La splendide mezzo argentine
Bernarda Fink (voir ci-dessous), naguère délicieuse interprète avec Gerold
Huber d’un fameux disque de Lieder
schubertiens (dont vous pourrez écouter ici le très érotique La Jeune Nonne), sera à Paris, à la Cité de la Musique, pour y chanter (et
y faire certainement aussi bien d’autres choses qu’hélas ! nous ne
soupçonnerons jamais), ce vendredi 31
janvier. Elle chantera Schumann (Waldszenen
op. 82, Eichendorff-Liederkreis op.
39), Debussy (Trois mélodies d’après
Verlaine) et Mahler, la Cité de la Musique se préoccupant ces jours-ci,
après ceux de la Nuit et des Fleuves, des grands
mystères – romantiques – qu’exhale la Forêt :
« Dans la nature, dans les rêves de la solitude des forêts, de même que
dans le labyrinthe du cœur de l’homme, sommeille, depuis les origines, un chant
merveilleux et éternel » (Eichendorff). Jünger eût apprécié. Pour le meilleur
(son « recours aux forêts ») et, évidemment, le pire (sa figure du
« Grand Forestier »). Quant à Wagner et Siegfried…
Bref. Tout cela nous passionne
aussi, vous pensez bien. Et, en principe, nous y serons. C’est 25 euros.
Rappelons que le prochain Pouffe Daddy à Bercy-sur-Mort devrait coûter le
quadruple, au bas mot. Oui, nous y serons. Deux heure et cinq minutes de notre
temps de travail devraient, selon nos calculs, être nécessaires à l’aperception
finale de la sublime Bernarda Fink, que, finalement, nous apercevrons. Mais
voilà que retentit, et se rapproche, le reproche de certaine bande dite « féministe » trouvant pourtant son plaisir quotidien essentiel
à abolir parlementairement les putes et puis aussi les
« mademoiselles » dans le code civil, ainsi qu’à promouvoir les
femmes-flics, entrepreneuses et huissières de justice, parce qu’elles le
vaudraient bien (les femmes). « Bernarda Fink, sublime, dites-vous ? » dit la bande. « Vous
n’eussiez point dit « sublime » pour un homme, vous vous fussiez
plutôt concentré, avec déférence, sur ses simples compétences organiques de
chanteur... » Et la bande a raison. Nous profiterons donc de cette annonce
pour annoncer, du même coup, dans la foulée, le récital de l’affreusement dégueulasse Matthias Pintscher (voir ci-dessous),
chef de l’Ensemble Intercomporain,
amené à diriger la semaine suivante (soit
le 7 février), au même endroit, ce terrible Winterreise (« Voyage d’Hiver ») de Schubert que nous chérissons tant.
Non mais.
La barbe.
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