Exposition des collages d'Adonis, poète syrien.
Jusqu'au 10 mai 2015 (tous les jours : 11h-19 h)
à la Galerie Azzedine Alaïa
18, rue de la Verrerie, 75004 Paris.
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« Avec la disparition du Palestinien Mahmoud Darwich, il est la dernière grande voix de la poésie arabe et, au-delà, l’un des grands poètes contemporains. Adonis vit en poésie depuis l’âge de 13 ans, lorsqu’il n’était encore qu’un gosse haillonneux mais déjà fort ambitieux. Une poésie qu’il considère comme «tragique par essence» et qu’il a toujours reliée à la philosophie. Il y parle de Dieu, de la guerre et de la paix, de sexe, d’ivresse, de folie. Né en 1930 dans un modeste village alaouite, il quitte très tôt la Syrie, jugeant que vivre dans ce pays «lui fermait l’horizon», pour s’installer à Beyrouth, puis en France, en 1985. A 17 ans, il prend le pseudonyme d’Adonis : «Ce nom m’a libéré de mon nom, Ali, et d’une appartenance sociale refermée sur la fermeture de la religion.» Depuis, il n’a cessé de braver les interdits. Pour avoir déclaré que «les Juifs sont une composante de l’histoire du Moyen-Orient», il est exclu de l’Union des écrivains arabes. La Syrie est devenue pour lui une plaie ouverte : «Du destin d’Alep, j’arrache mes pas. Voici mes chemins et voici la fin du pays. Je vais m’enfoncer dans ma blessure et dans ma langue comme si mon cœur était aplati sous le poids de ma maison.»
La suite de cette récente interview d'Adonis : ICI !
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