tag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post4995095221970367580..comments2024-03-16T12:40:06.689+01:00Comments on Le Moine Bleu: Éloge de la véritéLe Moine bleuhttp://www.blogger.com/profile/08012397194663049024noreply@blogger.comBlogger31125tag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-87732024886373911892019-02-26T15:20:33.758+01:002019-02-26T15:20:33.758+01:00toujours d'actualité (et pourtant je ne lis pa...toujours d'actualité (et pourtant je ne lis pas Revaut d'Annône) : <br /><br />" Si le mensonge est au cœur des sociétés totalitaires, toujours tentées de falsifier le réel, la post-vérité qui émerge et se répand en régime démocratique procède, elle, d’un brouillage des frontières entre le vrai et le faux. Elle atteste, phénomène nouveau, d’une indifférence au vrai "<br />("ce que la post-vérité fait à l'école, ds le Monde de ce soir)In vivo veritasnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-18742563692503669852018-05-09T15:02:30.767+02:002018-05-09T15:02:30.767+02:00D'où l'expression : s'en laver (ou s&#...D'où l'expression : s'en laver (ou s'en battre) les nouilles. Sacré Agamben !Le Moine bleuhttps://www.blogger.com/profile/08012397194663049024noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-7745360817938680422018-05-09T13:59:07.656+02:002018-05-09T13:59:07.656+02:00Merci Anonyme. Revers de la propagation de la subv...Merci Anonyme. Revers de la propagation de la subversion : une conversation privée, aux effluves clandestines même, se retrouve dans <i>l'Obs</i>.<br /><br />À relire cette anecdote, l'<i>agon</i> des ego m'intéresse bien moins que le propos que je suppute. Je suppose très fortement que la pertinence de la littérature comme registre de compréhension concernait “<a href="https://fr.wikisource.org/wiki/Page:La_R%C3%A9volution_surr%C3%A9aliste,_n12,_1929.djvu/8" rel="nofollow">l’acte surréaliste le plus simple</a>”.<br /><br />Et, si c'est bien le cas, je suis surpris que monsieur Meyronnis ne s'en souvienne pas. Tester l'impétrant putatif sous les fourches caudines de la réalisation, qui plus est au plus “simple”, du surréalisme, voilà comme je m'imagine l'enjeu du plat de nouilles épicées par <i>Fight Club</i>.schizosophienoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-76878999342504819362018-05-08T16:44:23.912+02:002018-05-08T16:44:23.912+02:00Conjugaison.
Incompétents, des cons pédants.Conjugaison. <br />Incompétents, <a href="https://bibliobs.nouvelobs.com/documents/20121129.OBS0851/julien-coupat-agamben-et-son-plat-de-nouilles.html" rel="nofollow"> des cons pédants. </a><br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-74054850943523090382018-04-18T10:41:53.472+02:002018-04-18T10:41:53.472+02:00@L. Pour votre mal voyez ou revoyez, pensez ou rep...@L. Pour votre mal voyez ou revoyez, pensez ou repensez, éprouvez ou ré-éprouvez <i>Charles mort ou vif</i>. Ne vous fiez pas aux partisans de la saignée, du « pour que ça fasse du bien, il faut que ça fasse bien mal », Diafoirus qui n'ont jamais rien sauvé que la médecine qu'ils administrent. Pour une bonne purge, préférez les médecines douces, sans perdre de vue que la santé est dans l'acuité du dégoût des conditions existantes.Vilbidonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-71214984405871906932018-04-17T12:43:37.664+02:002018-04-17T12:43:37.664+02:00Oui Moine. Belle illustration de la mise en rétent...Oui Moine. Belle illustration de la mise en rétention de la vérité, qui, contrairement au scepticisme actif – lequel sait tenir son ivresse et la dire sans calcul mais non sans adresse autant qu'on le peut – fait fond aux mensonges déconcertants, exactement calculés, avec juste assez de vrai dans le faux. Et sans hasard, en effet, le refuge en est dit spirituel, exclusivement, donc religieusement.<br /><br />J'en profite, une fois n'est pas coutume, pour dire qu'au moins son comparse et modèle Julien Coupat avait su reconnaître qu'ils avaient eu les moyens, en termes de capital culturel et social, de retourner l'attaque de l'État et que ce n'est presque jamais le cas des autres prisonniers, qu'il a su saluer. Quand bien même, certes, il emploie le mot "privilège" pour le dire :<br /><br />“Nous sommes conscients d'avoir eu la chance de nous défendre, de pouvoir parler, d'avoir eu trois semaines pour le faire. Parce que l'on a combattu, on a joui de certains privilèges. Moi qui ai passé un peu de temps en prison, [...] je souhaiterais dédier ce procès à tous ceux qui n'ont pas les moyens de se défendre, qu'on n'écoute pas et que l'on condamne en silence."*<br /><br />* http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/03/30/01016-20180330LIVWWW00123-en-direct-proces-de-tarnac-la-derniere-journee-consacree-aux-plaidoiries-de-la-defense.phpschizosophienoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-11680528931754778572018-04-17T08:12:01.984+02:002018-04-17T08:12:01.984+02:00Ah, certes, cher Moine, l'essentialisme n'...Ah, certes, cher Moine, l'essentialisme n'est jamais loin d'un commentaire hâtivement rédigé et je reconnais que j'aurais dû, sans doute, être moins général quant à mes qualifications. <br /><br />Pas de bloc homogène des classes sociales bien sûr, même si l'on peut cependant distinguer des tendances générales, cerner, de façon toujours arbitraire (et qu'est-ce que penser sinon ?)des comportement, une doxa commune, et certes, c'est penser un peu avec des gros doigts. <br /><br />Ce dit, je vous accorde tout à fait, pour le vivre moi-même parfois, la perméabilité de certains groupes, les rencontres entre individus et les trouvailles, parfois réconfortantes qui en résultent. <br /><br />Vous m'accorderez quand même que notre organisation sociale tend, furieusement et douloureusement, à raboter l'individualité (pour aller vite : autonomie de pensée, faculté de se remettre en question, et partant, de remettre en question autrui, etc.) au profit de la constitution de la masse et de la grégarité. D'où cette tendances à assembler un peu vite mes paquets... <br />Le Promeneurhttps://www.blogger.com/profile/16703073181201408505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-24032248906015749162018-04-17T00:13:34.223+02:002018-04-17T00:13:34.223+02:00Du crétinisme clérico-compatible, quant à la quest...Du crétinisme clérico-compatible, quant à la question de la vérité et du jugement : <br /><br />" La possibilité de juger, fondamentalement, est un attribut divin. Il faut pouvoir sonder les âmes, être supérieur moralement, il faut être infaillible et surtout le plus distant possible, dans les cieux, de ceux que l’on prétend juger. Juger sauf à être Dieu, c’est toujours quelque part un peu usurper. "<br /><br />("Tarnac, dernières déclarations", in Lundi-Matin, 16 /04/18)<br /><br /> Le Moine bleuhttps://www.blogger.com/profile/08012397194663049024noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-43651581166318040582018-04-16T22:47:31.209+02:002018-04-16T22:47:31.209+02:00"Vilaines" pensées, on ne sait pas. Pens..."Vilaines" pensées, on ne sait pas. Penser, c'est penser. Le mouvement de l'esprit est toujours, par principe, non-coupable. Il prépare à la vérité, il est médiation, erreur réfléchie, etc. On a toujours le droit de penser, même à des choses atroces ou simplement incorrectes, du moment que c'est juste en passant. Celui qui est sûr de lui, nous sommes sûrs, nous, qu'il se plante largement. Le doute, et rien d'autre. l'auto-réflexion, appliquée à soi-même. <br /><br />Pas de vilaine pensée, donc, de votre côté. Mais pensée péchant, peut-être, par essentialisme, symétriquement, d'ailleurs, à celle de l'anonyme frénétique et obsessionnel anti-coupat. Il n'y a pas de "néo-prolétariat", par exemple, nous semble-t-il, qui formerait une sorte de bloc homogène (exactement comme la petite-bourgeoisie en constituerait un autre, absolument imperméable, abstrait, en tout temps, en tous lieux). Des mots, des pratiques, des références s'échangent entre bourgeois et pauvres. Des fluides, parfois. Pour ne pas dire plus : au gré des histoires et influences personnelles. Desquelles des haines farouchement subjectives, plus que politiques, surgissent aussi, bien entendu. Il faut donc garder la tête froide, même si c'est dur, évidemment, se nourrir à ses haines, en tâchant d'éviter qu'elles vous aveuglent épistémologiquement. Et vous transforment, au fond, en conservateur, en éléate : désireux par vengeance que rien ne bouge plutôt que cela bouge en risquant de servir vos ennemis.Le Moine bleuhttps://www.blogger.com/profile/08012397194663049024noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-44036623964204049312018-04-16T22:19:01.573+02:002018-04-16T22:19:01.573+02:00" Que les bourgeois, les héritiers, les larbi..." Que les bourgeois, les héritiers, les larbins enrichis, arrivistes du capital rendent le pognon ( les passe-droits aux ressources vitales ) et après on verra " dit l'anonyme. <br />Euh...juste une question : comment ça va se passer, concrètement : dois-je rendre le pognon en euros, en dollars, possibilité d'exonérations fiscales pour bonnes oeuvres ? Dois-je m'adresser au soviet de mon quartier ? "après on verra" : des délais au niveau de la décision ? À quoi dois-je m'attendre pour ma famille : ma fille sera-t-elle exécutée tout de suite ? ma grand-mère également (elle est d'origine bourgeoise hélas aussi ?) bref, renseignez-nous sur les procédures et les conditions d'acceptation du dossier ! merci encore !L.noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-49437795233948530032018-04-16T19:56:34.122+02:002018-04-16T19:56:34.122+02:00La soif est une hypothèse dont l'alcoolique n&...La soif est une hypothèse dont l'alcoolique n'a plus besoin, mais il boit tout de même. De même que vous écrivez votre vérité sur la vérité.schizosophienoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-25977645539403141822018-04-16T16:04:26.505+02:002018-04-16T16:04:26.505+02:00La vérité est une hypothèse dont nous n'avons ...La vérité est une hypothèse dont nous n'avons (hélas) plus besoin.<br />.https://www.blogger.com/profile/11408180418676326035noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-70968120315725221772018-04-16T14:14:24.689+02:002018-04-16T14:14:24.689+02:00Cher Moine,
il est amusant de constater que l'...Cher Moine,<br /><br />il est amusant de constater que l'anonyme cagot qui, allant tranchant, vitupère contre les gens de Tarnac, use du même vocabulaire soutenu que ceux qu'ils dénoncent comme "petits-bourgeois". <br /><br />En cela, notre (vilaine) vision d'un neo-prolétariat, pour la plupart, dénué de pensée critique n'est sans doute pas étrangère à cette appréciation - précisons, au cas où, que les autres classes sociales, identiquement "élevées aux lois du Spectacle", ne pensent pas mieux, et plus loin, pour autant. Dans l'abrutissement généralisé, il est difficile de ne pas être épargné (et découragé).<br /><br />Vieil argument enfin, mais qu'il est difficile de retenir à la lecture des intervention de l'écumant anonyme : cela pue quand même l'envie et le ressentiment.<br /><br />Vilaines pensées, on vous l'accorde, mais qu'il est difficile de ne pas avoir face à des saillies qui ne sont pas sans nous rappeler les grosses rodomontades pro-situ d'il y a bien longtemps.Le Promeneurhttps://www.blogger.com/profile/16703073181201408505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-58354448797378155422018-04-16T11:30:48.033+02:002018-04-16T11:30:48.033+02:00" Spartacus, Blanqui, Jesus Christ" : au..." Spartacus, Blanqui, Jesus Christ" : autant de "transfuges sincères, qui amuseront la galerie" et "feront justement écran aux problèmes les plus cruciaux du moment".<br />De la révolte, congédiée en elle-même, pour elle-même.<br />CQFD.Le Moine bleuhttps://www.blogger.com/profile/08012397194663049024noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-4334263910868399822018-04-16T02:04:25.728+02:002018-04-16T02:04:25.728+02:00Notre "logorrhée" comme vous dites ne vi...Notre "logorrhée" comme vous dites ne vise donc qu'à rétablir ce genre de vérités, ce que vous semblez vous garder virilement de faire. Que de temps à autres, des gosses de bourges fassent le coup de poing, on s'en moque, ce n'est pas notre histoire, car leur histoire est largement promue, exhibée, relayée, élevée en exemple, sacralisée, par la gauche du parti médiatique, l’université, etc. Donc nous n'aurons pas vos scrupules sur la publicité de ces banalités sociales de base et nous y allons franchement et ouvertement. Nous démontrons la justesse de notre constat sociologique et politique. Vous l'infirmez ? On vous écoute car vos arguments n’infirment rien. Vous affirmez un soutien inconditionnel aux réprimés bourgeois et petits bourgeois, nous vous disons que nous n’aurons jamais l'hypocrisie de commettre une telle chose au nom d’une solidarité qui n’existe pas entre les classes sociales. Ceux et celles qui jouissent d’une position de privilégiés tout en prétendant, politiquement, donc mensongèrement, à l’égalité sociale avec ceux d’en bas, sont des ennemis, on ne va pas les soutenir disons, gratuitement. Le préalable à toute forme d’unité d’action devrait être le dépouillement économique de leur privilèges individuels, ici et maintenant, et en tous lieux où se retrouveront des forces conscientes d’elles-mêmes et de leurs objectifs. Car personne, au nom d'une idée fumeuse de révolution, ne peut contraindre quiconque à se joindre sérieusement à des gens qui conservent individuellement ( compte en banque à l’appui, héritages, niveau d’intégration sociale, etc. ) une quantité de pouvoir social plus importante que celle dont vous disposez, car c’est précisément cette quantité de pouvoir social qui sépare, divise, entretient les divisions, les reproduit et il est donc pratiquement impossible d'agir révolutionnairement, en commun, sur la base d'inégalités sociales et économiques. Les inégalités n'engendrent pas de révolutions, elle se reproduisent tant qu’elles ne sont pas empêchées, c'est ainsi. Que les bourgeois, les héritiers, les larbins enrichis, arrivistes du capital rendent le pognon ( les passe-droits aux ressources vitales ) et après on verra.<br /> Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-23921448672908236062018-04-16T01:50:53.351+02:002018-04-16T01:50:53.351+02:00"Conclusion de toute cette logorrhée, que vou..."Conclusion de toute cette logorrhée, que vous nous assénez virilement : la vraie position révolutionnaire consiste à NE RIEN FAIRE, à éviter tout piège d'appel au "casse-pipe", à combattre, même, effectivement, toutes les luttes qui pourront se faire jour"… <br /><br />Dois-je vous rappeler que toutes les classes sociales se battent, mais que les classes et les individus qui les composent, ne se situent pas tous au même niveau de combat, au même point d'exposition sur le champ de bataille dans leur existence ( il y a aussi inégalités de A à Z dans les prises de risques, dans les souffrances endurées, même les morts ne sont pas traités selon le beau désir d’égalité sociale, les anonymes prolétaires ne sont là que pour légitimer le leadership des classes intermédiaires et utilisés aussi bien post-mortem pour justifier l’action de quelques têtes de gondoles ). Puisque vous parlez de lutte, n'oubliez pas de mentionner ce fait stratégique important, pour ceux qui sont contraints au combat et qui ne considèrent pas la vie comme un jeu puisqu’ils en sont dépossédés : tout le monde ne se trouve pas en première ligne de front, et certains vivent carrément confortablement sur le front de derrière, en traversant la vie à faire la morale au "peuple" et au "prolétariat" ou, tout simplement, au monde. Nous rappelons juste ce déséquilibre structurel dans la division sociale, humaine et morale de la lutte ( division qui n’est pas une question que l’on pourrait régler ici et maintenant ), au cas où certains iraient jusqu’à prétendre à une égalité de tous et toutes dans l’adversité de l’existence car l’existence d’abord est à elle seule déjà LE combat pour les milliards de pauvres qui peuplent le monde. Le moment « politique », le moment de levée en masse consacre la lutte selon une vision étroite, temporellement retardataire et extérieure, car la lutte commence bien longtemps avant la « révolution » où vont s’affronter des état-majors plus ou moins organisés et conscients pour s’emparer du monopole de la définition des priorités stratégiques et tactiques du moment. Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-61790413404678284432018-04-15T23:51:42.519+02:002018-04-15T23:51:42.519+02:00Si vraiment tout était si joué, à quoi rime-donc c...Si vraiment tout était si joué, à quoi rime-donc ce passage à <i>Envoyé Spécial</i> ? Il y a belle lurette que tout le monde dans les milieux de gauche sait que le dossier est vide (rien que <i>Bye-bye Saint Eloi !</i>, qui assassine la procédure aussi bien si ce n'est mieux que cette émission, date de 2015), on ne peut donc le comprendre que comme volonté d'interpeller l'opinion publique et ainsi mettre la pression sur les juges dans la dernière ligne droite. Ou alors, roués comme pas un et sûrs d'être absous, ils prendraient pour des nèfles le risque d'écorner leur image radicale ? Ça ne tient tout simplement pas debout.<br /><br />(Et faut-il également rappeler que ni Marx et encore moins Bakounine et Kropotkine n'étaient des prolos labellisés 100% pur cambouis... )Vilbidonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-48102763075016421342018-04-15T22:27:51.757+02:002018-04-15T22:27:51.757+02:00Conclusion de toute cette logorrhée, que vous nous... Conclusion de toute cette logorrhée, que vous nous assénez virilement : la vraie position révolutionnaire consiste à NE RIEN FAIRE, à éviter tout piège d'appel au "casse-pipe", à combattre, même, effectivement, toutes les luttes qui pourront se faire jour, celles-ci étant forcément le fait exclusif de la petite-bourgeoisie en quête d'aventure et de transgression, etc. Aucune stratégie, aucune dialectique. Aucun espoir. Ou comment la contre-révolution essentialiste (fustigeant le "gène", la "race" de la petite-bourgeoisie) entend décidément gagner sur les deux tableaux : celui de la conscience la plus élevée, d'une part, et de l'inaction la plus totalement décomplexée. Nouvel éléatisme, équivalent à celui de la Structure 70's. Désolé, mais on ne marche pas davantage là-dedans. Ionesco nous l'a déjà fait, le coup, en 68 (beuglant aux étudiants " rentrez chez vous : dans dix ans vous serez tous notaires "). Non, beaucoup n'étaient toujours pas notaires en 78, et ne le seront jamais, car morts suicidés, en taule ou dehors, de désespoir solitaire, restés pauvres et/ou intègres, et bien d'autres cas de figure encore. Pour ce qui est des gauchistes actuels, nous verrons bien sur la durée (ce qui ne nous empêche pas d'avoir, bien entendu, notre petite idée). Rien n'est jamais SUFFISAMMENT écrit. Ce n'est pas parce que nos adversaires post-modernes tiennent en effet actuellement le bon bout, et le racket du mouvement réel, qu'en attendant, l'abstinence généralisée, telle que vous la prônez en pointillés (grossiers), devrait être célébrée. Ce n'est pas non plus parce qu'ils sont nos adversaires (et souvent, certes, bien ignobles) que l'on ne doit pas les soutenir par principe, le cas échéant, face à la répression d'état.Le Moine bleuhttps://www.blogger.com/profile/08012397194663049024noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-36102515761914584412018-04-15T12:04:43.378+02:002018-04-15T12:04:43.378+02:004) "Les bourgeois sont aussi pour partie des ...4) "Les bourgeois sont aussi pour partie des hommes, porteurs d'expérience et de subjectivité, fussent-elles aliénées (mais qui ne l'est pas dans ce monde ?)."<br /><br />Nous n'en doutons pas en effet, ce qui restitue la noblesse de la petite histoire contre la grande, la médiatique et la militante qui entendent tout expliquer par une lutte d'idéaux, nobles et élevés, etc. De simples relations de voisinage entre le ( haut ) personnel d'une mairie à Neuilly ( Sarkozy, Alliot-Marie ) et ceux d'un syndic de co-proprios ( Coupat Mère ), entre hauts fonctionnaires et cadres sup ( Coupat Père et mère ) de l'industrie pharmaceutique mondiale peuvent déboucher sur des velléités d'en découdre du fiston Coupat ( Blanqui, Debord, Camille, n'importe qui), de mettre enfin son grain de sel dans des affaires d'adultes et de rappeler au monde son existence jusqu'ici confinée aux désidératas de ses géniteurs ( tu feras l'Essec mon fils ). Oui enfin, car il faut considérer sérieusement l'humanité de l'héritier qui lui, de toute sa vie, désire exister en se faisant coach de mouvements étudiants et es subversion ( acquérir des points de pratique, comme pour le permis de conduire ), et dont le seul soucis, historiquement nécessaire, est de vivre des aventures ( dangereuses jusqu'à un certain point ) grâce à l'argent, la protection de papa ( ce salaud ). Ne manque plus qu'un Balzac pour en faire le roman. <br /><br />5) "Considérer, d'autre part, téléologiquement, que tout est joué dès l'origine, que tout n'est jamais que péripétie spectaculaire pré-écrite, au sein d'une conversation scénarisée que le système (ou la structure sociale) organiserait avec lui-même, c'est là une vue cybernétique que nous ne partagerons jamais." <br />Nous n'avons jamais affirmé une telle chose. Nous avons fait oeuvre d'archiviste. Car beaucoup d'éléments de compréhension des faits manquent encore, à l'esprit général qui présidé toute le récit de l'affaire ( par ex : l'image de la salle des fêtes Dhuisy réunissant juges et accusés est assez définitive ). Les pistes que nous évoquons l'ont été, non par monocausalisme réducteur, mais pour rendre toute l'importance à l'humanité des acteurs de Tarnac qui visaient si haut, mais très, très loin de la violence de l'Histoire, si je puis dire. L'Etat a atteint son but : dégonfler la baudruche. C'était le but de toute cette comédie. Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-52915603586855981712018-04-15T11:52:54.702+02:002018-04-15T11:52:54.702+02:001) "Il arrive aux bourgeois de faire des révo...1) "Il arrive aux bourgeois de faire des révolutions, vous savez. La bourgeoisie n'est pas le diable : c'est un acteur social" . Vous avez parfaitement raison, les seules révolutions qui ont été menées jusqu'à présent l'ont été pour le compte de la bourgeoisie, du nouveau personnel bourgeois et petit bourgeois ( renouvellement des élites politiques, des forces économico-sociales et culturelles, etc.). Et peu importe (immédiatement ) l'action de quelques transfuges sincères, qui amuseront la galerie, ils feront justement écran aux problèmes les plus cruciaux du moment, et finissent par tomber, quand ils ne sont plus d'utilité pour personne ( même pour les rêves des esclaves ) dans l'hagiographie ( Spartacus, Blanqui, Jesus Christ ) du mouvement qui lui-même finit au congélateur des belles histoire ( La Fabrique, Debord au musée ) des pères fondateurs de la république ( "sociale"), etc. <br /><br />2 ) "acteurs parmi d'autres, dont le propre - il est vrai - est de tâcher par tous moyens (notamment via ses idéologues attitrés) de faire oublier son existence (comme le diable, en effet, d'où la tentation dangereusement subjectiviste et mythologique de les assimiler" <br />Non pas des acteurs "parmi d'autres" puisque précisément entretenant une entreprise de brouillage ( et le désir "révolutionnaire" en est un ) et de dérivation continuelle, vers d'autres cibles.<br /><br />3) "Une révolte au sein même de la bourgeoisie, peut ainsi (ça s'est vu dans l'histoire) représenter un intérêt universel." <br />Vous soulevez des problèmes très sérieux, que la pensée gauchiste sophistique moyenne ( Lordon, Fakir, Comité invisible, Là-bas si j'y suis, Attac, etc.) ne pose jamais. Mais, que des contradictions, conflits, antagonismes internes à la bourgeoisie puissent apparaitre et se faire jour jusque dans la rue ( avec soutien populaire compris ), cela est constant et constitue comme pour toutes les autres classes une donnée historique et dynamique fondamentale : les classes dominantes sont traversées de luttes ( crises de reproduction des élites ) pour le monopole de la gestion du réel, du vivant, du jouir. <br />Mais encore : a)Quelle est la nature ou le contenu de ces conflits, que visent-ils, matériellement, derrière les discours ? b) Qui définit l'Universel et sur la base de quels rapports sociaux produits ? <br /><br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-74175373882346717922018-04-14T17:57:16.350+02:002018-04-14T17:57:16.350+02:00Votre commentaire est nul, à tous points de vue : ...Votre commentaire est nul, à tous points de vue : moral, politique, humain. Il est, littéralement, dégoûtant sans parler d'être inutile.<br />On s'est donc posé la question. Et on a décidé de laisser passer ces attaques anonymes (et ad hominem) une fois. Une fois seulement. Il n'y en aura pas d'autre. Va falloir sérieusement penser à relever le niveau, maintenant.Le Moine bleuhttps://www.blogger.com/profile/08012397194663049024noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-69133031657106014892018-04-14T16:57:30.802+02:002018-04-14T16:57:30.802+02:00sur ce coup, il est vrai que durant ce procès, nou...sur ce coup, il est vrai que durant ce procès, nous eûmes l'impression qu'ils étaient sociologiquement entre eux, et que tout était joué, et c'est pourquoi nous avons misé sur la relaxe dès le début, avec les larmes d'Yldune en pantine de Coupat<br /><br />à double-tranchant donc, pour la nébuleuse Comité invisible-lundi-matin, aujourd'hui accoquinée à Lordon-Friot-Ruffin, autrement dit à France Insoumise et PCF (sans parler d'Antonin Bernanos sorti de prison, et de sa maman familière de la Fête de l'Huma). La montagne de Tarnac accouche d'une souris : le magasin général et l'idéologie de l'épicier qui négocie son droit démocratique honteux<br /><br />il existe bel et bien un milieu d'ultragauche nonobstant sa qualification policière, et des pratiques gauchistes dont le contenu est classiquement réformistes sous un langage "plus radical que moi tu meurs"<br /><br />il n'empêche que ces gens-là sont on ne peut plus sincères, quoique parfois faux-culs, concernant "la vérité"<br /><br />ils ne l'emporteront pas au paradis du prolétariat, qui s'en branle, n'est-il pas ?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-14838229548315328742018-04-14T12:48:35.257+02:002018-04-14T12:48:35.257+02:00Et/ou mauvaise conscience d'apparaître dans le...Et/ou mauvaise conscience d'apparaître dans le spectacle, où l'innocence ne peut s'admettre que comme innocuité. Ce qui est raconté ici, c'est que l'État a monté avec acharnement une machination rocambolesque contre des gens qui n'ont jamais représenté aucune menace pour l'ordre économique qu'il incarne. On peut comprendre qu'il soit difficile aux auteurs de <i>L'insurrection qui vient</i> de convenir qu'ils n'ont <i>en vérité</i> pas la stature d'un ennemi public digne de calomnies et de persécutions, d'où leur <a href="https://www.youtube.com/watch?v=dsUXAEzaC3Q" rel="nofollow">coquetterie</a>.Vilbidonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-75847620930556530232018-04-14T03:21:29.852+02:002018-04-14T03:21:29.852+02:00Haute voltige politique.Haute voltige politique.Le Moine bleuhttps://www.blogger.com/profile/08012397194663049024noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-35655918968721141012018-04-13T16:47:46.671+02:002018-04-13T16:47:46.671+02:00D'autant que si on aligne Tarnac avec Merah, C...D'autant que si on aligne Tarnac avec Merah, Charlie Hebdo, et le 13 novembre (la faute aux Belges, rappelez-vous), ça évoque plutôt Dupond et Dupont que Sun Tzu et Machiavel.<br /><br />Concernant la vérité, les réticences dans cet entretien sont d'autant plus curieuses que <i>Bye-bye Saint Eloi !</i> donne bel et bien une version où ils sont innocents (dans « LA VÉRITÉ SUR LES SABOTAGES », ils affirment ne pas être sur les lieux et ne contestent pas la revendication allemande de ceux-là).<br /><br />« Ce n’est pas parce que nous étions de meilleurs écoliers que nous sommes à chaque fois parvenus à humilier les enquêteurs en mettant à jour leurs mensonges et leurs combines, mais bien parce que nous jouissions d’un gigantesque avantage : contrairement à eux, au parquet et à vous, nous connaissons la vérité. Elle fut dans cette enquête notre seule mais fidèle alliée. À chaque nouveau témoignage bidonné, pour chaque pan “inventé” du dossier, nous bénéficiions de ce coup d’avance : nous savions que les policiers allaient mentir. De là, aucun besoin de les devancer, il suffisait de les laisser travailler. »<br /><br />http://2018.fragmentsduvisible.org/wp-content/uploads/2015/06/texte16.pdf (citation page 26)Vilbidonnoreply@blogger.com