« Laissons pour l'instant de côté toute une série d'exaspérations polémiques avec tout ce qu'elles peuvent comporter de théâtral et parfois même de grotesque dans leurs formulations. Parmi elles, je placerai, au sommet, la phrase la plus connue de Sartre à mon égard, celle qui me désigne comme "le dernier rempart idéologique de la bourgeoisie". Pauvre bourgeoisie, si elle n'avait eu que moi comme rempart, il y a longtemps qu'elle aurait perdu le pouvoir !»
(Michel Foucault, entretien avec D. Trombadori, 1978)
Mais oui, cher Moine, il y a toujours quelque chose de bon à glaner du côté du père Sartre...
RépondreSupprimerPour ma part, je n'ai nulle vergogne à affirmer que, jeunesse faisant, il fut une de mes premières autorités morales et philosophiques.
Il y eut pire propédeutique au fait de cogiter un peu.
A ce propos, Jean-Marc Mandosio a publié, il y a quelques années, son "Longévité d'une imposture : Michel Foucault" qui est aussi incisif que méticuleux. C'était aux éditions de l'Encyclopédie des nuisances qui, depuis la mort du regretté Jaime Semprun, ne semblent plus publier qu'avec parcimonie.
Vous faites erreur : Parcimonie n'a jamais collaboré à leurs travaux éditoriaux.
SupprimerPerte et fracas oui, en revanche.
Que Fracas ait été publié aux éditions de l'EDN, c'est curieux, personne n'en a entendu parler... Quelle époque !
SupprimerSans doute, sans doute, le Moine. Espérons que je me sois trompé.
Supprimerhttp://philippe.asiai.free.fr/mandosio.htm
RépondreSupprimerDu coup, je cuisinerais volontiers le gâteau de l'histoire de la conscience humaine.