« - Ce chien-là, monsieur, est épatant !... commença-t-il, en se donnant des claques sur les cuisses.
Il est retourné dans la plaine et il a détruit toutes les compagnies de perdreaux... (...)
N'allez
pas croire qu'il fût affilié à un groupement anarchiste, qu'il collât
des affiches sur les murs, ou qu'il prît la parole dans les meetings
révolutionnaires. Il agissait, voilà tout, et il agissait en solitaire, à
sa façon, une façon moins compliquée, plus simpliste et qui «rendait» davantage : sans explications, sans phrases, résolument, Dingo sautait à
la gorge de tous les militaires qu'il rencontrait sur son chemin. Plus
ils étaient chamarrés, emplumés, éclatants, de haut grade, plus son élan
était vigoureux. »
Octave Mirbeau, Dingo.
Un rhinocéros de mes amis a les mêmes prédispositions, avec une préférence pour la charge sur les plus chamarrés des amateurs de marche nordique. A-t-on idée de hurler en pleine nature ? Je vous le demande.
RépondreSupprimerVotre camarade, Marquis, doit avoir ses raisons. Le combinard - nordique ou d'ailleurs - nourrit parfois, c'est vrai, chez certains, quelque ressentiment notable. Il est toujours difficile, cependant, de pénétrer les vues exactes et " les carapaces des hippopotames ou des philosophes pachydermateux." (Léon Bloy, Le passé du monsieur).
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