lundi 8 juin 2020

Sur la fabrique du fascisme (qui vient)

Radicalités identitaires,
La démocratie face à la radicalisation islamiste, 
indigéniste et nationaliste
(sortie : Juin 2020)

Avec la collaboration de : Brigitte Baldelli, Mohamed Belqasmi, Yvan Gastaut, Walter Greco, Farhad Khosrokhavar, Nicolas Lebourg, Hervé Marchal, Éric Marlière, Nedjib Sidi Moussa, Régis Pierret, David Puaud, Dominique Sistach

Présentation de l'éditeur
Ces dernières années, des extrémistes identitaires percutent, notamment par la violence, les valeurs républicaines de la société française. Voyant l’avenir de l’humanité comme un «choc des civilisations» et une «guerre de races», ces mixophobes ethno-différencialistes partagent la théorie du «grand remplacement» en Occident : les identitaires nationalistes sont anti-cosmopolites et prônent la «remigration» alors que les identitaristes décoloniaux et islamistes revendiquent une hétérophobie communautaire et politico-religieuse. 
Les crispations identitaires ont ainsi fait couler beaucoup d’encre : les uns dénoncent le «défaut d’assimilation» des populations immigrées venues d’Afrique et de leurs descendants, tandis que les autres accusent la «panique identitaire» de ceux qui fantasment un ennemi imaginaire. Cet ouvrage ne se situe dans aucun de ces deux camps idéologiques voyant la société française non pas comme elle est dans les faits mais comme ils voudraient qu’elle soit ou comme ils redoutent qu’elle devienne. 
À partir de travaux en sciences sociales (sociologie, anthropologie, histoire, sciences politiques) interrogeant les processus de radicalisation des activistes islamistes, indigénistes et nationalistes ainsi que les actions de «contre-radicalisation» des institutions et des intervenants sociaux, cet ouvrage décrit la réalité des radicalités identitaires et de leurs enjeux pour la cohésion sociale au sein des sociétés démocratiques.

Manuel Boucher est professeur des universités en sociologie à l’Université de Perpignan Via Domitia.

9 commentaires:

  1. On ne peut s'empêcher de remarquer que ces chercheurs là n'ont trouvé sur le sujet qu'un éditeur qui sort quasiment les bouquins à compte d'auteur. C'est dire l'état de l'édition de gôche.

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    1. Libertalia a publié Nedjib Sidi Moussa. Après Pierre Tévanian, certes. Mais bon : on préfère que ce soit dans cet ordre-là...

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    2. Heu... Nedjib est contre. Mais évidemment je n'ai pas lu ce que ce Boucher a rassemblé sous L'Harmattan.

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    3. C'est surtout son article qui nous intéresse, comme vous l'imaginez. Le reste, on verra bien.

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    4. Mais qu'entendez-vous exactement par "il est contre" ? Pourriez préciser siouplé ?

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    5. Contre l'idéologie identitaire bien sûr.

      Le titre et tous ces yeux m'ont fait cauchemarder. Cette maquette m'a tout émotionné. J'avais halluciné sur la banderole qui m'a fait craindre une présentation apologétique et j'ai tout de même un peu peur des collectifs "sous dir." où il arrive qu'on tourne autour du pipeau plutôt que d'y couper le sifflet.

      Scuzez ! Déshabitué du Picon d'avant la sieste en allant acheter des radis. Non ça va : ce ne sont pas des "radid". Cliqué plus bit que mon nombre pour rien, 'tain d'ordinerfs. Montée de parano.

      J'irai voir chez ce Boucher, pour les autres textes aussi.

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    6. Ca fait penser qu'il est bientôt l'heure du mezcal, tiens...

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  2. pour la cohésion sociale au sein des sociétés démocratiques.SHAKE

    check!

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    1. "Can't judge a book just by its cover" (Lemmy Kilmister).

      C'est sûr que "Les Blancs, les Juifs et Nous", c'est plus sexy comme pitch.

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