Arbres gymnospermes toujours verts à fût droit, à cime conique s'aplatissant souvent sur le tard; branches régulièrement verticillées. Feuilles : aiguilles linéaires, coriaces, persistantes, comme adhérentes au rameau par leur base en disque, laissant après leur chute une cicatrice plus ou moins circulaire non saillante. Ces aiguilles peuvent être disposées de diverses manières : a) perpendiculaires au rameau tout autour de ce dernier, on les dit en écouvillon; b)toutes ou la plupart redressées en brosse et pouvant cacher la face supérieure des rameaux ; c) plus ou moins sur deux rangs de part et d'autre du rameau dont la face supérieure est découverte ; elles sont alors pectinées (= disposées comme les dents d'un peigne). Fleurs monoïques en chatons; fl. mâles en petits chatons plus ou moins nombreux à la face inférieure des rameaux d'un an; fl. femelles en chatons dressés, généralement peu nombreux, à la face supérieure des rameaux d'un an, sur les branches élevées. Cônes dressés, cylindriques ou longuement ovoïdes constitués d'écailles ligneuses, minces, et de bractées, toutes insérées sur un axe central ; les bractées peuvent être plus courtes que les écailles et invisibles ou bien les dépasser plus ou moins longuement ; à la maturité, le cône se désarticule sur l'arbre où seul persiste l'axe pointu avec parfois quelques écailles à la base, ressemblant à une pointe de candélabre sur sa bobèche (on ne trouve jamais de cône entier au pied de l'arbre). Les graines, triangulaires, résineuses, sont munies d'une aile développée.
Le Livre des Arbres, Arbustes et Arbrisseaux, Pierre Lieutaghi
Tout cela ne manque pas de piquant : what's on a man's mind ? disait l'autre. Voilà donc une réponse, parmi tant d'autres. Ce Sapin gymnosperme et pinacée, avec ses chiffres et statistiques, quel chaud mage !
...La résine amassée dans les ampoules saillantes de l'écorce des jeunes arbres était autrefois recueillie dans les forêts de l'Est et vendue sous le nom de "térébenthine de Strasbourg", dite encore "d'Alsace","des Vosges". Pour la récolter, les montagnards grimpaient aux arbres à l'aide de souliers à crampons, crevaient les vésicules avec une corne de boeuf percée et épointée, ou un cornet de fer-blanc, et recevaient l'écoulement dans une bouteille attachée à leur ceinture. "Cette liqueur excellente que nous appelons Lagrimo, quasi comme si nous disions la larme du Sapin(...) est fort bonne aux playes qui sont freschement faites (...). Elle est singulière aux playes de la teste : de sorte qu'aucuns n'y mettent autre chose"(Matthioli, 1566).
Je doute que le "Lagrimo" du specimen en question est quelque vertu. Du moins, cher moine, vous savez désormais où et comment attaquer.
Afin de faire avancer (déraper) le débat (parlement taire) : Il est bien « conus » que le sapin se reproduit grâce au cône ! De là à prendre le citoyen pour un con, il n’y a qu’une épine de pin. Parmi les multiples homonymies, il y a le fameux « cône d’emmanchement », très usité par les politichiens (à leurs banquiers). A titre surabondant, un cône est aussi un mollusque (qui si je ne m’abuse aime le fromage de Hollande).
N B : message personnel à M S : « arrête de fumer le « cône »…
Thumbs up !
RépondreSupprimer(ou plutôt autre chose...)
Sapins
RépondreSupprimerAbies Miller
Pinacées
Arbres gymnospermes toujours verts à fût droit, à cime conique s'aplatissant souvent sur le tard; branches régulièrement verticillées. Feuilles : aiguilles linéaires, coriaces, persistantes, comme adhérentes au rameau par leur base en disque, laissant après leur chute une cicatrice plus ou moins circulaire non saillante. Ces aiguilles peuvent être disposées de diverses manières : a) perpendiculaires au rameau tout autour de ce dernier, on les dit en écouvillon; b)toutes ou la plupart redressées en brosse et pouvant cacher la face supérieure des rameaux ; c) plus ou moins sur deux rangs de part et d'autre du rameau dont la face supérieure est découverte ; elles sont alors pectinées (= disposées comme les dents d'un peigne). Fleurs monoïques en chatons; fl. mâles en petits chatons plus ou moins nombreux à la face inférieure des rameaux d'un an; fl. femelles en chatons dressés, généralement peu nombreux, à la face supérieure des rameaux d'un an, sur les branches élevées. Cônes dressés, cylindriques ou longuement ovoïdes constitués d'écailles ligneuses, minces, et de bractées, toutes insérées sur un axe central ; les bractées peuvent être plus courtes que les écailles et invisibles ou bien les dépasser plus ou moins longuement ; à la maturité, le cône se désarticule sur l'arbre où seul persiste l'axe pointu avec parfois quelques écailles à la base, ressemblant à une pointe de candélabre sur sa bobèche (on ne trouve jamais de cône entier au pied de l'arbre). Les graines, triangulaires, résineuses, sont munies d'une aile développée.
Le Livre des Arbres, Arbustes et Arbrisseaux, Pierre Lieutaghi
Tout cela ne manque pas de piquant : what's on a man's mind ? disait l'autre. Voilà donc une réponse, parmi tant d'autres. Ce Sapin gymnosperme et pinacée, avec ses chiffres et statistiques, quel chaud mage !
RépondreSupprimerPropriétés médicinales
RépondreSupprimer...La résine amassée dans les ampoules saillantes de l'écorce des jeunes arbres était autrefois recueillie dans les forêts de l'Est et vendue sous le nom de "térébenthine de Strasbourg", dite encore "d'Alsace","des Vosges". Pour la récolter, les montagnards grimpaient aux arbres à l'aide de souliers à crampons, crevaient les vésicules avec une corne de boeuf percée et épointée, ou un cornet de fer-blanc, et recevaient l'écoulement dans une bouteille attachée à leur ceinture. "Cette liqueur excellente que nous appelons Lagrimo, quasi comme si nous disions la larme du Sapin(...) est fort bonne aux playes qui sont freschement faites (...). Elle est singulière aux playes de la teste : de sorte qu'aucuns n'y mettent autre chose"(Matthioli, 1566).
Je doute que le "Lagrimo" du specimen en question est quelque vertu. Du moins, cher moine, vous savez désormais où et comment attaquer.
Bonsoir aux vieilles branches,
RépondreSupprimerAfin de faire avancer (déraper) le débat (parlement taire) :
Il est bien « conus » que le sapin se reproduit grâce au cône !
De là à prendre le citoyen pour un con, il n’y a qu’une épine de pin.
Parmi les multiples homonymies, il y a le fameux « cône d’emmanchement », très usité par les politichiens (à leurs banquiers).
A titre surabondant, un cône est aussi un mollusque (qui si je ne m’abuse aime le fromage de Hollande).
N B : message personnel à M S : « arrête de fumer le « cône »…