tag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post6384518977830565215..comments2024-03-16T12:40:06.689+01:00Comments on Le Moine Bleu: L'abolitionnisme, par les putes mêmes !Le Moine bleuhttp://www.blogger.com/profile/08012397194663049024noreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-46014587130675450262014-09-29T00:23:25.807+02:002014-09-29T00:23:25.807+02:00Ravie de lire un tel billet. En tant que petite fi...Ravie de lire un tel billet. En tant que petite fille de putain, j'ai beaucoup d'affection pour ces dames, aussi. (et puis Causette est ennuyeux) <br /><br />c.lAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-61737736410112918822013-11-13T14:39:21.330+01:002013-11-13T14:39:21.330+01:00Une précision, encore, sous forme d'une répons...Une précision, encore, sous forme d'une réponse claire et nette de Morgane Merteuil aux mufles de chez la mère Lévy (allez voir aussi sur le site du STRASS) : <br /><br />" Il fallait s’y attendre, la médiocrité des débats sur le travail sexuel, savamment entretenue par celles et ceux qui n’ont aucun intérêt à ce que les véritables enjeux de celui-ci soient abordés, ne pouvait que nous mener à l’abjection. Après l’article de Causette et ses 55 bonnes raisons de ne pas aller aux putes, c’est Causeur qui prend le relai avec son manifeste des 343 clients.<br />Abjecte, la référence au manifeste des 343 salopes : lorsqu’en 1971, 343 femmes ont pris la parole pour dire qu’elles avaient avorté, elle défiaient alors les lois et l’ordre moral ; elles annonçaient que malgré les risques qu’elles prenaient, rien ni personne ne les empêcherait de disposer de leur corps. Et les risques étaient grands, alors, non seulement en termes de stigmatisation, de répression pénale, mais surtout, parce qu’en avortant dans des conditions clandestines, c’est leur vie que ces femmes risquaient. Beaucoup l’ont perdu, d’ailleurs, et continuent de la perdre aujourd’hui, faute d’accès légal à l’IVG. Que risquent ces 343 clients aujourd’hui ? RIEN. Et ne venez pas nous parler des peines inscrites dans la loi, qui ne seront appliquées au mieux que 3 fois pour l’exemple, car elles n’ont en réalité d’autres buts que de forcer les putes à toujours plus se cacher.<br />Abjecte, votre refus de reconnaître vos privilèges, et votre discours anti-féministe qui voudrait nous faire croire que vous êtes les pauvres victimes des progrès féministes : alors que vous défendez votre liberté à nous baiser, nous en sommes à défendre notre droit à ne pas crever. La pénalisation des clients, en ce qu’elles condamne de nombreuses femmes à toujours plus de clandestinité, n’est certainement pas un progrès féministe, et c’est à ce titre qu’en tant que putes nous nous y opposons. Car c’est bien nous putes, qui sommes stigmatisées et insultées au quotidien parce que vendre des services sexuels n’est pas considéré comme une manière « digne » de survivre. Nous, putes, qui subissons chaque jour les effets de la répression. Nous, putes, qui prenons des risques pour notre vie, en tant que clandestines dans cette société qui ne pense qu’à nous abolir. Alors n’inversez pas les rôles, et cessez donc de vous poser en victime, quand votre possibilité d’être clients n’est qu’une preuve du pouvoir économique et symbolique dont vous disposez dans cette société patriarcale et capitaliste.<br />Abjecte, enfin, mais dans uns style qui n’a rien à envier aux abolitionnistes que vous prétendez combattre, votre paternalisme, lorsque vous énoncez « touche pas à ma pute » : nous ne sommes les putes de personne, et encore moins les vôtres.Le Moine bleuhttps://www.blogger.com/profile/08012397194663049024noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-11555823922731817032013-11-12T21:02:57.594+01:002013-11-12T21:02:57.594+01:00Où diable avez-vous donc été pêcher, Max, que ce m...Où diable avez-vous donc été pêcher, Max, que ce métier "fascinant" était réservé aux femmes ?<br />Par ailleurs, n'oublions pas ce gigantesque phénomène prostitutionnel officiel - et encouragé - qu'on nomme "mariage". Marx et son copain patron Engels ont en leur temps proféré là-dessus quelques analyses décisives. Le coup de l'infirmière qui se maque avec le chirurgien, cela c'est bon pour les roman-photos (dont le caractère de classe, refoulé, est indéniable). La réalité triviale - abolition des putes ou pas - c'est que les riches vont aux riches, les pauvres échouent aux pauvres, et que chaque code symbolique annexe aspire, de même, son extrême semblable jusqu'à plus soif. Le chacun trouvant sa chacune, ce chacun-là se trouve à son tour immanquablement déterminé par l'appartenance moutonnière, le plus cocasse de l'affaire, évidemment, étant que cette histoire de pure "intériorité", de pure "liberté" de l'amour soit une faribole proprement bourgeoise. Il était autrefois certaines traditions (et il demeure, spatialement, certaines cultures) ne s'offusquant nullement de la quantification de l'amour, de l'estimation quantifiée - au moyen d'étalons divers - de son "intensité" véritable (et sociale). Les gens devraient relire Simmel, de temps à autre : sa "philosophie de l'amour", par exemple. Au fond, il ne sera jamais de vraie liberté amoureuse qu'après la destruction de la tartufferie sociale ambiante, excitant l'univers au moyen de son Droit chéri, puis décevant inlassablement toutes ses splendides promesses de grandeur "intérieure", dont moult milliards d'imbéciles persistent de lui savoir gré, sur cette planète ridicule.Le Moine bleuhttps://www.blogger.com/profile/08012397194663049024noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-56009953874566604702013-11-12T20:01:23.711+01:002013-11-12T20:01:23.711+01:00Ce métier intrigue toujours beaucoup, mais cependa...Ce métier intrigue toujours beaucoup, mais cependant réservé aux femmes... ;-)<br /><br />Je dois travailler et du coup me prostitue, est-ce pourquoi je devrais en être fière!!! et j'aime souvent mon travail :-)je ne parle pas de mon administration :-( <br /><br />Ceci dit, j'ai visionné les vidéos proposées par Tampaxromana, selon moi, "du" à en prendre et en laisser... combien est-elle Grisélidis, sur des mille voire plus à s'exprimer et surtout à choisir ses mots....<br /><br />Cependant j'ai apprécié, car hormis les féministes militantes, faisant partie d'associations qui œuvraient pour "un meilleur" ( protections ...),j'ai souvent eu impression que ces dames féministes désiraient plutôt un phallus et n'avaient pas la sexualité qu'elles désiraient...ou que leurs hommes" y pouvaient pas".<br /><br />Je suis fière d'être une femme et d'apprécier mes différences avec l'homme.<br /><br />Max<br /><br /> <br /><br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-64146549870666093222013-11-11T00:13:19.684+01:002013-11-11T00:13:19.684+01:00merci beaucoup pour tout ça
je glisse au passage ...merci beaucoup pour tout ça<br /><br />je glisse au passage ce beau moment de grisélidis réal<br /><br />1/ http://www.youtube.com/watch?v=EclDtIZexmY<br />2/ http://www.youtube.com/watch?v=_7Zx613GKHQ<br /><br />buvons-le bienfredologiehttps://www.blogger.com/profile/00088695462403496541noreply@blogger.com