Nous mangeâmes et bûmes passablement, si bien que même la froide Nina se sentit bientôt en chaleur. À Anna, je passai, sous la table, quelques bouchées. Elle ne mangeait les biscuits et autres sucreries qu’après avoir trempé les plus durs – et même de petites saucisses – dans ma grotte de volupté ; cela, disait-elle, donnait à tous ces mets un arôme tout particulier.
Après le souper, j’allai chercher mon double-godemichet, pour goûter avec Rosa les délices de l’hermaphrodisme. Elle venait de se mettre au lit et cherchait le pot de chambre : le champagne bu cherchait une issue.
- Ah ! non, ce n’est pas convenu ainsi, m’écriai-je. Vilaine, veux-tu me priver du meilleur ? Je t’avertis : n’en garde pas une goutte pour toi, sinon je me fâche ! Vite, un pied sur la chaise !
Je me mis à genoux, ma bouche à sa conque, attendant le champagne bien «filtré». Il y jaillit bientôt, et je l’absorbai à flots, tout en lui tenant le derrière comprimé entre mes mains. Le champagne n’avait rien perdu de son goût : il s’était plutôt amélioré. Anna s’était allongée sur le tapis, la tête entre mes jambes, la bouche à mon coquillage ; j’avais moi-même beaucoup bu et ne pus me retenir davantage, si bien qu’elle reçut double portion.
Mais ce n’était là que préliminaires agréables et voluptueux déjà, comme serait l’acte principal. Je brûlais de son attente. Tous mes sens se concentraient sur un but précis, je tremblais de désir, au point que je fus incapable de boucler le godemichet. Nina vint à mon aide et Anna introduisit le plus volumineux des deux javelots dans ma conque où il pénétra à demi. Après quoi, je fis asseoir Rosa dans le lit, les cuisses écartées, jouant, pour elle, le rôle du mâle ; je l’enlaçai, l’embrassai, fonçant à l’aveuglette avec mon godemichet, sans réussir à l’enfoncer dans son temple de volupté.
Finalement, Nina s’en saisit et le dirigea de telle façon que je pus, d’un coup vigoureux, faire éclater la membrane virginale et l’enfoncer tout entier chez Rosa. Elle poussa un cri étouffé et Anna, la tête penchée, put lécher tout le sang. Par suite de tous ces heurts, l’autre godemichet avait pénétré plus avant en moi : au même moment, j’entendis quelque chose siffler, et je ressentis, sur les fesses, une douleur aiguë, mais voluptueuse ; c’était la verge qu’Anna maniait. Elle n’eut à donner que trois coups légers, et les sources de la volupté débordèrent en même temps chez Rosa et chez moi, nous plongeant toutes deux dans la plus délicieuse ivresse. »
(Mémoires d'une chanteuse allemande, par Cendrars-Szittya-Apollinaire-Prinz, etc.)
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RépondreSupprimerCher Dyhego,
RépondreSupprimerFut-il jamais plus vilain mot, dans l'univers, que celui de "pourcentage" ?
Moi qui suis inscrite à une petite association de quartier « les comptables anonymes », « assied-toi Catherine, nous allons t'écouter sans te juger », eh bien je peux vous dire qu'il y en a d'autres des vilains mots : « carrière, projet, communication, intéressement, objectifs, ... » la liste est longue,
Supprimerpour-cent-âges nous en trouvons mille-autres,
Catherine
"Employabilité ", également, dans le groupe de tête...
RépondreSupprimerAbsolument, malgré sa métrique parfaite (6 pieds) !
RépondreSupprimerCatherine