« L’oreille, organe de la peur, n’a pu se développer aussi amplement qu’elle l’a fait que dans la nuit ou la pénombre des forêts et des cavernes obscures, selon le mode de vie de l’âge de la peur, c’est-à-dire du plus long de tous les âges humains qu’il y ait jamais eu : à la lumière, l’oreille est moins nécessaire. D’où le caractère de la musique, art de la nuit et de la pénombre. »
(Friedrich Nietzsche, Nuit et musique, dans Aurore).
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RépondreSupprimerSans compter, cher Dyhego, que parfois en sortent des mots...
RépondreSupprimerEt le nez, mon cher Moine, le nez, de quelles frayeurs olfactives émoustillantes ne se fait-il pas le vecteur !? De grâce, n'oubliez pas ce noble appendice !
RépondreSupprimerAbbé Lecornu (dit le cocu)
Existe-t-il un oeil absolu, un nez absolu ? Comme il existe une oreille absolue ? Et qui reconnaîtraient d'une simple regard, ou d'un frémissement de narine, tout ce qui peut se voir et se renifler en ce bas monde ?
RépondreSupprimerCatherine
Chère Catherine, non.
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