jeudi 20 février 2014

Jacques Rollet


             

[L’une des victimes de Jacques Rollet] « avait les cuisses, la nature, tout le gros du corps, et la moitié de la face mangée, et la chair qui était à l’endroit paraissait évidemment être hachée et découpée avec des dents ou des ongles de bête, et ledit Rollet avait la face et le dedans des mains toutes sanglantes » (Pierre de Lancre, L’incrédulité et mescréance du sortilège, 1622). 
Condamné à mort en Touraine, soupçonné de moult massacres d’adolescents, le vagabond et marginal Rollet – prétendu loup-garou – fut reconnu fou en 1598 par le Parlement de Paris, après qu’il eut précisé, en fait d’aveux circonstanciés, « qu’il avait mangé des charrettes ferrées, des moulins à vent, des avocats, procureurs et sergents, disant que cette dernière viande était tellement dure et assaisonnée qu’il n’avait pu la digérer. » (ibid.

3 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  2. Comme quoi on peut toujours avoir confiance dans la justice de son pays.
    Quant à la chanson qui va avec, ça ressemble aux Meteors mais j'ai comme un doute, là.
    Bien à vous

    RépondreSupprimer
  3. Yes indeed, dear Jules : "Wolfjob".

    Jacques Rollet, sans préjugés :
    Les sergots seront mangés.
    On crut qu'c'était qu'un taré
    Mais l'était just' déterminé,...
    etc

    RépondreSupprimer