Frantisek Kobliha, Le vampire (1909-10).
De sinistres papillons noirs
Du soleil ont éteint la gloire,
Et l'horizon semble un grimoire
Barbouillé d'encre tous les soirs.
Il sort d'occultes encensoirs
Un parfum troublant la mémoire ;
De sinistres papillons noirs
Du soleil ont éteint la gloire.
Des monstres aux gluants suçoirs
Recherchent du sang pour le boire,
Et du ciel, en poussière noire,
Descendent sur nos désespoirs,
De sinistres papillons noirs.
(Albert Giraud)
Du soleil ont éteint la gloire,
Et l'horizon semble un grimoire
Barbouillé d'encre tous les soirs.
Il sort d'occultes encensoirs
Un parfum troublant la mémoire ;
De sinistres papillons noirs
Du soleil ont éteint la gloire.
Des monstres aux gluants suçoirs
Recherchent du sang pour le boire,
Et du ciel, en poussière noire,
Descendent sur nos désespoirs,
De sinistres papillons noirs.
(Albert Giraud)
Très juste cher Moine. Il est toujours utile de rappeler l'influence ô combien néfaste qu'exercent ces maudits parpaillots sur notre société.
RépondreSupprimerVotre humour, Themroc - d'ailleurs efficace - ne vous sauvera pas de l'Enfer.
SupprimerD'où nous vous attendons déjà, avec impatience.
Hélas, nous n'avons même pas la politesse de croire à ce désespoir-là. Nous nous éteindrons comme tout le monde, dans un quelconque mouroir sécurisé, entre deux purgatifs, nous étouffant d'un plat de farfalle all'arrabbiata, même pas al Dante, la télé allumée sur un poussif match de football. Dino Risi eut pu en faire une saynète drolatique. Et même là, il ne nous reste que les effets de manche d'un Paolo Sorrentino. Au mieux.
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