vendredi 23 février 2024

Mais pourquoi ?! Pourquoi, au juste, le macronisme leur paraît-il à ce point détestable et répugnant ?! Pourquoi ?!

 

7 commentaires:

  1. Dans quel discours ou contexte cet extrait est il sorti ? Merci

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    1. Il s'agit de la panthéonisation des époux Manouchian. De rien.

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  2. Ce qui frappe, et cela depuis les débuts de ce sinistre pantin, c'est bien la fausseté du ton qui caractérise chacune de ses interventions. A tendre un peu l'oreille, on croirait entendre les répliques laborieusement apprises d'un acteur de seconde main dans un soap de deuxième zone.
    Tout y semble emprunté, artificiel, aussi peu sincère que possible. On force le ton pour combler le vide des propos, le mensonge par trop gros. A l'entendre, il paraît que, même lui, quand même, se dit que "c'est un peu gros", qu'il faut vraiment beaucoup de cette mauvaise sauce pour le faire passer. C'est manqué. On suspecte par trop le manque de conviction, le bobard trop énorme qui fait ripper la glotte.
    Certes, le fond est pour beaucoup dans ce ton fabriqué. Jamais, sans doute, mensonge et impudence, ne s'étaient exprimés avec autant de cynisme - et l'on sait combien de menteurs compulsifs, de profession se sont succédés sur les différents trônes du pouvoir depuis quelques siècles.
    Ce ton, tellement insupportable, n'est finalement que la traduction d'un monde qui a érigé le mensonge en loi de l'univers. Entre autre.

    Pierre

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    1. C'est pire que ça. Le libéralisme ancien mentait, mais c'est le décalage entre les libertés formelles qu'il défendait, d'une part, et leur captation, leur privatisation par une classe présentée comme "universelle" : la bourgeoisie, qui constituait ce mensonge. Marx a toujours appelé à "prendre la bourgeoisie au sérieux", et à lui arracher, à lui reprendre ses morts d'ordre, valables en eux-mêmes. Macron, lui, méprise le langage, ce qui est infiniment plus grave. Sa classe d'experts a raison a priori, le langage ne conserve donc qu'une vocation de distraction, de spectacle pur, de foutage de gueule impressionniste. Les décisions sont déjà prises et l'on ne discutera de rien : on parlera, des trémolos dans la voix, du "courage" qu'il aura fallu, décidément, pour imposer leur bonheur aux pauvres, incapables que ces imbéciles étaient de comprendre où étaient leurs intérêts. Parler, ici, c'est balader. C'est bien pire que mentir. Macron prépare le fascisme, dont il aura ainsi suscité le désir parmi les masses en les dégoûtant du langage et de la discussion véritable, un désir désespéré prenant soudain la "force" fasciste au sérieux, devant l'effondrement du discours et de la rationalité préparé par le macronisme.

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    2. Wesh, moi non plus (j'aime bien les "morts d'ordre").

      J'imagine que c'est le petit-fils de Paul Thorez qui a pondu ce cheffaillon d'œuvre de discours, mais… à vérifier quand même (comme disait Maurice Garrel dans Nada lors de la réunion préalable à l'enlèvement de l'ambassadeur).

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  3. P… de bordasse !
    Du coup, je suis en train de me taper toute la captation du discours, c'est vraiment à chier des larmes !

    D'entrée, on pige que ce merdeux découvre le texte pour la première fois, il ânonne les yeux rivés sur ses feuilles, parvenant même à dépoétiser Aragon, Baudelaire, Rimbaud et Verlaine !

    Courage, camarades, le fascisme vaincra (ce sera la manne ou chiant) !

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