dimanche 11 janvier 2015

Communautarisme

 

« Je n'hésitai pas à me risquer au milieu de cette tourbe de misérables, je les fréquentais, je fraternisais avec eux, et j'eus bientôt l'avantage d'être regardé par eux comme un des leurs.»

(Eugène-François Vidocq, Mémoires).

6 commentaires:

  1. Il paraît qu'on a vu près de Strasbourg-St. Denis des salves d'applaudissement au passage des cars de police : le pays est enfin mûr pour l'installation de l'état d'urgence.

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  2. Des citoyens qui embrassent goulûment leurs CRS, façon libération de Paris.
    Des enfants de CM2 qui justifient le massacre des insulteurs du prophète.
    Un cauchemar.

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  3. Non! Disant c'est un cauchemar, tu appelles l’espérance de son bout, le cauchemar sans dormir !? C'est la vérité sans finitude étant en éveil perpétuel...
    Les yeux fermés ou pas, cauchemar avec ou sans espoir, ceux qui admette "ce massacre" n'ont rien à perdre... rien qu'une "idéologie".

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  4. Le cauchemar est bien réel, et sans fin.
    Le sommeil de la raison engendre des monstres.

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  5. Comme toutes les "marches blanches", les seules "marches" qui déplacent encore les foules, on ne dépassera pas le stade de la stupeur.
    Not in my backyard ! : la guerre de chacun contre chacun, oui, mais de là à en assumer les conséquences...
    Je suis Charlie...comme on le cherche dans les livres pour gamins, difficile à trouver tant il ressemble à tous les autres… sonne, ce qui revient au même, comme un je suis ce que je suis. Plus petit dénominateur commun, on n'ira pas plus loin que ça...
    Ou, si, on additionne déjà les slogans et les identités. Ce qui donne une idée de l'état de la Nation, en ce jour qui devait sanctifier son unité.
    On aura daigner se mélanger UN PEU, pour une fois- un coup de défibrillateur sur la momie République- puis on se raccrochera vite à son petit milieu, sa petite tribu (au pluriel si l'on veut). On ne se croisera plus guère, en dehors du travail ou de pôle emploi pour les infortunés, qu'au supermarché… Et encore, désormais, même là, chacun le sien !
    Et on se bat déjà pour acheter le numéro historique...

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