages de la phénoménologie et elle s'est endormie avant moi... Vous pouvez être serein, désormais, elle ne viendra plus vous jouer du mirliton !
SupprimerTous pouvoirs aux conseils ouvriers !
Wagner
Pas de quoi slipper, Georges : vous venez juste d'éprouver les effets désarçonnants de la serre-titube sensible.
RépondreSupprimerEssayez la taille au-dessus.
Je slippe ?
RépondreSupprimerKant, gourou, doute — comme on dit en Inde…
(mais bon, tout ceci nous éloigne du sujet — ou nous en rapproche, peut-être)
Il nous semblait que Lévi-Straus avait fait le tour de la question.
SupprimerBon, avec ce jean je reprendrais bien un Ginny — comme disait David Bowie.
SupprimerEt pis "les vits, c' trop surfait", comme disent les féministes à la mords-moil'n…
SupprimerIl est vrai qu'après vos beaux iambes, on arrive en tropes au logis…
SupprimerBref — qui l'eût cru ? — c'est pas du tout cuit (ce qui nous ramène une fois de plus au sujet originel de ce billet !)
SupprimerUne chose est sûre : avec c'truc, tu râles !
SupprimerCe Bowie, quelle pantalonnade ! Tout le monde sait - pour faire short - que c'est Jagger qu'a le son...
RépondreSupprimerJer Moine, du bermuda bour addendre (bardon, je zuis enrhumé)…
SupprimerSaviez-vous qu'à Gdansk, sur les chantiers navals, Walesa et Jaruzelski étaient en réalité comme cul et chemise ? Ils se répartissaient volontiers égalitairement, lors de leurs entrevues - d'ailleurs fréquentes - victuailles et vins fin :
RépondreSupprimer- A toi, ce velours d'Côtes, Lech !
L'ancien président polonais, lui, craquait littéralement devant la croupe rebondie et mordorée de l'amante de Lech, autrement dit : devant le bas d'Souad (noir).
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RépondreSupprimerPour en revenir à Jaruzelski, certes il peut aujourd'hui encore à bon droit passer pour le méchant de l'histoire. Cependant, Souad n'était pas insensible à ses charmes étranges - c'est le moins qu'on puisse dire. De sorte qu'on observait là, dans leurs transports et effusions, un sacré bad sur wet...
RépondreSupprimerWalesa, lui, attendait d'être complètement soûl pour retrouver, vis-à-vis de son aimée, toute la force sauvage de son désir originel. Et la chose est toujours vraie : Souad l'appâte dèf.
RépondreSupprimerAprès quoi, épuisé, il s'endormait lourdement, s'effondrait parfois de tout son long. Souad se retournait, affolée :
RépondreSupprimer- T'es à terre, gars, là ?
Cette passion incandescente dure encore, mais si l'on sait qu'à l'acmé du plaisir Souad émet de ravigotants gémissements, on ignore souvent que Walesa, lui, pousse carrément des brames interminables : c'est Lech qu'a le son long.
SupprimerSans compter que durant ces ébats bruyants, l'alcool coulait - on l' a dit - à flots : c'est souvent Jaruzelski lui-même - d'ailleurs appelé par son petit nom en cette occasion - qui se voyait chargé de ce rôle de portefaix d'un genre bien particulier, ravitaillant les amoureux en vodka absolument pure, vierge d'aucun mélange :
RépondreSupprimer- Apporte Jar' : tel qu' !
Souad ne dédaignait cependant pas, entre deux rasades de vodka, une petite tasse de thé aussi noir qu'elle. Mais l'alcool la rendait impérieuse et laconique :
Supprimer— Jar', théière !
Ce qui l'entraînait immanquablement sur la pente savonneuse et terrifiante de la kleptomanie :
RépondreSupprimerElle dérobe : affolant !
Il faut toutefois reconnaître que malgré ses ébats effrénés et quasi incessants il arrivait à la belle Souad de négliger plusieurs jours d'affilée son hygiène intime.
RépondreSupprimerLorsque tel était le cas (et c'est le cas de dire…), Lech ne pouvait s'empêcher de maugréer, tandis qu'il fouissait du museau entre les cuisses de son amante :
« Bon Dieu ! Qu'est-ce que ça pue l'ovaire !… »
La puanteur intime que vous évoquiez tantôt est absolument avérée.
RépondreSupprimerLech en faisait part à l'essentiel de ses relations, pointant l'infortunée (honteuse) du doigt :
- Elle pue et l'cache : mire !
Mais ce n'était rien encore à côté de la pestilence répandue depuis cet endroit précis par leur amie Josette, dont on soupçonnait (en plaisantant à peine) qu'elle produisît ainsi son propre roquefort :
RépondreSupprimer- Josette ? L'enfile des Causses...
Damnature ! (comme se serait exclamé le regretté Charlie Schlingo, qui en connaissait un rayon concernant Josette), celle-ci me fait pisser de rire.
RépondreSupprimerMais revenons aux choses (êtes) sérieuses — et surtout aux choses sûres.
Pour se prémunir contre l'éventuelle contamination de MST lorsqu'il s'ébattait avec son amante, ce gros ours de Lech, qui ne connaissait pas l'existence des condoms (bien que lui-même en fut assurément un) et ne prenait pas de gants avec ça, prenait la précaution d'enfiler sur son membre un moufle.
Car dix gants ne lui semblaient pas suffisants.
Lorsqu'il comprit que son amante était en somme pourvue de deux raies, l'une derrière et l'autre devant, Lech somma Souad de lui avouer le nombre de ses incartades adultérines :
RépondreSupprimer— Gilles, et… ?
Sans compter que moult gaz incommodants s'échappant d'une de ces deux raies, cela fouettait les sang de Lech, soudain porté au coït violemment archaïque, et à l'insulte extrême, à caractère bassement zoomorphe, envers sa partenaire :
RépondreSupprimer- Vesse tant, (j't') fourre, Hure !
Ne nous voilons pas la face : il arrivait aussi à Lech de tromper sa belle maîtresse officielle, parfois même avec des fillettes impubères — comme cette héroïne de bandes dessinées, sœur de Jo et compagne de Jocko.
RépondreSupprimerÀ preuve, cette confidence qu'il fit un jour au téléphone à son pote Jar' (en prenant un fort accent teuton par crainte de probables écoutes) :
— Bas blus tard gu'hier soir, che mis Zette…
… Ce à quoi l'ami Jar' ne put s'empêcher de répondre, admiratif (et usant du même stratagème vocal) :
RépondreSupprimer— Ah, jabot !
Jar', c'est l'ami, le fidèle, bref : le tiers : Lech le nomme - l'Jar' - tiers.
RépondreSupprimerEt quant à cette Zette dont vous parliez, notons qu'elle mesurait plus de deux mètres.
Preuve en est que Lech trique haut (de corps).