« Or,
 comme il est impossible d’attribuer à la gouttelette inoculée la 
conservation parfaite de l’insecte pendant un temps aussi long, il faut 
rejeter bien loin toute idée de liqueur antiseptique, et admettre que, 
malgré sa profonde immobilité, l’animal n’est pas réellement mort, qu’il
 lui reste encore une lueur de vie, maintenant quelque temps encore les 
organes dans leur fraîcheur normale, mais les abandonnant peu à peu pour
 les laisser enfin livrés à la corruption. 
Dans
 quelques cas d’ailleurs, l’ammoniaque ne produit l’anéantissement 
complet des mouvements que dans les pattes ; et alors, l’action délétère
 du liquide ne s’étant pas sans doute étendue assez loin, les antennes 
conservent un reste de mobilité. » 
Jean-Henri Fabre, Un savant tueur in Promenades entomologiques.

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