« La philosophie est à l'étude du monde réel ce que l'onanisme est à l'amour sexuel.»
(Marx, L'idéologie allemande)
« (...) mais la théorie se change, elle aussi, en force matérielle, dès qu'elle pénètre les masses. »
(Marx, Contribution à la critique de la Philosophie du droit de Hegel)
Rhô ! Ça selfie comme ça ! Couvrez ce blanc-seing que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées. (etc.)
RépondreSupprimerSur l'anti-utitarisme de Marx : https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2009-2-page-209.htm
Cher Schizosophe,
SupprimerFaut-il vraiment le préciser : il s'agissait là d'un éloge conjoint de Marx (évidemment "non utilitariste) et de la philosophie.
Attendu que :
1) Le premier, comme la seconde, attendent juste d'être complétés, et réalisés : non rejetés. Cette attente même est chez eux promesse immanente : Freud et son idée nouvelle de "vie sexuelle" (dont l'onanisme est évidemment, on le sait aujourd'hui, partie intégrante) attendent simplement de donner suite à cette possibilité marxienne tendue, et même turgescente.
2) Dit autrement : "L'âme, jamais, ne pense sans fantasmes" (Aristote, De Anima, III).
3) Conséquemment : très haute productivité (quoique non-utilitariste) du fantasme, de la "pure" idée. Connexion radicale de la pensée et du corps, de la forme et de la matière MAIS sans monisme ou réductionnisme aucun. Influence réciproque du corps et de la pensée : force motrice psycho-somatique, énergie mixte, pulsionnelle. La matière est mouvement : elle pousse, dans le monde social autant qu'atomique.
Rien à devoir préciser. Souvenirs de lectures sadiennes de Marx et réciproquement, ah la praxis.
SupprimerPrécisions prochaines, de ma facture, sur le dernier "billet" Sade. Mézilétar.
Soyez pas trop dur.
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