L’Arès dit « Borghèse »
(Musée du Louvre).
SOCRATE
« Dans
la folie divine, nous avons distingué quatre parties. Nous avons rapporté à
Apollon l’inspiration divinatoire ; à Dionysos, l’inspiration
initiatique ; aux Muses, l’inspiration poétique ; la quatrième,
enfin, la folie amoureuse, nous
l’avons rapportée à Aphrodite et à Éros. Et nous avons déclaré que la folie
amoureuse était la meilleure. Et puis, je ne sais comment, alors que nous
dépeignions la passion amoureuse, nous avons probablement atteint d’un côté
quelque vérité, tout en nous fourvoyant de l’autre peut-être : composant
avec ce mélange un discours qui n’était pas totalement dépourvu de force
persuasive, nous avons fabriqué, par manière de jeu, un hymne qui racontait un
mythe, plein de convenance et de retenue, en l’honneur de ton maître et du
mien, Phèdre : Éros, qui veille sur les beaux garçons.
PHÈDRE
Pour ma part, il ne m’a pas déplu de
l’entendre. »
(Platon, Phèdre)
superbe mots et illustration Arés quelle belles fesses.
RépondreSupprimerMerci
N'est-ce pas, duchesse !
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