Oubliez los Chunguitos cinq petites minutes, voulez-vous. Assez de drogue, de délinquance, d'énergie négative en tout genre. Carlos Saura, que diable ! ça n'est pas que Vivre vite ! et sa fameuse scène de la valise (dame la maleta !) que vous vous serez peut-être échinés à reproduire, durant vos jeunes années, façon Travis Bickle devant la glace. Bref. Au début des années mil neuf cent cinquante, le jeune Saura, déjà photographe professionnel, travaille la prise de vue sur du matériel optique dont il s'apercevra, un peu plus tard, qu'il était porteur de certain défaut de réglage donnant un tour précieux, unique, à ses premiers clichés. Étouffant dans le Madrid franquiste de l'immédiat après-guerre civile, et sur le conseil de bonnes âmes, il décide de se mettre au vert et sillonne le reste du pays. Il en ramène une suite de reportages que le DIDAM de Bayonne célèbre ces jours-ci. Le reste, Carlos le raconte lui-même ci-dessous. Pour les chanceux qui traîneraient en Euskadi, c'est jusqu'à demain.
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« Le plus intéressant concernant ces photographies, c'est peut-être la valeur qu'elles ont prise avec le temps. Dans les années cinquante, nous étions peu nombreux à nous intéresser d'un point de vue photographique à un pays gouverné d'une main de fer par le général Franco avec la collaboration d'une église inquisitrice et d'une police violente qui décidait du caractère moral ou immoral des coutumes. L'Espagne était alors un pays avec des réminiscences médiévales qui connaissait la famine et traversait des temps obscurs. Les photographies de cette époque diffusées aujourd'hui - certaines présentant des défauts évidents en termes d'exposition et de contraste - sont le témoignage, mon témoignage, de cette Espagne des années cinquante, période durant laquelle je prétendis faire un livre sur le sujet. »
Et Carlos a mille fois raison, maestro monje.
RépondreSupprimerDommage que Saura, qui fut un des plus fin observateur de son temps, nous ait livré, par la suite, un film aussi con sur Goya. Mais on devait déjà être en 2003.
Et somme toute on pardonne à l'autaur de Los Golfos.
Ah, sinon on dit ChunguItos.
Comité de la traque de la coquille (tu t'es vu toi même ?)
Vous avez raison : " Chunguitos "; c'est corrigé. " L'autaur de Los Golfos " vaut bien ça, hi hi hi.
RépondreSupprimerOuarf ! Errata !
RépondreSupprimerdonc bayonnais parfois ?
RépondreSupprimerTrès chère Élise, nous ne parlerons qu'en présence de notre avocat.
RépondreSupprimerPour qui ne l'a pas vu, Vivre vite (vostf) se trouve là
Supprimerhttp://libertyland.co/films/streaming/6515-vivre-vite.html