Abdel-Hafed Benotman (1960-2015).
Une fois de plus, le malheur nous frappe.
On s'en souviendra, de cette planète, et de ce début 2015.
On commence même, pour tout vous dire, par en avoir un peu marre.
Les merdes volent en escadrilles (Sagesse des Nations).
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Le style de nos camarades, de nos compagnes et compagnons aimé.e.s, est bon. Il ne faudrait pas - la chose ne lui vaudrait rien - qu'il se figeât dans le registre nécrologique. Les ami.e.s qui nous restent sont donc informé.e.s qu'il leur est désormais interdit de mourir d'ici la fin de cette année, ni d'aucune autre, d'ailleurs.
... cette conviction profonde, certitude intime que nos cadavres se portaient tout vivants dans le coeur et ne s'enterraient au grand jamais que lorsque nous devenions nous-mêmes le cercueil osseux de nos propres mémoires... et puis merde ! Les cannibales avaient plus de dignité que nous autres chieurs nécrophages pseudo-civilisés."
RépondreSupprimerHafed Benotman "Les poteaux de torture"
Bon vent Hafed - toujours dans nos coeurs et mort aux cons !
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