Un texte intéressant (qui ne devrait pas exister, hélas ! comme beaucoup de ce qui est intéressant ici-bas) chez les gens de NON FIDES : ici !
Beaucoup de choses nous séparent d'eux et d'elles, sans doute. Mais leur intelligence et leur sensibilité (ce qui est la même chose, juste médiatisée), forcent malgré tout l'intérêt, mois après mois, année après année. Étonnant, ces bouteilles à la mer qui finissent par se découvrir, comme cela, sur tel rivage inconnu, et puis se déboucher, offrir à lire leur contenu précis : des bouteilles, pourtant même, jamais envoyées. Correspondances, voilà tout. Affinités. Adéquation. Raison. Intuitions partagées d'une même époque pourrie. L'humanité nous aura offert, somme toute, de sacrés bons moments semblables, de colère, de vengeance, de haine. Passions tristes, qu'ils nous diront, ces imbéciles de post-spinozistes 2.0, en prenant l'air important de rigueur. Je t'en fous, des passions tristes. Il n'y a de vie, de vérité et d'humanité, que dans la colère juste, la colère rationnelle-sensible, la colère de classe.
Sans contredire Non-Fides sur le fond, je pensai que le slogan critiqué par Eric Hazan était à attribuer à ses amis appelistes, tout comme les autres slogans du samedi 9 avril, "tout le monde déteste le pouvoir", "tout le monde déteste le travail", ou encore le beau "Paris, debout, soulève-toi !" : leur style et leur contenu leur ressemble, rien dans leurs textes ne va dans le sens de l'article d'Hazan sur la police, ... article où, pour une fois, je me trouve plutôt d'accord avec lui, et ceci malgré ce qu'il y a de vrai dans la critique de Julius (la fin de la conscription, le passé léniniste qui ne passe pas, ...)
RépondreSupprimerdans un autre genre, sur hazan :
RépondreSupprimerhttp://www.librairie-tropiques.fr/2016/02/la-revolution-invisible-par-jean-pierre-garnier.html
prh