mardi 5 mars 2013

Jungle

4 commentaires:

  1. Le titre doit être La société capitaliste!

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    1. En réalité, non, katyusha : c'est exactement l'inverse. La société dont vous parlez serait plutôt pour nous un interminable désert. Certes, l'étymologie semble là vous donner raison puisque " djanghala " est un mot indien (transformé par les anglais en : "jungle ") signifiant justement : " le désert ". Mais cela ne s'explique que par le peu de profondeur ordinaire du sol tropical (parfois moins de deux mètres) dans lequel les racines des arbres qui y grandissent ont beaucoup de mal à s'enfoncer (raison pour laquelle ces racines se développent latéralement, raison aussi de la présence régulière, à la base du tronc des arbres tropicaux, d'imposants contreforts visant à pallier ce faible enracinement, source évidente de déséquilibre). Et au-dessous, donc, de ce sol peu épais, on trouve en effet du sable (et oui !) ce qui apparenterait la jungle au désert. Mais la ressemblance s'arrête ici. Car là où le désert connaît, comme les climats tempérés d'ailleurs, un nombre bien arrêté d'espèces végétales et animales, la forêt tropicale constitue, elle, une véritable source d'abondance, un inépuisable vivier. Au point que la plupart des espèces qu'elle protège (et suscite même tous les jours) demeurent largement inconnues des scientifiques. Le Capital étant par principe stérilisation de toute vie, toute beauté et toute imagination, vous comprendrez que nous ne pouvons l'associer à cette merveille boisée, que le Capital s'emploie d'ailleurs à ravager partout, pour construire sur ses ruines de merveilleuses autoroutes ou de sublimes centres commerciaux - souvent " à haute qualité environnementale ", comme on dit aujourd'hui.

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    2. Si je comprends bien, Upton Sinclair serait un gros con, c'est bien ça ?

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  2. Outre que votre lien ne fonctionne pas, totenkopf, apprenez que les gros cons n'existent pas. Il y a les petits cons et les cons plus profonds, mais ceux que l'on doit redouter par-dessus tout restent ces cons impénétrables, qui vous écrasent de leurs largesses. Joyeuse journée de la femme.

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