Que l'hédonisme actuel soit par nature insuffisant ne le désigne à nos yeux ni comme ennemi ni comme vice. Il n'y a pas de vice. Il n'y a que ce qui augmente ou réduit la force de vivre. Et à défaut de pouvoir jouir un jour du communisme, seule humanité non-mutilée possible, que l'hédonisme nous offre dès à présent le loisir de pouvoir nous rabattre sur lui, à l'occasion, comme sur une dernière ligne de défense vague. Qu'il évoque avec nostalgie, en nos consciences fragiles, ce qui a passé sans remèdes ou ce qui n'existe pas encore, ce qui est la même chose. Qu'il nous plonge dans la même tristesse délicate, ainsi que dans un bain moussant de jeunesse, et d'éternité.
Sublime Suzanne Clément !
RépondreSupprimer"jouir du communisme" ! Comme vous y allez ! On croirait lire du Quadrupanni dissertant sur l'Insurrection qui va et vient.
RépondreSupprimerP.
Qui ne vient pas, en l'occurrence. Autant d'impossibilité, hélas ! sur quoi précisément il nous fallait insister.
SupprimerPour le reste, vous êtes, comme à votre habitude, extrêmement dur et viril dans la cri-trique.
La "tristesse délicate" c'est déjà ça.
RépondreSupprimer