dimanche 15 décembre 2013

Pour les fêtes (suite)


 
« Le chapon doit avoir une belle couverture de gras sur le dos que l’on doit bien sentir au toucher et apercevoir par transparence, car le chapon doit être gras pour être moelleux et goûteux, avec un bec bien rose. Toute teinte grise ou noire est à proscrire : il y a alors soupçon quant à la fraîcheur. Regarder les ergots : de la terre sous les pattes est bon signe. Le chapon est à la mode et menace de dépasser la dinde à Noël. »

Dominique Lacout, Le livre noir de la cuisine.

6 commentaires:

  1. Ah! Voilà qui est plus engageant, cher moine !
    Moi qui pensais que le chapon ne se préparait que rôti,j'apprends à l'instant dans la fameuse "cuillère d'argent", "la bible de la cuisine italienne authentique"qu'il se prépare là-bas ordinairement "bouilli en entier... on l'accompagne de légumes au vinaigre et de mostarda, un condiment à base de moutarde,ou encore de riz et de sauce béchamel au curry." Malheureusement, le plus beau specimen italien vient de se voir interdire de basse-cour : il mangeait tout le grain.
    D'autres recettes qui, j'en suis sûr, recueilleront votre assentiment, à retrouver ici :
    http://www.dailymotion.com/video/x1if64_plusieurs-recettes_creation

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  2. Précisons, pour être tout-à-fait complet (contrairement au chapon, d'ailleurs) sur cette question que le malheureux volatile se verra, selon les spécialistes, idéalement abattu entre cent-quatre vingt et trois cents jours. Un petit début de quinquennat, en somme.
    Bon appétit.

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  3. Bien vu sur l'haenel, cher moine. Sa daube de renards pâles a quand
    même moins marché que l'opus précédent : Birnbaum du Monde doit vraiment se forcer pour en faire l'éloge, L'Express le soufflète et Libération lèche un c... qu'il se refuse à explorer, service minimoume. Asensio ne débande toujours pas contre "les bouffons"
    de Sollers, évidemment. Rien que de l'attendu. Pour Lamalattie, vous
    êtes un poil rêche. Car ses milieux acides sont par endroits vraiment
    bien rigolos. A vous;

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  4. Dites, Lov, vous posez vos commentaires n'importe où...
    Arrêtez la chnouffe : Haenel, c'était le dernier article. Ici, nous sommes en pleine gastronomie franco-italienne.
    Souffrez, donc, que je le reproduise ailleurs. Et une bonne soirée.

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  5. Pour le rôtir ou pour décorer le sapin, «[...] on lui laisse les pattes allongées. On passe la broche sous le croupion au travers du corps en la faisant ressortir au creux de l'estomac à la naissance du cou ; on tord le cou de manière que la tête se trouve sur l'estomac.On attache les pattes, parallèlement à la broche, avec une ficelle pour qu'elles ne s'écartent pas. Une brochette est passée d'une cuisse à l'autre au travers du corps en passant par le trou de la broche pour empêcher l'animal de tourner autrement qu'avec la broche.» — Émile Dumont, La bonne cuisine française. Manuel économique et pratique (Ville et Campagne), Paris, A. Degorce, s.d. (antérieur à 1889), p. 246.

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