« La sensation la plus pénible qu’on
éprouvait (en dehors de celle de voir les affaires les plus délicates de son
propre pays entre les mains de gens sans intelligence ni conscience) était de
se sentir comme immergé dans un bain quotidien de mensonges, que les journaux,
les livres et les voix de la radio déversaient comme des torrents, sans répit.
Après le vain espoir de mouvements populaires à l’intérieur, d’événements
favorables sur le plan international, d’interventions de la Couronne, les
opposants finirent par dire : – tout ceci ne se
terminera, malheureusement, pas d’une autre façon qu’avec une guerre ou un
désastre national. »
Benedetto
Croce, Écrits et discours, 1943-1944.
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