« Actif toute l'année, l'ornithorynque a besoin de se nourrir régulièrement pour maintenir son métabolisme. En hiver, il lui est parfois difficile de trouver sa nourriture : avec le froid, les larves aquatiques s'engourdissent et s'enfouissent plus profondément. Il peut alors résister pendant quelques jours sans rien manger, grâce aux réserves de graisse accumulées pendant la belle saison, qui se concentrent essentiellement dans sa queue. Il peut stocker, dans cette queue plate lui servant également de gouvernail, jusqu'à 40 % des réserves de graisse de tout son corps. C'est pourquoi mesurer la couche graisseuse de la queue de l'ornithorynque permet d'évaluer l'état de santé général de l'animal. »
(Source : article Ornithorynque, in Grand dictionnaire Larousse, 2010)
Cher moine, je me perds en conjectures à propos du geste de votre spécimen photographié. Serait-ce l'expression d'une crainte sur la couche de graisse emmagasinée ? j'en doute fort ! mais alors quoi ?
RépondreSupprimerJe dois avouer que la chaussée de votre monastère (qu'on ne saurait confondre avec un faux mage industriel) est pavée (je parle des commentaires) de calembredaines dures aux pieds d'un pauvre pèlerin (aussi démuni d'esprit) comme moi.
Tous mes respects.
Blaireau 58
Démuni d'esprit ? Diable ! Pour vous apporter entière satisfaction, Blaireau 58, et répondre à vos interrogations douloureuses, il nous faudrait d'abord vous demander quelques précisions, relativement à ce "58" accompagnant ce sympathique pseudonyme de votre choix. S'agit-il là de votre département, de votre âge ou plutôt de votre année de naissance ? Auxquels derniers cas, rassurez-vous, Blaireau 58. Soyez heureux d'apprendre que vos capacités intellectuelles demeurent EN PRINCIPE absolument inaltérables et indubitables. Nous vous renvoyons au De Anima d'Aristote, et à cette idée d'une semblable intelligence relativement indépendante de la corruption progressive des sens : " L'intelligence, de son côté, apparaît comme une substance qui arrive en nous et ne dépérit pas. Elle devrait, en effet, dépérir de façon spectaculaire au moment de l'affaiblissement accompagnant la vieillesse. Mais en réalité, c'est comme dans le cas des organes sensoriels que cela se produit. Que le vieillard, en effet, reçoive un oeil du genre que voici, et il aura exactement la vue du jeune sujet. " (408 b) Confiance, donc. Confiance sur le long terme. Inutile de mettre en doute votre sagacité maintenue. Le dénigrement ne saurait ici avoir sa place. Fût-ce au moment de résoudre des problèmes aussi ardus - aussi délicatement subtils - que celui que vous évoquez. Bonne soirée, Blaireau 58.
RépondreSupprimerMerci pour cet encouragement ou l'érudition le dispute à l'ironie !
RépondreSupprimerToutefois l'auto-dénigrement n'est pas sans procurer certaines satisfactions (ne parlons pas de masochisme mais de tentative de lucidité gratifiante).
Pour le 58, il s'agit de mon département.
Quoique actuellement et tout à fait fortuitement, c'est aussi mon âge.
Quant au blaireau, on ne vante pas assez les qualités de ce mammifère sauvage, pacifique (tant qu'on ne l'emmerde pas !) et social(iste ?) dont des individus peu recommandables utilisent le nom pour désigner d'aussi malappris qu'eux-mêmes.
Vale moine.
Blaireau 58
Le blaireau est en effet un animal extrêmement sympathique, vivant notamment dans le mépris complet des indicateurs (contrairement à son cousin dégénéré, le ratel, dont nous n'encouragerons - de fait - pas ici la compagnie prolongée).
RépondreSupprimerA bientôt, dans le 58 ou ailleurs.
Alors, si c'est ça, je crois avoir aperçu (à la TV) un ornitorynque tenter récemment de se faufiler et remonter les marches du festival de Cannes au bras d'une larve aquatique, effectivement. Son quatre heures probablement. Pour le reste...
RépondreSupprimer" Ornithorynque ", totenkopf. Avec un hache. Ou tout autre outil tranchant que vous jugerez bon. Sachez que les ornithorynques de cette variété précise (politicardus queutardis) ne sont hélas ! plus rares sous nos latitudes. La faute en revient sans doute au réchauffement climatique, contre lequel nous ne pouvons rien, rappelez-vous.
RépondreSupprimerCa me fait rire de lire ce commentaire sous la photo de ce capitaliste. Cependant, l'ornithorynque lui même est certainement bien plus sympathique que le photographié. On me dira qu'il n'y a pas à se lever tôt pour y arriver. C'était un simple commentaire, vive la paresse,bises et à bientôt, Rénato Shouteur.
RépondreSupprimerVous-même seriez plutôt marmotte anti-sociale ascendant chat-tigre, à ce qu'il m'en souvient. Heureux de vous lire dans les parages, Shouteur. On vous embrasse.
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