mardi 21 août 2018

Roxanne


On était bien jeunes, à l'époque, et tellement cons (pis on buvait beaucoup aussi, faut dire, sans parler du reste, à savoir qu'on avait beaucoup de mauvaises lectures encore plus obscurantistes et confusionnistes qu'aujourd'hui) que la première fois qu'on a écouté, puis ré-écouté la chose ci-dessus, transmise par un copain vicieux sur K7, on a cru mordicus comme le journal - un paquet de temps - que c'était là un mec qui rappait, avec ses potes déchirés, juste. Hé oui, le sexe des anges avait encore frappé ! À notre décharge, tapez-vous l'incroyable Jump des Kriss Kross de la même période (pas le journal), et vous pourrez peut-être comprendre notre moment d'égarement. C'est d'enfance prolongée qu'il s'agit, en l'occurrence, et d'indétermination temporelle ou chronologique : pas de genre. Nous sommes freudiens, nous ne croyons que peu à cette histoire de genre. En plus, à l'époque, on venait de découvrir les Béruriers Noir. C'est dire si le rap passait au deuxième plan en termes de concentration, et qu'on avait, en 1992, d'autres motifs de sidération tout neufs. Ça empêche pas que Roxanne ait jamais été remplacée, en tant que Queen autogérée par nous autres.

2 commentaires:

  1. Shanté était déjà sur l'iconique BO du film Colors, qui nous avait tous bien retourné la tête dans le ciné municipal de notre côté du périph'.
    Merci de m'l'avoir remise en mémoire !

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