samedi 8 février 2014

Week-end à Rome et Saint-Pauli avec Wilhelmine Cendrars-Apollinaire


« Parmi eux se trouvaient des moines de tous ordres, tous entièrement nus, si bien que les capucins ne se distinguaient des jésuites que par leurs barbes.
Il y avait aussi là des femmes, des nonnes et des dames, de diverses classes sociales, mais assez peu nombreuses, soit en moyenne une femme pour trois hommes : il y avait aussi quelques fort jolis garçons, de douze à quinze ans.
Il n’est pas de sorte de luxure qui n’ait été mise ici en pratique. Des hommes avec des femmes, des hommes entre eux, puis aussi des femmes entre elles, des hommes avec des garçons, et quelques-uns avec des animaux, un veau, quelques chiens et chiennes, et puis des singes, des babouins et ouistitis des deux sexes, des chats, enfin, enfoncés, tête première, dans des bottes et, dans cette posture, des personnes « pieuses » abusèrent d’eux. Le miaulement plaintif de ces pauvres bêtes me déchirait le cœur, à tel point que je dus me boucher les oreilles, incapables de continuer à regarder. Les moines, eux, s’en divertissaient beaucoup.
La dernière scène de cette orgie – et la dernière pour moi, car, saisie d’un effroi indicible, je dus prier sir Ethelred de m’emmener – fut une double violation de cadavre. On apporta sur des civières les corps, entièrement nus, des deux brigands étranglés. Le viol de ces corps par les moines fut pour eux un fin régal.
Je restai quinze jours encore à Rome. »

(Mémoires d’une chanteuse allemande)

 

                                    Précision du Moine bleu

Plus personne ne considère aujourd’hui que le passage qui précède – ainsi que l’ensemble du texte dont il est extrait – puisse être sérieusement attribué à la mythique cantatrice Wilhelmine Schröder-Devrient, première interprète de la Vénus de Tannhäuser, ayant donné à elle seule à Wagner (selon les propres termes de ce dernier), par son tempérament charismatique et l’excellence de son organe, l’envie de composer de la musique. Il ne fait guère de doute, certes, que la dame ait été une sacrée chaudasse, comme le sont aujourd’hui encore, à la grande rage des curés de tout poil, les femmes libres, viriles et pures contribuant à rendre habitable ce monde hypocrite et haïssable. Cette Schröder-Devrient à la multitude d’amants avérés (dans chaque port, pour ainsi dire) soutint aussi l’insurrection de Dresde, à laquelle Wagner prit part en 1849. Elle dut, comme lui, fuir la ville en catastrophe quand sa défaite fut avérée.
Mais la Wilhelmine fut cependant, avant tout, une grande amoureuse malheureuse, vedette enfermée dans sa solitude de prestige. Et à étudier de près sa biographie, la pure impossibilité saute aux yeux de lui attribuer quantité de faits et d’attitudes « scrupuleusement relatés » dans ces fameux Mémoires d’une chanteuse allemande, lesquels présentent les jouissances décontractées, curieuses et insatiables d’une gourmande sans doute rien autre qu’imaginaire. Un simple exemple : si Wilhelmine chanta bien, et plus d’une saison, à Paris ou Londres, elle ne fut en revanche jamais engagée à Francfort ni à Budapest, où sont pourtant situés certains des épisodes les plus redoutablement scabreux des Mémoires.
Comment alors établir l’identité de leur auteur véritable ?
C’est tout ce processus de recherche qui se trouve remarquablement expliqué dans les deux postfaces à l’édition 10-18 de 1994 (« Domaine étranger ») des Mémoires.
Pour faire bonne mesure, et contrepoint à ce mystère généralisé, le ou les auteurs desdites postfaces demeurent également anonymes.
On crut à un moment (relate la première postface) pouvoir assurer dans les cercles érotologiques fin-de-siècle germanophones que les Mémoires étaient le fait d’un Viennois, eu égard à de nombreux idiomatismes caractéristiques les imprégnant, ainsi qu’à une connaissance et une maîtrise indubitables, s’offrant là au lecteur, des complexités politiques propres à l’Autriche-Hongrie de ce temps (le subtil problème des « nationalités », entre autres). L’auteur inconnu – homme ou femme – arborait un double profil : « démocrate », comme on disait alors pour désigner la gôche, et libertin. L’ouvrage parut en deux temps (les années 1878 puis 1875) et deux volumes. Derrière la localisation officielle hautement fantaisiste de l’édition originale (« Chez Chesterfield, Boston »), on découvrit bientôt que se planquetouzait un fort actif diffuseur d’écrits licencieux basé à Altona, petite ville en périphérie de Hambourg, soumise jusqu’en 1866 à l’autorité administrative danoise. Cet homme, un certain August Prinz, avait deux marottes : outre des écrits purement érotiques (à la vérité, souvent des paillardises de médiocre qualité), il écoulait aussi nombre de pamphlets, brûlots et libelles subversifs hostiles au gouvernement de Prusse, témoignant assurément chez lui d’un tropisme républicain (« quarante-huitard ») indéfectible. Après l’annexion d’Altona par la Prusse, l’étau policier se resserre soudain autour de Prinz, dont le fonds de commerce est fréquemment saisi et dispersé. Le journal Altonaer Nachrichten, dans son édition du 30 mai 1867, décrit ainsi la confiscation de deux véhicules entiers bourrés de « livres obscènes » dont certains, revenant quelques schillings à fabriquer, se seraient ensuite vendus « jusqu’à six louis d’or ». On menace l’éditeur scandaleux de prison, de peines infamantes et gravissimes. Pourtant, expert à échapper aux poursuites les plus diligentes, celui-ci reste dans la place, et transmet même le flambeau à son fils, bientôt à son tour installé comme libraire prospère à Saint-Pauli (futur quartier affranchi de Hambourg).
Il y a fort à parier que les Mémoires d’une chanteuse allemande furent entièrement rédigés par ce drôle d’August Prinz, libidineux conséquent doublé d’un politique inépuisable. Il est également possible que le gugusse se soit vu assisté dans cette entreprise par deux complices d’importance : sa propre femme, d’abord, soutien fidèle de ses ordinaires activités illicites (et bas-bleu à ses heures), ainsi qu’un collaborateur nommé Karl Helossohn, polygraphe et spécialiste reconnu de Théâtre, pigiste aux revues spécialisées der Buchhandel et Allgemeines Theater-Lexicon, dont plusieurs notices avaient justement précédemment fait référence – documents « sérieux » à l’appui – aux vie et carrière de la Schröder-Devrient. Helossohn aurait donc pu, le moment venu, fournir à Prinz certain détail biographique authentique concernant cette dernière, et venant colorer favorablement tel tissu d’invention, parfois assez piquant, il faut bien le reconnaître. Mais à l’initiative de qui, au juste ?

                                                         Wilhelmine d'interrogations

Car la supercherie rebondit au moment de la traduction en Français de l’ouvrage.
On sait qu’Apollinaire s’en chargea entièrement, du moins selon ses propres dires. Ce qui est incontestable, c’est que le bougre découvrit originellement l’ouvrage par hasard, chez un bouquiniste de Strasbourg qui le lui conseilla en 1904, puis sembla s’en désintéresser complètement jusque vers 1909, lorsque plongé à la fois dans l’étude de l’œuvre du Marquis de Sade et de celle de l’érotologie allemande, Apollinaire en entreprit, donc – selon un  rythme et des modalités restant très mystérieux, comme nous l’allons voir – la « traduction » française. Précisons, pour finir là-dessus, que c’est très probablement chez des interprètes et défenseurs allemands de Sade, qu’Apollinaire, par ailleurs fanatique de théâtre et de musique, découvre l’existence sulfureuse de ces prétendus Mémoires de Wilhelmine Schröder-Devrient. Ces sadiens germains, Apollinaire les étudie pour les besoins de la cause : se renseigner toujours davantage sur le divin Marquis. Il s’amuse aussi beaucoup de livrer au public les bizarreries érotiques les plus piquantes, novatrices et cosmopolites du  moment : spécialement celles émises par l’ennemi boche héréditaire (auquel Apollinaire entretient un rapport ambigu génétique), un ennemi traditionnellement réputé en France désespérément austère mais soudain, donc, percé (par lui) à jour comme suprêmement – et opportunément – pervers (et donc intéressant). Il suffit, là-dessus, que les interprètes allemands en question mentionnent çà et là le caractère fortement sadien de ces Mémoires (Duehren dans son Marquis de Sade, qui date de 1899 et qu’Apollinaire dévore, en traduction, à la Nationale), et valident vaguement leur attribution populaire à la cantatrice (comme Eulenbourg, dans son Sadismus und Masochismus, qu’Apollinaire a sans doute lu vers 1907), pour que ces Mémoires acquis à Strasbourg commencent à le titiller irrépressiblement. 

L’édition officielle de « sa traduction », à laquelle Apollinaire donne toute publicité, intervient en 1913. Il semble cependant, ainsi que le rappelle notamment le spécialiste Helpey (L. Perceau), qu’une, voire deux éditions « pirates », en quelque sorte préparatoires ou « prototypiques », aient circulé sous le manteau sans nom d’auteur dès 1910 et 1911, déjà par les bons soins d’Apollinaire. Nulle trace de la première (quasi-légendaire) édition de 1910. Il existe, en revanche, un exemplaire de l’autre, datée de 1911, le texte prêté à Wilhelmine Schröder-Devrient s’y trouvant, comme dans l’édition officielle de 1913, précédé de trois textes : 1°) un « Avant-propos » (signé « Dr H. E »), 2°) une « Préface de l’Éditeur allemand » et enfin, 3°) une « Préface du Destinataire » (signée, elle, « H. von G., Dr méd. »). Pour Helpey, il ne fait aucun doute que la « Préface de l’éditeur allemand » est une pure invention mystificatrice d’Apollinaire. C’est la thèse qu’il défendra dans sa propre édition des Mémoires, en 1933, au nom du « charabia franco-allemand » caractérisant d’après lui ce texte, effectivement bizarre et suspect à force de lourdeur incontrôlée. Apollinaire, peu habile en allemand, s’y serait trahi à chaque mot, ou presque. Hélas pour lui, Helpey se trompe ici de la plus naïve des façons, puisque cette préface existait dans l’édition allemande d’Altona. L’ « Avant-propos », en revanche, pur chef-d’œuvre de drôlerie machiavélique contestant et assurant tour à tour, histoire de déboussoler le lecteur, l’authenticité absolue – « au vu de documents récents, inédits et incontestables » – des Mémoires de Wilhelmine Schröder-Devrient, peut être sans risque excessif imputé à Apollinaire. Quant à la « Préface du Destinataire », manquante dans l’édition originale allemande, Helpey commence par en relever à juste titre l’étrange et (vis-à-vis de l’ensemble du texte) relativement dissonant couplet « scatologique » terminal. Un « fumet » à vrai dire (c’est le terme employé par notre postfacier de 1994) autant qu’un couplet, à la lecture de ces lignes qui parlent et sentent d’elles-mêmes :

« [Cette chanteuse que vous avez applaudie maintes et maintes fois] me permit l’entière possession de ses charmes et j’eus ainsi le loisir de l’enculer, ce que je fis avec enthousiasme. Son derrière resplendissait bien plus qu’une lune et presque autant que le soleil. Et quand je me retirai des sombres lieux, je vis que l’admirable femme n’était point sans entrailles, car ses matières fécales graissaient mon respectable membre que je ne pus me résoudre à laver de suite. Auparavant, je l’essuyai soigneusement avec un mouchoir, que j’ai toujours conservé depuis. Et si les lecteurs ont remarqué la teinte de la couverture de cet ouvrage, assortie aux taches en question, ils auront admiré comme moi la délicatesse de la teinte rousse que distillait le superbe postérieur que je ne reverrai plus. Les feuilles de l’automne seules présentent un coloris aussi séduisant et aussi mélancolique. »

                                                     Apollinaire inquiet

C’est là que nous devons revenir sur notre « relativement dissonant » d’il y a quelques lignes. La version allemande des Mémoires n’atteint jamais l’inventivité pornographique du texte français, se bornant pour l’essentiel à des considérations et des peintures d’extases plus pâlottes, quoique assurément libidinales. Cet aspect, de manière générale moins immédiatement scandaleux de l’ouvrage allemand en aurait-il, du point de vue de son « traducteur », fortement amoindri l’intérêt ? On connaît justement l’intérêt particulier, érudit, témoigné par Apollinaire à ces extravagances et autres marges de l’art que constituent les pratiques scatologiques, zoophiles, nécrophiles, la coprophagie ou l’ondinisme et tant d’autres lubies aussi apéritives que le Marquis de Sade, son idole absolue, aura, si l’on nous passe l’expression, traitées par le menu. Les grandes différences qu’accuse le texte français final en regard de la version allemande inciteraient ainsi à soupçonner le recours massif par Apollinaire à tous éléments scabreux extérieurs de cette nature, purement inventés et rajoutés en vue de corser un texte autrement jugé par lui trop terne. Mais il y a autre chose dans ce « relativement dissonant ». Comment expliquer l’existence de deux versions antérieures à cette traduction (1910, 1911) ? Pourquoi n’avoir pas modifié d’entrée de jeu, une bonne fois pour toutes, le texte allemand de départ dans un sens plaisant à Apollinaire, au lieu de se charger encore absurdement, pour des broutilles, un emploi du temps littéraire déjà bourré à craquer ? C’est là qu’intervient le troisième larron de notre histoire : un très jeune (la vingtaine) aventurier et voyageur, à tendances (lui aussi) violemment pornographes et littéraires, nommé Blaise Cendrars.


Cendrars, beau dégueulasse

Cendrars apparaît publiquement à l’orée de la décennie 1910 comme le « secrétaire » d’Apollinaire. C’est ainsi que le considère un Salmon, par exemple. Sans qu’on sache précisément quand et comment aura débuté leur féconde « collaboration », on sait que Cendrars a ponctuellement assumé auprès d’Apollinaire – qu’il admirait autant qu’il le jalousait, et lui reprochait d’avoir étouffé sa propre gloire légitime – le rôle de nègre littéraire. Littéralement écrasé de travaux divers à mener à bien (on l’a dit), Apollinaire se cachait au reste fort peu de recourir à ce type d’assistance. Cendrars a lui-même spécifié par la suite le montant des tarifs exigés par lui auprès de son employeur pour prix de ses divers travaux  :  transcription, traduction (de l’allemand, entre autres), copie d’ouvrages précieux et rares dont Apollinaire avait besoin, et dont on retrouve aujourd’hui la trace multiple dans les archives de la Bibliothèque Nationale... 
Comme l’indique l’une des brillantes postfaces de notre édition de 1994 :

« Le rôle de nègre polyglotte de Blaise Cendrars, par amitié pour Apollinaire, son patron d’alors, autant que par nécessité alimentaire, étant dûment confirmé, il faut admettre sans réserve le dernier aspect de cette collaboration : Blaise Cendrars lui-même a fait paraître, en 1956, dans la réédition de Moravagine (Grasset, d’abord paru en 1926), le fragment final : « Pro Domo », dans lequel il insère des notes intitulées : « Comment j’ai écrit Moravagine », datées de Courcelles, 14 août 1917, retrouvées après la Seconde Guerre mondiale, publiées comme texte « inédit ». Il évoque ici « de vagues travaux de librairie », effectués en période de « purée noire », dont la traduction des Mémoires d’une chanteuse. En note, il précise que ces Mémoires furent attribués à « l’immortelle Leonore de Fidelio de Beethoven, une des plus célèbres nymphomanes de l’Europe galante (1804-1860). »

Reste alors à préciser les choses, à commencer par la date possible de la rédaction de ce premier jet de traduction par Cendrars. Présent à Paris en 1908-1909 avant de partir pour Londres, puis la Russie, Cendrars s’y serait attelé lune de ces années-là. Puis, Apollinaire, désireux de faire œuvre littéraire autant que de scandale, aurait vaguement hésité, voire aurait désavoué cette première traduction tordue dans le sens de Cendrars, tout en la laissant paraître une première fois (1910), avant de la (faire ?) remanier encore (1911), puis d’en livrer en fanfare une version définitive jugée satisfaisante (1913) : « on imagine l’embarras amusé d’Apollinaire [qui] s’inquiète de ces libertés prises avec le texte original ; mais il apprécie, lui aussi, ce qu’a de monotone, dans ce texte, la répétition de scènes similaires, d’inutiles développements sur l’emploi du godemichet ou l’inégal risque des éjaculations successives et, pour y remédier, souscrit, à son insu parfois, aux détails plus inédits, à tel épisode plus scabreux encore – à Vienne, par exemple, la vieille tante et son roquet –, puisque aussi bien son Don Juan ou ses Onze mille verges ont accumulé les traits les plus osés (…) Vers 1910, approchant la trentaine, Apollinaire, bientôt candidat au Goncourt, devait avoir cure de la qualité de son texte français, plus que Cendrars, âge d’une vingtaine d’années, encore loin de ses débuts littéraires et, peut-être, moins assuré que son aîné de son maniement de la langue française. C’est toute une étude de leur éducation parallèle, en tant qu’écrivains de langue française, qu’il faudrait tenter, et à quoi servirait parfaitement, si on la découvrait, l’hypothétique édition de 1910. » (Ibid.)

Tout cela n’est donc qu’hypothèse.
Ce qui ne fait aucun doute, c’est la nature composite et même parfois comiquement hétérogène du texte français où les divergences de tournures révèlent la diversité d’obsessions, notamment sexuelles. Cela, quelque part des choses qu’on fasse, et même si « pour qui est familier de l’écriture, souvent subtile, d’Apollinaire et, par contre, du robuste appétit de Cendrars, qu’aucune crudité n’effarouche, la conclusion est tentante : c’est Cendrars, premier traducteur des Memoiren, chargé par son patron d’établir en quelque sorte la maquette d’un texte français, qui, emporté par son tempérament ou quelque désir de supercherie, s’ingénie à pimenter davantage un texte qui, pourtant, au total, n’en avait guère besoin » (Ibid.) 
En vérité, d’ailleurs, et toute tendance onaniste mise à part, il s’agirait en réalité d’un texte à six mains plutôt qu’à quatre (ou deux et demi), si l’on tient compte du témoignage annexe du critique d’art Szittya, alors un proche de Cendrars, vivant avec lui et qui y serait également allé, sur ce coup-là, de sa petite participation.
Autant de raison pour laquelle on ne saurait trop conseiller, en cette affaire d’expertise, les dernières prudence  et humilité. Il serait « souvent malaisé de distinguer, mot pour mot, la part de l’un et de l’autre compère » quand bien même « leur commun effort, parfaitement explicable en fonction de leur œuvre et de leurs tempéraments » (Ibid.) rendrait compte « de l’aspect parfois surprenant, souvent divertissant de leur collaboration. »

Poil au con.  



5 commentaires:

  1. Alors là mon cher Blaise-Guillaume, vous m'en bouchez un coin: tant d'érudition à partir d'une simple description d'orgie zoophile, il n'y a que vous pour une pareille prouesse ! Encore bravo !
    PS:juste une ombre au tableau: la prochaine fois pour la photo, changez de chemise, celle-ci est du plus mauvais goût, et surtout allez aux toilettes avant, vous aurez ainsi le sourire un peu moins constipé !

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  2. Sachez que c'est grâce à cette chemise que nous sommes devenus ce que nous sommes, à savoir directeur de projet dans un centre d'ingénierie culturelle leader sur le marché de la médiation inter-administrative à l'international.
    Par conséquent, cette chemise revêt pour nous une forte importance symbolique, à dominante sentimentale.
    Réussir, après tout, c'est vivre.
    Voilà pourquoi nous ne changerons de chemise - et de slibard - que lorsque vous-même aurez changé de pseudonyme, Anonyme.

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  3. Ah ! Si ce n'est que cela, appelez-moi alors Pierre-François, et changez vite de slibard car en vous voyant sourire comme cela, je me doutais bien que ce dernier ne pouvait pas être tout à fait net.

    Pierre-François

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  4. CF un peu plus haut :
    "Les feuilles de l’automne seules présentent un coloris aussi séduisant et aussi mélancolique."

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  5. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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