mercredi 9 septembre 2015

Charité

Note : On ignore la signification exacte du petit sigle extrêmement rigolo, en bas à droite de cette carte postale françaouie de bon aloi, adressée à Mademoiselle Alice Maupas, à Bertreville, chez ses parents, cultivateurs (sic). Quel dommage que M. Ratier nous ait si récemment quittés ! La chose, convenons-en, eût évidemment déchaîné chez lui de savants traitements exégétiques, dont nous voilà privés à tout jamais. Inutile, cependant, de trop surdéterminer les choses. Y a pas marqué Althusser ici. Et puis songez qu'en 1910, Soral et les autres crétins poutiniens anti-impérialistes n'étaient même pas nés.

4 commentaires:

  1. Le plus drôle à propos de cette carte qui invite à la charité c'est quand même que la paroissienne avec son marmot ne donne pas un rond, pas un flèche à cette pauvre malheureuse (laquelle, soit dit en passant, ne l'a pas l'air tant que ça). Elle lui offre seulement un regard un peu ironique semblant dire: "on ne me la fait pas à moi !".
    Le plus curieux est la forme adjectivale du verbe émaner qui n'est plus employée de nos jours et qui, pour le coup, n'est par contre pas très heureuse: un "baume émané", c'est franchement lourdingue, non ? En tous cas Dieu m'en garde.

    L'Abbé Lecornu (toujours cocu, malheureusement)

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  2. On sent la mère et la fille prêtes à recevoir les guenilles processionnaires.

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  3. Une fille, vous croyez ? Je dirais plutôt : un petit garçon, largement traumatisé.
    Comme quoi la petite leçon anti-pauvres passe bien, dès lors que Dieu s'en mêle.

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  4. Ouiche j'avais pas noté que la fille était un petit beatnik sous acide en uniforme de marin.
    Traumatisé ? Voilà ce que c'est de confier les enfants à l'église.

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