tag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post6316992379716150507..comments2024-03-16T12:40:06.689+01:00Comments on Le Moine Bleu: De pures relations de travailLe Moine bleuhttp://www.blogger.com/profile/08012397194663049024noreply@blogger.comBlogger14125tag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-16303953089105020142015-03-11T13:25:25.715+01:002015-03-11T13:25:25.715+01:00On parlait plus de Marcuse que de Freud, là. Mais ...On parlait plus de Marcuse que de Freud, là. Mais bon, pour ce qui est de ce dernier, c'est plutôt son rapport au passé, à l'enfance qui gêne les "adaptatistes" type Fromm, Horney... L'intérêt critique (même si Freud n'est pas un critique conscient ou volontaire) de tout ramener à l'enfance, c'est de montrer que la répression s'exerce très tôt sur le désir, que le surmoi s'impose très vite, et que tout CHOIX de vie ultérieur se trouve au fond empêché, impossible : les traumatismes de l'enfance, liée à la répression civilisée, constituent, si on ose dire, un horizon indépassable. Un horizon vers le passé. Alors que les néo-freudiens pensent que la société évolue fondamentalement, que les conflits les plus importants qu'elle recèle grandissent (en quelque sorte) avec l'individu, sont des conflits actuels, rationnellement envisageables et réglables, etc. Pour Freud, la société (et son obligation répressive) bloque l'évolution humaine, de toute nécessité. Tout ne fait en somme que se répéter. Tel est son " pansexualisme " : en réalité son "infantilisme", son pessimisme régressif. Le Moine bleuhttps://www.blogger.com/profile/08012397194663049024noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-49595013956157393622015-03-11T11:22:57.861+01:002015-03-11T11:22:57.861+01:00Encore merci pour votre... longue... mise au point...Encore merci pour votre... longue... mise au point. Néanmoins dans votre article sur Freud et le pessimisme, vous insistez sur le poids de cette sexualité freudienne contre les adaptateurs néo-freudiens. Le sexe est bien la réserve de l'insociabilité chez Freud, contredit en un sens conservateur, c'est vrai, par Horney, mais ce poids du sexe est encore justement douteux pour moi, plus que l'insociabilité pure, c'est à dire la révolte contre ce monde. C'est ce que je voulais dire. individutenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-17564400503178033482015-03-11T03:40:16.603+01:002015-03-11T03:40:16.603+01:00Il ne s'agit pas - une fois de plus - de lier ...Il ne s'agit pas - une fois de plus - de lier automatiquement Éros et sexualité. La sexualité structure certes la vie psychique, mais les manifestations sexuelles, la pratique sexuelle ne représentent elles-mêmes qu'une partie du besoin "sexuel" proprement (!) dit. Éros est tout simplement ce qui augmente le pouvoir d'agir et agrège des masses cellulaires - notamment sociales - toujours plus importantes. Traduction politique : libérez l'humanité du travail, de l'essentiel du fardeau de la survie et vous la verrez (cette humanité) se regrouper, au gré d'affinités toujours davantage facilitées, beaucoup plus spontanément, et développer, entre ses membres, des besoins d'attachement proprement (!) érotiques. Il ne s'agit pas que de "sexe au travail", si vous voulez, cela on le voit déjà, sous forme de sexualité réprimée, en régime capitaliste. Il s'agit que le sexe devienne lui-même la base de toutes relations de travail (mais il faudra inventer un autre mot plus sexy que "travail" après la révolution : on vous l'accorde). On vous signale enfin, individutE, que l'un des chapitres les plus importants du bouquin de Marcuse consacré à la question porte le nom programmatique de " réérotiser la sexualité " (ou quelque chose comme ça) : le but étant, chez Marcuse, de retourner méthodiquement à cet état infantile de pervers polymorphe que nous n'aurions jamais dû quitter, où toutes les zones de notre corps étaient potentiellement érogènes, des orteils au oreilles. La bourgeoisie, avec son obsession de la reproduction, ayant insisté à dessein (hum) sur la génitalité (voire n'ayant fait que reconnaître cette dernière comme normale, ainsi que le montrent les travaux de Freud lui-même) aura donc organisé sciemment (pas avec une scie) la mutilation érotique du corps, traitant de pervers tous ceux et celles qui entendaient (euh.. enfin...) qui voulaient jouir autrement, sans lien avec la procréation : jouir tout court, tout long, et de tout partout, jusqu'au bout de l'existence et de la vieillesse. C'est dans cette volonté de retour perpétuel à l'enfance - état érotique originel non-souillé par l'idéologie de calcul - ou " principe de rendement " (selon ses termes exacts) - que Marcuse est un romantique. Il réhabilite par ailleurs de manière passionnante les figures révolutionnaires d'Orphée et de Narcisse (le narcissisme étant présenté non comme une tare mais comme extension libératrice vers un Autre soudain à soi apparenté, comme continuité organique). Le monde me ressemble, je deviens tous les hommes et toute la nature. Fin de la séparation. Voilà pourquoi les rebelles Orphée et Narcisse finissent mal, comme les histoire d'amour (en général).Le Moine bleuhttps://www.blogger.com/profile/08012397194663049024noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-50480668983034246222015-03-10T17:03:08.269+01:002015-03-10T17:03:08.269+01:00J'ai toujours eu des doutes malgré ma grande s...J'ai toujours eu des doutes malgré ma grande sympathie pour les oeuvres de Marcuse ou Reich, et bien d'autres, concernant cette domination complète et totale du sexuel. Et quid d'une sublimation non sexuelle avant d'être même non répressive ?individutenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-36277513484673229192015-02-02T10:58:06.863+01:002015-02-02T10:58:06.863+01:00Moi ? Je suis l'indulgence même. Mais j'ai...Moi ? Je suis l'indulgence même. Mais j'ai mes susceptibilités !<br />Bien à vous,<br />CatherineAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-88058658399142770152015-02-02T00:30:33.779+01:002015-02-02T00:30:33.779+01:00Vous êtes tout excusée, Justin.Vous êtes tout excusée, Justin.Le Moine bleuhttps://www.blogger.com/profile/08012397194663049024noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-63455592083024244032015-02-01T23:42:14.321+01:002015-02-01T23:42:14.321+01:00Excusez, msieur dame, pour ces problèmes d'ide...Excusez, msieur dame, pour ces problèmes d'identité sexuelle et grammaticale que je n'arrive toujours pas à régler. C'est pas facile tous les jours. Et puis pour ne rien arranger y a maintenant les féministes qui rajoutent leur [e] à toutes les sauces...Justinnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-39612033639053096352015-02-01T00:36:29.296+01:002015-02-01T00:36:29.296+01:00Catherine, nous n'avions pas osé.
Vous êtes s...Catherine, nous n'avions pas osé. <br />Vous êtes sans pitié.Le Moine bleuhttps://www.blogger.com/profile/08012397194663049024noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-10239958034623496352015-01-31T22:17:28.966+01:002015-01-31T22:17:28.966+01:00Et tant qu'on y est, pas de "e" à la...Et tant qu'on y est, pas de "e" à la fin de "demandé", même pour les filles,<br />même minuscule,<br />CatherineAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-80039684467774153182015-01-31T17:22:41.750+01:002015-01-31T17:22:41.750+01:00Il y a un "E" à "sûr", Justine...Il y a un "E" à "sûr", Justine. Vous êtes une fille, rappelez-vous.<br />Sinon, la réponse à votre question est contenue dans ce texte de Marcuse, bien représentatif de sa pensée. La fonction d'Éros est de développer le désir, de "lever", à tous les sens du mot. Moins de consommer. Pour ça, il faut voir avec Priape, par exemple. Ou n'importe qui d'autre de sa bande. Mais surtout, le petit zizi, dans la statuaire classique, témoigne d'un rapport vicieux bien entendu entre les exigences également impérieuses de monstruosité et de spiritualité. Ce qui est valable autant pour les hommes (même extraordinaires : sur la photo ci-dessus, en l'occurrence) que pour les anges, lesquels passent pour être intersexués, comme vous ne l'ignorez pas.Le Moine bleuhttps://www.blogger.com/profile/08012397194663049024noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-70089077455010332292015-01-31T15:06:11.464+01:002015-01-31T15:06:11.464+01:00Et Thierry Rolland de « en rang chéri » rires
Oh...Et Thierry Rolland de « en rang chéri » rires <br />Oh sublimations !<br />Que de tires au but en ton nom, de percées de la défense, d’introductions au fond de la lucarne, d’équipes en communion - comme un seul homme (unidimensionnel)…<br />Oh frustrations : plus de match, de bière, de canapé à payer, (et en plus madame s’est cassée)…<br />Oh refus grandissant ! <br /><br />N B : la police de la pensée va-t-elle me réprimer, enrégimenter mon temps libre ? <br />« Loi Macron » : service militaire obligatoire dès huit ans. <br />DJM de Cambrainoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-12551014324297714962015-01-31T01:27:55.430+01:002015-01-31T01:27:55.430+01:00Je me suis toujours demandée pourquoi Éros avait t...Je me suis toujours demandée pourquoi Éros avait toujours un tout petit zizi. Car enfin, même vous, le Moine, êtes mieux membré, j'en suis sûr. Y a-t-il sublimation, là aussi ?Justinenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-4771395542131263602015-01-30T19:44:49.736+01:002015-01-30T19:44:49.736+01:00Tiens, DJM de Cambrai, ça faisait longtemps !
Et, ...Tiens, DJM de Cambrai, ça faisait longtemps !<br />Et, comme disait le regretté Thierry Rolland, vous n'avez pas fait le voyage pour rien... Le Moine bleuhttps://www.blogger.com/profile/08012397194663049024noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2759049254810407026.post-34671980701938810752015-01-30T19:04:56.774+01:002015-01-30T19:04:56.774+01:00"Ton style c'est ton cul c'est ton cu..."Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul"DJM de Cambrainoreply@blogger.com